Tempting the thunder of Cervera [Marc Márquez]

17. Don't fall for him

Ella

Nous voilà de retour de chez le médecin. C'est sans surprise que le trajet s'est passé dans le plus grand des silences. Lâchés dans la maison, Stitch et Shira sont les deux seuls qui sont contents ici. Ils courent de partout avant de s'arrêter pour se chamailler. Marc file dans sa chambre sans un mot, ayant sans doute besoin d'être seul. Alex s'éclipse à l'extérieur pour passer un coup de fil à son père, donc me voilà seule avec José.

- Ils sont aussi dissipés et excités que vous, je lui donne un coup de coude en désignant les chiens.

- Je ne suis pas comme ça, il s'offusque.

- Bien sûr que si.

- Je suis vexé, il m'annonce et j'éclate de rire. Je vais me venger. Marc ne viendra pas à ton secours maintenant, donc il est temps de savoir enfin ce que vous faites dans ces chambres d'hôtel, il sourit.

Je lève les yeux au ciel. J'ai envie de gifler celui-ci aussi.

- Tu n'as donc que ça à faire...je réponds d'un air blasé.

- Je suis simplement quelqu'un de curieux, il corrige. Je sais qu'il y a un truc entre vous, j'attends juste une confirmation.

- C'est vrai, y a un truc, j'avoue et il s'apprête à sauter de joie. Un putain de contrat de fake dating, espèce d'idiot.

Sans lui laisser le temps de répliquer, je me dirige vers la buanderie. Bien entendu, il me suit.

- Tu es sérieuse de me laisser en plan comme ça ? Il semble faussement vexé.

- Je n'ai pas le temps pour ta paranoïa, je mens. Et puis, j'ai du linge à étendre. Je ne compte pas m'habiller en Marc Márquez tout au long du séjour.

Il pouffe de rire derrière moi.

- Ah bon ? C'est dommage, ça t'allait bien.

Je lève les yeux au ciel même s'il ne peut pas me voir. Ils commencent tous à me fatiguer dans cette maison. Je ne prends pas la peine de répondre et entre dans la pièce où se trouve la machine à laver. En m'accroupissant devant l'appareil, je vois que José est encore là.

- Tu comptes me regarder étendre mes sous-vêtements ou comment ça se passe ? Je lui demande cash et il éclate de rire.

- Non, ce n'est pas ce qui m'intéresse. En fait, j'attends que tu craques et que tu m'avoues le vrai truc, il me fait un clin d'œil.

- Le seul truc que tu vas avoir quand je vais craquer, c'est une gifle je pense, je déclare sans le regarder en sortant le linge de la machine.

Il éclate de rire de nouveau.

- Ok, ok, je m'en vais, il lève les mains en l'air innocemment avant de tourner les talons.

Je secoue la tête en rigolant toute seule. Même s'il est lourd, il faut admettre qu'il est drôle. Heureusement qu'il est là d'ailleurs, parce que l'ambiance dans la maison serait clairement morose sans sa présence, étant donné le contexte actuel. Une fois les habits sortis de la machine, je m'attelle à les étendre. J'essaie de mettre mes sous vêtements sur le fil du milieu, afin qu'ils soient légèrement cachés par les autres habits.

Lorsque je retourne dans le salon, Alex et Jose sont sur le canapé. Ils regardent la télé, qui passe visiblement un documentaire espagnol sur les dauphins. Je manque de m'étrangler de rire lorsque je vois à quel point ils sont subjugués par la télé.

- Mais qu'est-ce que vous faites ?

Ils sursautent, et j'éclate de rire.

- Quoi, tu n'aimes pas les dauphins ? Ils sont trop beaux ! Alex se justifie.