Chapitre 18: Liam

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Je voyais une jeune femme brune se servir une grande quantité de céréales tout en rigolant aux blagues d'un jeune homme aux cheveux noirs comme la nuit.

-Elle a retrouvé toute sa bonne humeur. dit Ilona. Et le cliché français semble être en un seul morceau.

-Oui, ça fait du bien de les retrouver.

James et Élise passèrent la porte vitrée toujours en riant. Une fois arrivé à notre hauteur James se stoppa.

-Il paraît que je vous ai manqué ? Ou du moins inquiété.

Je lui souris et me levais de table. Je le pris dans mes bras, moi aussi j'avais eu peur de le perdre, il était mon seul meilleur ami. Je sentis qu'Élise prit le plateau de James, pour que celui-ci m'entoura de ces bras forts.

-Tu nous a fait peur.

-Je sais et j'en suis désolé.

Je le lâchais et le regardais une nouvelle fois, il semblait juste un peu fatigué, mais rien de plus. Pas de signes de blessures, juste de la fatigue, et nous étions tous fatigués. Ilona se leva elle aussi de table, et voulut elle aussi lui faire un câlin. Mais elle trébucha à cause du pied de la table en bois brun et tomba dans les bras de James ce qui le fit bien rire. Pendant le petit déjeuner moi et Ilona n'avons pu nous empêcher de demander à James ce qu'il avait vécu. Et je fut horrifié en apprenant ce qu'il avait subi, paralysie progressive, inhibition de ses pouvoirs, visions horrifiques qu'il ne voulait pas nous décrire pour ne pas nous effrayer, épuisement, et fièvre. Je n'avais pas envie de subir un jour ce qu'il venait de traverser, et je me promis de faire attention, même si ce n'était pas suffisant. Nous avons également appris à James ce que nous savions de nouveau. Les démons et d'où il provenait, comment on pouvait les neutraliser, et l'histoire contait pas Samaël à Élise.

-Il est tordu ce type, enfin ce fils du diable. Au moins on a les réponses à nos questions, il y a du positif. conclu-t-il avec un léger sourire, car durant le récit d'Ilona il avait perdu sa bonne humeur matinale.

-On va probablement avoir une réunion avec le général et le maréchal. soupira Élise en reposant sa tasse de thé vert.

-Comment tu le sais ? demandai-je surpris par cette information.

-Alors tout d'abord, après chaque mission ou événement important ils nous convoquent en salle de réunion, ensuite c'est certains qu'ils vont vouloir discuter avec moi et James. Et enfin le général vient nous voir. finit elle en montrant de la main la porte qui s'ouvrait une nouvelle fois.

-Pourquoi voudraient-ils vous parler à tous les deux spécifiquement ? demanda Ilona.

-Parce que James est un boulet et que je m'endors trop vite à ses côtés.

Je la regardais sans comprendre, puis me tournais vers James espérant obtenir une réponse, mais tout ce qu'il fit c'est se lever, et serrer la main du général, une chose qu'il ne faisait jamais d'ordinaire.

-Bonjour général Windsor, sourit-il.

-Bonjour, Mr Mills, ravis de voir que vous allez mieux.

Le général semblait épuisé sous ses petits yeux noirs se trouvait des cernes, signe qu'il avait peu dormi. Je décidais alors de faire profil bas comme toujours, même si je le connaissais depuis longtemps maintenant, il m'effrayait encore. Malgré tout, son uniforme était comme toujours propre et impeccable. Il regarda nos plateaux pas encore terminé, puis nous scruta les uns après les autres.

-Dès que vous aurez finis de manger, venez dans la salle de réunion on discutera de tout ce qu'il s'est passé hier.

Sans un mot de plus il repartit, descendit la petite butte d'herbes qui menait à cette table et il ferma la porte derrière lui. Je le vis prendre un plateau vide sur une table, à l'intérieur de la cantine encore bien remplie, où se trouvait également le maréchal russe Petrov qui semblait l'attendre. Tous deux partirent ensuite ranger leurs plateaux et ils quittèrent la cantine.

Quatre [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant