Chapitre 112- Complot

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" Le bien et le mal ne se révèlent jamais que dans les actes "



26 ans plus tôt- New York  ( Quartier des Queen's )

Dans une station reliant le quartier des Queens à Manhattan, l'odeur d'urine est omniprésente. Pourtant elle ne semble pas vraiment déranger les New-Yorkais qui s'y regroupent chaque jour afin de rejoindre leurs emplois respectifs. Et ils sont si nombreux qu'un homme aux cheveux noir corbeau, n'osant s'appuyer sur les parois carrelées, se demande comment tout ce petit monde va pouvoir entrer dans le métro. Certains d'entre eux seront recalés, cela ne fait aucun doute !

Depuis son arrivée, il ne comprend pas cet engouement général pour la ville qu'on nomme la Grosse Pomme. La végétation, si importante pour lui, a été en partie terrassée par de hauts buildings et l'odeur des déchets en décomposition à chaque coin de rue ne fait que prouver la surpopulation. Et pour ses sens exacerbés, c'est tout sauf agréable.

Lorsque le train fait acte de présence, tous cherchent à s'y engouffrer n'hésitant pas à se bousculer les uns les autres. Finalement, l'homme-loup n'y entre pas. À quoi cela servirait-il vu que les portes battantes peinent à se fermer ?

— ATTENDEZ ! hurle une voix féminine qui attire immédiatement son attention.

Comme si toute sa vie en dépendait, elle court après le wagon qui, lui, n'a pas choisi de l'attendre.

Ayant susciter son intérêt, comme c'est rarement le cas, l'homme brun l'observe et se demande comment elle peut tenir la distance moulée dans sa petite robe noire au tissu enduit et ses hauts talons. Et pourtant elle fait visiblement preuve d'une détermination qui force le respect.

D'un coup de coude, elle fissure le plexi glace de l'une des portes pour montrer son mécontentement puis se retrouve contrainte d'abandonner.

— ET MERDE !!! grogne-t-elle. SALOPERIE DE METRO !

Et tant d'injures dans cette jolie bouche aux teintes coquelicot pour lui sont un vrai délice. Plus il la regarde plus il constate que tout chez elle est splendide. Ses cheveux fins assortis au sien virevoltent à chacun de ses pas et le petit bandeau tressé qu'elle porte sur son front lui donne un air légèrement hippie bien que son attitude rebelle démontre tout le contraire.

Un soupire de lassitude s'échappe de la bouche de cette beauté brune qui fait tache dans cet endroit délabré.

Après avoir exécuté un bras d'honneur qui le fait sourire, elle quitte la station de métro et impossible pour lui de ne pas la suivre.

Telle la femme enfant qu'elle est, Shado sourit à tout va et s'intéresse pour tout et n'importe quoi.  Et malgré que ces rues grouillent de partout, lui ne voit déjà plus qu'elle. 

 

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Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant