Tempting the thunder of Cervera [Marc Márquez]

4. Welcome in Mandalika

Ella

Assise dans l'avion aux côtés d'Adam, j'écoute ce dernier déblatérer de ses dernières expériences relationnelles.

- Tu vois elle, elle était sympa hein, mais qu'est-ce qu'elle était collante...il se plaint.

- En même temps, tu te lasses de tout le monde, je secoue la tête.

- C'est toi qui parle ? Il s'offusque. Tu ne supportes personne.

- C'est faux ! Je suis sortie avec Théo pendant un moment, imbécile, je lui rappelle.

- Parce que Théo ne supporte personne non plus, il secoue la tête avant d'avoir une illumination. Eh bien  voilà, j'ai la solution ! Il faut que tu en trouves un avec un caractère de merde, il ajoute.

Je fronce les sourcils, avant d'afficher une mine blasée par ses conneries.

- Je ne suis pas certaine que ce soit la solution.

- Bien sûr que si ! Sinon, tu te lasses, je te connais hein. Et est-ce que tu sais QUI a un caractère de merde ? Il sourit malicieusement.

Occupée à regarder le nombre d'heures qu'il nous reste à voler sur l'écran devant moi, je ne percute pas tout de suite où il veut en venir.

- Vas-y, fais moi rêver ? Je lui demande sans conviction.

- Marc Márquez, il déclare théâtralement, tout à fait fier de lui.

Étant donné que j'étais penchée en avant pour regarder l'écran, je me redresse subitement et affiche un air effaré.

- Mais bien-sûr ! J'allais justement t'en parler, j'ironise.

- Écoute, moi je te propose des solutions, après si tu ne me crois pas...

Je le regarde en rigolant, désespérée par ses dires.

- Tu me proposes des solutions de merde, je le corrige.

Il marmonne tout en ricanant.

- Au fait, Jorge Martin m'a parlé d'Alix. Comme j'ai dis que j'étais pote avec vous, il m'a demandé si je la connaissais.

- Il parle d'elle tout le temps en ce moment, je songe.

- Du coup, il poursuit, je lui ai fais croire toute la matinée que j'étais son ex, il déclare naturellement et j'écarquille les yeux. T'aurais du le voir, il m'a fait la gueule toute la première partie de journée, on aurait dit qu'il avait envie de me défoncer.

J'éclate de rire.

- T'es vraiment le pire des cons. Ceci dit, ça lui fait un peu les pieds, c'est pas plus mal.

- Quand je lui ai dis que c'était une blague, il a dit que j'étais un enfoiré, il ricane.

- Tu m'étonnes...

La dernière heure de vol se passe de nouveau sous le signe de la rigolade. Cela fait du bien de se détendre un peu après deux jours où je me suis pris la tête. Quelques minutes avant d'atterrir, je me plains d'avoir froid. L'idiote que je suis a oublié de prendre un pull dans ma valise, et Adam m'a donc proposé de mettre sa veste. Me voilà donc à traverser l'aéroport avec une veste Pramac Racing sur le dos. En attendant nos bagages, j'aperçois Léna, Fabio et Tom qui s'avancent vers nous.

- Alors, ce vol ? Léna me demande en nous rejoignant tandis que Fabio et Tom restent quelques mètres plus loin.

- J'en peux déjà plus de voir sa tronche, j'ironise en désignant Adam.