chapitre 8

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- non pas du tout, je me suis fait agresser chez moi hier soir.

- quoi ? Cria Zoé très préoccupée, tu n'as rien de grave, j'espère !


Carla fut étonnée de remarquer que son jeu d'actrice fut gobé de tous, c'était d'ailleurs la première fois que même Cassandra semblait y prêter attention et croire. Son regard interrogateur, fixé sur elle, l'incita à poursuivre.

-figurez-vous qu'un pervers est entré chez moi hier soir en mon absence et sait mis à fouiller partout, il devait certainement avoir des complices avec lui, le pervers a failli presque me faire mourir en m'étouffant, heureusement pour moi j'ai appris à me battre et...

Il fallait trouver quelque chose de censé pour que cela paraisse plus vrai.

D'un autre côté Carla remarqua un calme inhabituelle dans la salle, A ce stade Cassandra l'aurais déjà interdit de continuer, Marius et Willy serait déjà retourné à leur poste fatiguée d'écouter ses mensonges, il ne resterait plus que Zoé toujours là a écouté jusqu'à la fin.

Ces années d'entraînement à inventer des histoires bidons comme excuse l'avait donc perfectionner, elle devait voir comment se lancer dans le cinéma songea t'elle intérieurement toute contente.

-et ?

Lança une voix grave qu'elle eut du mal à reconnaître derrière elle.

Carla se demanda qui cela pouvait bien être et se retourna pour mettre un visage sur cette voix.

les yeux grandement ouverts, elle sursauta choquée, elle avait du mal à croire que l'homme dont elle avait rêvé lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux .Elle devait certainement avoir des hallucinations.

- je suis impatient de connaître la suite, comment vous  vous êtes   échapper mademoiselle demanda t'il calmement.

Comme un coup de massue, elle réalisa que ce qui s'était passé la veille était en fait une réalité. L'image d'elle le cou serré lui revint à l'esprit .

Une colère noire jaillit subitement dans son esprit ,non mais cet homme avait failli la tuer.

- vous ? Que faites-vous ici ? Demanda t'elle pleine de colère

Décidément, cet homme la poursuivait partout, d'abord chez elle, mais aussi jusqu'à son lieu de service ? Combien de temps était-il là ? Que faisait-il la ? Le suivait elle ? Elle se posait tellement de questions qu'elle oublia d'être en présence du staff et  de Max tellement rongé par la colère.

-que faite vous ici ? Répéta t'elle enragée,Sortez où j'appelle la police tout de suite.

Tout le monde fut a la fois surpris et choquée par ses paroles. Max se demandait si Carla savais a qui elle s'adressait réellement.  Avait-elle perdu la tête?

-je crains que si la police ne vienne ici, c'est vous qu'on mettra plutôt dehors mademoiselle. Répondit-il toujours calmement.

- quelle histoire vas-tu encore inventer ? Tu possèdes aussi cette entreprise, c'est ça ?

-oui répondit il avec son plus beau sourire.

-pardon ?

Carla croyait mal entendre, elle se retourna enfin de vérifier ses dires  mais  comprit rapidement à travers leur expression qu'elle venait de faire quelque chose de terrible. Comment est ce possible !

- Je suis toujours impatient de connaître la fin de ton histoire, Pas vous ? Demanda-t-il a l'instar du staff qui ne comprenait rien de ce qui se passait.

- je peux savoir ce qui se passe demanda Max à Carla et quelle est cette histoire dont tu as failli mourir.

Max savait qu'elle passait son temps a inventé des situations débiles pour sauver sa peau face à Cassandra et cela lui faisait rire parfois de croire qu'elle se sentait très intelligente sans pour autant connaître que c'est lui qui passait son temps à trouver des justificatifs vis-à-vis d'elle. Mais cette fois-ci était différente, son ami semblait vraiment y prêter attention au point d'afficher un sourire moqueur alors pour l'aider il fallait qu'il soit dure envers elle.

- quand vas-tu arrêter de raconter des sottises ? N'as-tu rien d'autre à faire que d'inventer des histoires ?

Carla, qui n'avait jamais vu Max de cette manière, resta sans voix. Elle n'avait plus la force de parler ni de se justifier, pour une fois qu'elle disait la vérité personne n'y croyais.

Pour détendre l'atmosphère, et passer à autre chose, Cassandra qui attendait la visite d’Anthony s'approcha et se présenta

-Mr Anthony soyez la bienvenue, désolée pour ce malentendu, moi, c'est Cassandra Park,  responsable de ce département.

Il l'ignora complètement et se tourna vers Carla,honteusement, elle se retira et alla en arrière.

-vous! en la pointant du doigt, Venez avec moi.

Sans dire un mot, Carla le suivit la tête baissée jusqu'à son bureau ou elle referma la porte derrière elle. Il prit place sur son fauteuil et l'observa un moment avant de parler.

- je  vous trouve bien calme pour quelqu'une de si bavarde,  tout a l'heure vous étiez plutôt très éloquente.

Puisque Carla ne disait rien, il poursuivit

-pas besoin de faire un dessin, vous êtes virée et dès mon retour, je ne veux voir rien qui vous appartient dans cette maison. Je vous laisse avec mon avocat discuté des modalités.

On toqua à la porte.

-entrez Mr Boumal dit il.

Je vous présente celui avec qui vous allez discuter. Peu importe votre prix, je donnerai dix fois le montant demandé, Surtout n'hésitez pas.

-bonjour Mr Anthony, voici ce que vous m'aviez demandé en lui tendant les dits documents.

Anthony jeta un coup d'œil rapide et tout semblait être okay, il ne manquait plus qu'à Carla de les signer et de donner son prix. Il les lui jeta en pleine figure et lui demanda de signer le plus vite possible et de disparaitre.

D'un calme qui la surpris elle-même, elle ramassa un à un les papiers, les remis en ordre et se mis à lire les grandes lignes.


MON BOSS, MON COLOCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant