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Chapitre X

Baekhyun n'en revenait pas. Chanyeol l'aimait et il n'avait jamais rien remarqué. Bien-sûr, il en était heureux, mais une fois revenu sur terre, il se recula et perdit le sourire qu'il avait plus tôt.

— Qu'est-ce qui se passe ?

— C'est que je n'ai jamais été ....

— Tu n'as jamais été en couple avec un garçon, c'est ça ?

— Je n'ai jamais été en couple du tout et au lycée en ce moment c'est ...

— N'essaie pas de te justifier, j'ai compris. Ça ne me pose pas de problème que l'on cache notre relation, après tout, je ne veux pas qu'ils te fassent des choses parce que tu es avec moi.

— Vraiment ? Ça ne te dérange vraiment pas ?

— Absolument pas.

— Merci, lui dit-il en lui souriant et allant dans ses bras.

— Bon, on reprend notre partie ? Parce que ce n'est pas pour dire, mais j'étais en train de te battre.

— Ça ne durera pas !

Ils reprirent alors leurs jeux vidéo, mais à cet instant ils n'étaient plus de simples amis, mais bien plus que ça.

Au lycée, ils se montraient le moins que possible proche, pour que personne ne soupçonne quoi que ce soit. L'heure du déjeuner ayant sonné, Baekhyun attendit que les couloirs soient le plus vide possible, pour se diriger sur le toit, là où il pouvait retrouver son petit-ami. Il arriva rapidement et trouva Chanyeol assit, regardant au loin, plongé dans ses pensées.

— Tu penses à quoi ?

— Á toi.

— Quel bon menteur tu fais dis donc !

Chanyeol se mit à rire, tirant Baekhyun pour qu'il s'assoit sur lui.

— Je pensais à mes parents. C'est leur anniversaire de mariage aujourd'hui.

— Je suis désolé, je ne savais pas.

— C'est vrai tu ne savais pas, alors pas la peine de t'excuser.

— Ils te manquent énormément je le vois.

— Plus que tu ne peux l'imaginer. C'étaient les meilleurs parents.

Baekhyun l'enlaça, triste pour lui.

— Bon allons manger, je commence vraiment à avoir faim.

Ils entamèrent alors leurs repas, qui n'étaient que de simples sandwichs, mais fait avec amour par Baekhyun. Ils restèrent là, jusqu'à la reprise des cours.

Tout se passait pour le mieux, les crises de Chanyeol diminuaient et sa relation avec Baekhyun, même si elle était cachée était parfaite pour lui.

Trop parfaite.

Ils ne s'engueulaient jamais, était d'accord sur tout, ils aimaient les mêmes choses, tant de points communs que beaucoup de couples auraient envié. Chanyeol n'avait jamais été si heureux depuis la mort de ses parents. Baekhyun illuminait sa vie, même si personne ne le savait, mais il n'en avait rien à faire que cette relation soit secrète, du moment qu'ils étaient heureux comme ça.

Mais un jour, tout bascula, alors que l'un d'eux pensait que rien ne pouvait venir semer le trouble. Chanyeol attendait comme chaque midi Baekhyun sur le toit, mais cette fois-ci, celui-ci se faisait désirer. Chanyeol se demandait bien qui avait pu causer se retard et c'est quand il décida d'aller à sa recherche, que Baekhyun apparut devant lui. Il se précipita vers lui pour l'enlacer, comme à son habitude, mais cette fois-ci, il fut repoussé par l'autre. Il fronça les sourcils, surtout quand il vit son attitude. Il paraissait stressé, il était en nage, comme s'il venait de voir quelque chose d'encore plus surnaturelle que les crises de Chanyeol.

— Qu'est-ce qui se passe Baekhyun ?

— Je-Je suis désolé Chanyeol, je peux pas ...

— Comment ça tu ne peux pas ? De quoi tu parles ?

— On ne peux pas être ensemble.

— Attends quoi ?

— Je ... Je crois que c'était une erreur de faire ça. On devrait tout oublier.

— Comment tu peux me dire ça comme ça ? Je sais qu'il se passe quelque chose, alors dis-moi ! Tu n'as aucune raison de rompre Baekhyun, sauf s'il se passe un truc !

— Il ne se passe rien ! C'est moi le problème, c'est tout !

— Baekhyun-

— Non, stop ! N'insiste pas ! Nous deux c'est fini ! Oublie-moi pour de bon !

Baekhyun partit en trombe, mais Chanyeol resta là. Il n'avait pas voulu le suivre, ne comprenant pas ce qui venait de se passer. La veille il avait l'air plus qu'amoureux et là, il rompait. Bien-sûr que quelque chose clochait, mais Chanyeol était bien trop perturbé et triste pour réfléchir comme il le fallait.

— Pourquoi tes larmes ont coulés alors ? se dit-il en laissant les siennes coulés aussi.