ϾЯΛZЏ MΛЛ ↠ ᶜʰᵃⁿᵇᵃᵉᵏ ↞

Chapitre VIII

Leurs journées maintenant, n'étaient plus les mêmes. Passant tout leur temps ensemble, Baekhyun et Chanyeol faisaient à présent l'objet de messe basses et de paroles en tous genres, d'élèves qui trouvaient cette nouvelle amitié plutôt absurde.

Baekhyun arriva dans sa salle de cours et ne fut pas du tout surpris des regards intriguant posés sur sa personne. Et il souffla d'avance, un voyant son ami venir à lui, le traînant loin de ces fameux regards.

— Je peux savoir à quoi tu joues ?

— Explique.

— Depuis quand tu traînes avec ce fou ? Tu cherches à te faire frapper ou quoi ?

— Et dis-moi pourquoi on me frapperait ?

— Baekhyun arrête ça. Tu as tout ce que tu veux ici et en traînant avec lui, tu risques de tout perdre.

— Tu entends ce que tu dis ? Comment on peut être amis tous les deux ?

— Quoi ?

— Á partir d'aujourd'hui, ne traîne plus avec moi et supprime mon numéro de tes contacts.

— Baekhyun !

— Tu n'es plus rien pour moi.

Baekhyun le contourna et retourna dans sa salle, faisant comme si de rien n'était.

Du côté de Chanyeol, il était assis en cours, mais sentit quelque chose en lui. Une crise allait lui prendre et il devait vite s'éloigner de tous ces élèves avant que ça ne dégénère. Il s'éclipsa alors, se précipitant dans les toilettes les plus proches. Il vérifia rapidement qu'il était seul dans la pièce, avant de sursauter, voyant la porte des toilettes brusquement s'ouvrir.

— Chanyeol ! Ça ne va pas ?

— Je ... Je n'arrive pas à respirer.

Chanyeol s'écroula et Baekhyun vint à ses côtés, sachant pertinemment ce qu'il avait. Il ne pouvait pas faire plus que le soutenir. Alors il resta là, ayant pris soin de verrouiller la pièce, pour qu'un élève ne soit pas surpris de ce qu'il se passait. Il lui caressait la tête, priant pour que cette épreuve se finisse au plus vite. Il n'aimait définitivement pas le voir dans cet état d'agonie. Une fois qu'il vit que Chanyeol redevenait normal, il l'aida à se redresser, essuyant la sueur qui perlait sur son front.

— Tu vas mieux ?

— Oui merci. Comment tu as su que j'avais une crise ?

— Je t'ai vu courir vers les toilettes, alors je l'ai deviné. C'est ... assez impressionnant à voir d'ici.

— Tu n'as pas à faire ça pour moi, je ne t'oblige pas.

— Je le sais, c'est moi qui en ai envie.

Il lui sourit avant de l'aider à se lever. Une fois debout, il tituba légèrement, Baekhyun le tenant toujours.

— Tu sais ce qu'on va faire ? Á partir de maintenant, dès que tu ne te sens pas bien, tu m'envoies immédiatement un message. Et ne discute pas. Je préfère être là, plutôt que quelqu'un tombe sur toi et crée encore plus de rumeurs.

— Bien, je ferais ça, dit-il en souriant légèrement.

Baekhyun emmena Chanyeol à l'infirmerie, car il avait besoin de se reposer. Mais il décida de rester auprès de lui, ratant alors son premier cours du jour. Il veillait sur lui, ne le quittant pas des yeux. Il prit l'une des chaises et se posa à côté du lit sur lequel Chanyeol avait fini par s'endormir. Il s'appuya sur le lit, se rapprochant de lui.

 — Park Chanyeol, je crois que je commence à tomber amoureux de vous ...

Se rendant compte de ce qu'il venait de dire, il écarquilla les yeux et sortit en courant de la pièce. Il s'arrêta dans un des couloirs, se frappant la tête, tout en se traitant d'idiot.

Tout le reste de la journée se passa normalement. Baekhyun faisait comme s'il n'avait rien dit et passait tout son temps libre avec Chanyeol.

Mais ce n'était que le début, car sauf quand chacun était chez soi, les deux ne se quittaient plus, même pour la pause du midi. Bien sur la popularité de Baekhyun n'était plus la même, mais il s'en fichait, puisqu'il ne faisait attention à personne, sauf à l'élève Park. De plus, il avait toujours été présent à chaque crise que Chanyeol subissait et peu importe l'endroit, il l'aidait comme il le pouvait.

 Maintenant, ils ne savaient pas ce que c'était d'être seul, non. Ils ne se quittaient plus, mais tout de même, ils ne mettaient aucun nom sur leur relation. Ils aimaient juste être ensemble, même si l'un d'eux avait avoué quelque chose auparavant qui restait toujours secret pour l'autre.