16. I swear you'll rise again

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Bonsoir ♥️ pour bien finir le week-end, un chapitre un peu en roue libre d'émotions 😅 je voulais le poster ce soir parce que je passe le TOEIC ce jeudi et je n'aurais sans doute pas le temps d'écrire. Bon grand prix d'argentine au passage !
Enjoy 💕

Playlist :
- How to save a life / The Fray
- Solo / Iyaz
- Down / Jay Sean
- Carry you home / Tiësto ft. Aloe Blacc & Stargate

Ella

Me voilà entrain de défaire ma valise dans la chambre d'une maison à 10 millions d'euros à Madrid. Ce n'était absolument pas ce qui était prévu initialement. Dès lors que j'arrivais en Espagne, je devais prendre un dernier vol pour aller à Marseille et rentre à Aix. Mais étant donné que Marc s'est plaint de sa vision sur le chemin du retour, me voilà obligée de rester ici. Tout ça à cause de ce foutu contrat de merde. Bien entendu, je n'avais pas prévu de prendre des affaires pour rester une semaine de plus en voyage, alors je n'ai quasiment plus rien de propre. Je sors de la chambre en soufflant et tente de trouver quelqu'un pour lui demander où se trouve la machine à laver. J'hallucine complètement de cette maison totalement immense et magnifique. En allant voir Léna après qu'elle ait emménagé avec Fabio, je trouvais déjà leur maison grande et belle. Mais celle des Márquez est clairement un niveau au dessus. Dans la cuisine, qui brille plus que mon avenir soit dit en passant, je vois Alex entrain de préparer à manger. Il relève la tête vers moi et me sourit.

- Marc est à la douche, il m'informe.

- Je ne cherche pas Marc, je secoue la tête. Est-ce que tu pourrais m'indiquer où est la machine à laver ? Je n'ai quasiment plus rien à me mettre.

- Bien sûr, il hoche la tête en m'incitant à le suivre. Tu veux que j'aille demander à mon frère de te prêter des vêtements ? Je t'en aurais bien donné, mais ceux de Marc seront plus à ta taille, il rigole.

Je réfléchis dix secondes.

- Ce n'est pas trop comme si j'avais le choix...je soupire.

Et surtout, ce n'est pas comme si ça n'était jamais arrivé, ma conscience se moque. Il m'a déjà prêté un t-shirt quand on était à Madrid, alors on est plus à ça près. Je retourne dans l'une des sept chambres qui m'a été attribuée pour le séjour afin de m'emparer de mes affaires à laver. Je refais le trajet en sens inverse, et une fois la machine lancée, je retourne dans la cuisine.

- Je suis allé demander à Marc qu'il te prête des habits, tu peux aller le voir. Sa chambre est celle qui est au bout de ce couloir là, sur la gauche, il me désigne le couloir derrière moi.

Aller le voir dans sa chambre ? Je vais très certainement me faire remballer. Il a passé tout le trajet de Jakarta à Abou Dabi puis d'Abou Dabi jusqu'ici à faire la tête. Il n'a quasiment pas décroché un mot, ce que je peux comprendre évidemment au vu de la situation. Néanmoins je pense donc qu'il n'a probablement aucune envie de me parler, et aller le voir dans sa chambre pour lui demander de me prêter des habits va certainement le saouler. Je remercie tout de même Alex et me dirige vers le couloir qu'il m'a indiqué. Je toque à la porte se trouvant sur la porte, le cœur battant. Je suis énervée contre moi-même d'être tout le temps sur le qui vive et d'appréhender chaque moment où je dois lui parler. La porte s'ouvre sur le pilote espagnol qui porte un bas de survêtement noir et un t-shirt gris. Ses cheveux noirs semblent visiblement encore humides et certaines mèches lui tombent devant les yeux avant qu'il ne les remette en arrière d'un geste de la main. Ses yeux sombres me scrutent d'un air fatigué, et il se décale pour m'inciter à le rejoindre.

Tempting the thunder of Cervera [Marc Márquez] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant