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Chapitre II

La sonnerie de l'établissement retentit et Chanyeol se réveilla en sursaut, toujours sur le toit du bâtiment. Il jeta un œil à sa montre et écarquilla les yeux. Il avait dormi beaucoup trop longtemps et avait donc raté plusieurs cours. Il se leva en vitesse, se précipitant vers sa salle de classe, mais en entrant dans celle-ci, tous les regards se posèrent sur lui.

— Chanyeol, le principal t'attend dans son bureau, lui dit son professeur.

Il hocha la tête et se dirigea vers le bureau. Il frappa à la porte, avant de rentrer sous l'autorisation de l'homme présent.

— Park Chanyeol, ton professeur principal m'a raconté ce qui s'est passé aujourd'hui. Il m'a aussi dit que ce n'était pas la première fois. Tu es malade ?

— Je vais bien, merci.

— Et pourtant ce n'est pas ce que j'entends. Tu pourrais te mettre en danger et aussi mettre un de tes camarades en danger si tu ne nous expliques pas ce qu'il se passe.

— Comme si vous alliez faire quelque chose pour m'aider.

— Park !

— Sans vouloir vous manquer de respect monsieur, vous m'avez fait venir juste parce que les rumeurs sur moi sont remontées jusqu'à vous. N'est-ce pas ? Et vous avez peur que cela entache la réputation de votre école. Mais ne vous inquiétez pas, si ça vous dérange tant que ça je partirais. Ça ne sera pas la première fois de toute façon, dit-il en partant

Il retourna alors en cours, s'asseyant, se concentrant sur le cours. Une fois celui-ci finit, il prit ses affaires, rentrant directement chez lui, alors que la plupart des élèves allaient se promener avant de rentrer chez eux. Mais contrairement à eux, Chanyeol n'avait personne avec qui se balader et préférait rentrer chez lui, s'enfermer dans ses pensées.

— Hé c'est celui qu'on traite de fou !

— Ne dis pas ça, c'est méchant !

— C'est pas moi ! Tout le monde le dit !

— Et alors ! C'est méchant ! Les gens ne cherchent même pas à savoir ce qu'il a vraiment et ça se trouve il souffre et vous, vous ne pensez qu'à vous moquez de lui.

— J'avais oublié à quel point tu étais contre l'injustice.

— Dis ce que tu veux, mais moi j'irais lui parler.

— Quoi ? T'es malade ?

— Je ne vais pas mourir alors arrête !

— Imagine ce que les autres diraient s'ils te voyaient parler avec lui !

— Je m'en fou des autres.

— Baekhyun, tu es populaire au lycée, alors si tu parles avec lui, tu ne seras plus que la risée des autres, tout comme lui.

— Tu te rends compte de ce que tu dis ? C'est vraiment horrible. Et dire que je suis ami avec toi !

— Pardon ?

— Tu préfères l'image, à ta conscience ?

— De nos jours l'image compte plus que tout, alors oui.

— Bah pas moi. Le succès ne m'intéresse pas, je n'ai jamais demandé à être populaire. Je n'ai rien fait pour l'être.

Le jeune lycéen roula des yeux, laissant alors son ami seul, décidant finalement de rentrer seul.

Chanyeol quant à lui, poursuivait son chemin vers son studio, pressé de rentrer chez lui pour se reposer. Mais alors qu'il était à deux pas de chez lui, une main se posa sur son épaule, le faisant sursauter.

— Qui es-tu ?

— Je m'appelle Baekhyun, on est dans le même lycée.

— Ah. Et qu'est-ce que tu me veux ?

— Oh euh, rien de spécial.

— Au revoir alors, dit-il en s'en allant.

Baekhyun resta bouche bée, ne s'attendant pas du tout à cette réponse. Il fut un peu vexé et décida de finalement rentrer chez lui.

Le lendemain, une nouvelle journée commença, Chanyeol étant déjà en train de souffrir. La journée ne faisait que débuter et il devait déjà aider un esprit qui ne demandait qu'à passer de l'autre côté. Il avait dû courir jusqu'à des toilettes publiques, pour ne pas tomber devant tout le monde. Il s'y était enfermé, laissant allant l'esprit passer. Il s'était une nouvelle fois évanoui, se réveillant quelques minutes plus tard, frigorifié.

Il s'adossa contre la paroi de la cabine, attirant ses genoux vers lui, laissant lentement ses larmes couler.

Il n'en pouvait plus. C'était si douloureux, physiquement, mais aussi mentalement. Il n'y arrivait plus. Allait-il pouvoir tenir encore des années comme ceci ? Il n'avait qu'un souhait, que tout ça s'arrête pour de bon.

Ce souhait allait-il un jour être exaucé ?