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Chapitre XII

 Ce jour commençait comme tous les autres depuis quelques semaines, c'est-à-dire, calmement. Mais très vite, un brouhaha se fit entendre dans le fond du couloir, dans une autre classe. Un élève apparut dans la classe de Baekhyun, tout agité, faisant savoir à tous les élèves que l'élève fou venait de s'effondrer en plein cours. Après avoir entendu ça, Baekhyun se leva d'un coup, se précipitant dans la salle en question. Il vit un attroupement autour de Chanyeol, personne n'osant l'approcher. Il était en pleine crise, mais celle-ci paraissait deux fois plus puissantes que les autres. Baekhyun se précipita à ses côtés, attendant que la crise passe, mais celle-ci dura un moment et il voyait bien que l'état de Chanyeol n'était pas bon. Les élèves et professeurs sûrement choqué ne réagissaient pas, ce qui énerva Baekhyun. Il se redressa brusquement, leur disant d'appeler une ambulance, au lieu de rester les bras croisés. Il revient vers Chanyeol, mais remarqua autre chose. Sa transe venait de soudainement s'arrêter, mais ses yeux restaient encore ouverts. Il prit son pouls et vit qu'il n'en avait plus.

— Non, non Chanyeol qu'est-ce que tu me fais là ? Reviens !!

Il commença à paniquer, se mettant alors sur lui, commençant un massage cardiaque devant les autres qui n'avaient toujours pas bougés, encore plus choqués de voir ce qui se passait sous leurs yeux.

— Chanyeol je t'en supplie reviens !! Tu dois revenir à toi !

Il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour le réanimer. Mais il se fit légèrement pousser par un élève qui ramena l'infirmière avec un défibrillateur. Il se poussa à bout de souffle, laissant l'infirmière reprendre le travail. Baekhyun était en larmes et ne se cachait plus. D'un coup, après plusieurs essaies, ils virent Chanyeol revenir à lui, tout en restant malgré tout inconscient. Sa respiration restait encore instable et c'est à cet instant que les ambulanciers arrivèrent, le prenant rapidement en charge. Baekhyun les laissa partir devant, la colère ne s'étant toujours pas estompé, surtout quand il remarqua que certains continuaient à déblatérer toutes sortes de sottises, alors que le concerné avait failli mourir devant les yeux.

— J'espère que vous comprenez que cette situation arrive à cause de vous ! dit-il en les faisant se taire.

Il sortit de la salle, s'arrêtant dans le couloir.

— Vous traitez les gens comme lui de monstres, mais les vrais monstres ... c'est vous ! Comment pouvez-vous rester là, les bras croisés en regardant quelqu'un mourir ! N'avez-vous pas de cœur ? Il est différent de vous et alors ? Ça fait de lui quelqu'un de mauvais ? Quelqu'un que vous devez laisser mourir ? Si c'était quelqu'un de votre famille qui était à sa place, comment vous auriez réagis si personne ne faisait quoi que ce soit ? Vous ne pensez qu'à dire des conneries à son sujet, sans même le connaitre.

— On sait que tu l'aimes, c'est juste pour ça que tu le défends.

— Et vous c'est quoi votre excuse pour le haïr à ce point ? Le fait qu'il n'est plus de parents ? VOS PARENTS NE SONT PAS IMMORTELS !! Ils partiront aussi un jour et vous aussi vous serez sans parents ! Il les a juste perdus plus tôt c'est tout ! Vous n'avez jamais perdu d'être chères, tellement précieux à vos yeux que vous en êtes tombés malade ? Vous ne pouvez pas le comprendre alors, si vous n'avez jamais vécu ça. Vous vous pensez invincibles ? Vous n'êtes qu'au lycée, alors ici vous jouez les gros bras, les cools et j'en passe. Mais une fois l'obtention de votre diplôme, la moitié d'entre-vous ne sait même pas ce qu'ils feront une fois dehors. Redescendez sur terre, ce que vous faites ici vous suivra toute votre vie, tout commence au lycée. Si vous êtes une ordure, vous le resterez tant qu'on ne vous aura pas donné une bonne leçon. Et une dernière chose, si un jour je croise l'un de vous qui est à l'agonie et qui demande de l'aide, je ferais un plaisir de vous regarder droit dans les yeux et de vous sourire en vous souhaitant bonne chance qu'une bonne âme vienne vous sauver la vie. Car de ce que j'ai vu aujourd'hui, aucun de vous ne mérite d'être sauvé, finit-il en partant.

Personne ne dit quoique ce soit, retournant alors à leurs salles de cours respectives.

— Quels bandes de connards ...

Baekhyun ne retourna pas en cours, mais alla à l'hôpital. Il voulait être auprès de lui.