Quatre [TERMINÉE]

Chapitre 7: Ilona

J'avais rapidement enfilé un legging noir, un t-shirt blanc, une brassière de sport confortable et des baskets bien plus adéquates pour l'entraînement que je m'apprêtais à subir. Pendant que la fausse rousse tentait par tout les moyens de m'apprendre à jongler, une chose que je serai toujours incapable de faire à cause de ma grande maladresse, on était venu nous chercher pour que nous nous changions une nouvelle fois. En effet, la deuxième partie de la journée était réservée à des entraînements.

J'entendis toquer à ma porte et je couru ouvrir tout en tentant de m'attacher les cheveux. Sauf que ce n'était pas une très bonne idée puisque mon orteil heurta le coin de la table, et je manquai de peu de m'écrouler au sol. J'ouvris avec une grimace de douleur. Derrière la porte se trouvait la mexicaine que j'avais draguée. Je me mordis la lèvre, si ma blessure à l'orteil n'était pas déjà un signe clair signifiant que cet entraînement allait mal se passer, celui-ci l'était encore plus. Elle me dévisagea longuement avec ses beaux yeux verts profonds. Elle ne portait pas son uniforme simplement un short, une brassière noir et une casquette d'où sortaient une queue de cheval parfaitement faite, très différente de la mienne. Cette tenue laissée apparants ses muscles saillants et de nombreuses cicatrices blanches.

-Désolée pour la dernière fois. me suis-je excusée.

-Mieux vaut tard que jamais, soupira-t-elle, mais je vous pardonne. Bon c'est moi qui vais m'occuper de vos entraînements. Je me présente Bianca Alves, je suis dans mon pays général de division, mais ici lieutenante. Comme nous allons travailler régulièrement ensemble, soit tous les jours...

-Tous les jours ! coupe ai-je. Non pas que votre présence me dérange. Mais je vais devoir m'entraîner tous les jours !

-Je vous remercierai de ne pas me couper la parole. répondit-elle légèrement en colère avec un fort accent qui apparut. Mais oui vous vous entraînerez tous les jours. Je disais donc comme nous allons nous voir régulièrement je vous autorise à m'appeler par mon prénom.

-Merci et vous n'êtes pas obligée de me vouvoyer.

-Très bien, maintenant suivez-moi nous allons courir sur la plage. À l'avenir tu seras peut-être autorisé à le faire seule ou en compagnie des autres élus, ainsi que les entraînements physiques, mais les entraînements au combat et ceux avec tes pouvoirs doivent impérativement se faire en ma présence. dit-elle avec un regard ferme.

-C'est d'accord et pour aujourd'hui les entraînements physiques seront-ils en compagnie des autres ? Et pourquoi des entraînements de combat ?

-Non, tout comme ceux de demain. Nous allons d'abord tester vos aptitudes physiques pour vous trouver un entraînement à votre niveau. Et si on vous entraîne aux bases de combat, c'est pour parer toute éventualité sur le terrain à l'avenir.

Je lui répondis par un hochement de tête et la suivit dans le dédale de couloirs. Des bases de combats, je me voyais mal me battre au corps à corps contre quelqu'un. Mais si un jour il s'avérait que je ne pouvais pas me servir de mon pouvoir contre un ennemi, il fallait tout de même que je sache me défendre. Enfin nous atteignirent la grande porte automatique qui avait vu sur la mer et un petit port où n'était amarré que deux bateaux. Bianca me fit signe de la suivre et elle me dit qu'elle se calerait sur mon allure. Pour commencer on allait parcourir un petit kilomètre, ce qui ne me semblait pas être petit. Cela me fit beaucoup de bien après cette conférence de presse en compagnie de journalistes plus ou moins amicaux. Les vagues produisaient un bruit apaisant, mais en bonne hyperactive la course parvenait tout de même à m'ennuyer alors même si j'avais le souffle court, je décidais d'entamer une discussion avec la lieutenante.

-Ça fait longtemps que vous êtes ici ?

-Ça va bientôt faire deux ans. Je fais partie des anciens, la base a été rouverte il y a deux ans et demie, pour vous, avant cette basse était japonaise et ils l'ont abandonnée peu après la seconde guerre mondiale. Seul le bâtiment principal est d'origine. dit-elle sans être essoufflée le moins du monde par cette course. Mais dis-moi si tu es capable de parler c'est que l'on peut aller plus vite ?