Quatre [TERMINÉE]

Chapitre 15: Ilona

Quatre jours se sont écoulés depuis notre arrivée chez les Smith. J'étais assise dans le van aux vitres teintées qui devait nous déposer sur la piste d'atterrissage la plus proche de notre position. Finalement les militaires avaient trouvé un avion de substitution, et tout le monde s'était remis de ces blessures physiques, y compris mes amis et moi même, seulement pour Bianca je n'en avait pas la moindre idée. En revanche, pour les blessures psychiques, c'était autre chose. Liam s'était beaucoup confié à Shannon et je savais que cela l'avait beaucoup aidé, puisqu'au fil des jours il avait retrouvé son petit sourire. Pour Élise et James je n'en avait pas la moindre idée, aucun d'eux n'en parlaient, et ils avaient passé leurs journées ensemble et avec la malicieuse Hélène. Hélène qui n'avait cessé de raconter des histoires gênantes sur sa grande sœur au Français qui prenait un malin plaisir à se moquer gentiment de sa compagne ensuite. Mais celle-ci était revancharde, et connaissait déjà James très bien, alors elle aussi était au courant de quelques anecdotes gênantes concernant le leader de notre petit groupe d'élus. Pour moi cela dépendait, autant le jour tout allait bien, je ne pensais pas aux événements de Brooklyn, mais la nuit en revanche c'était une autre histoire, je ne cessais de revoir les scènes en boucles, et d'entendre les mêmes sons, ces cris, ces explosions... Bref mes nuits étaient hantées par ces souvenirs qui se transformaient en véritable cauchemar.

Finalement nous arrivâmes sur le tarmac où malheureusement nous attendaient une horde de paparazzis. Le général Windsor qui nous ouvrit la portière du van nous ordonna de monter le plus rapidement possible dans l'avion, ce qui plut grandement à l'élue de feu qui avait rapidement perdu sa bonne humeur et son visage souriant en apercevant ces oiseaux de malheur comme elle s'amusait à les appeler. L'avion me sembla plus grand que l'ancien, il avait la même couleur que l'ancien et j'était bien incapable de définir en quoi, en dehors de sa taille bien évidemment, il était différent de l'ancien. Nous étions montés rapidement dans l'oiseau de métal, mais les nombreux photographes avaient réussi à prendre des photos puisque j'étais éblouis, et que en m'asseyant sur un siège, je m'assis en faite sur James qui s'insurgea sur ma maladresse. Je me relevais rapidement, les yeux encore fermés à cause de mon éblouissement que le Soleil n'avait pas arrangé, et je trébuchais malheureusement contre ce qui avait dû être le pied d'une table. Je m'étalais sur Liam, qui le pauvre lâcha un petit cri de surprise et de douleur. Heureusement des bras m'aidèrent à me relever et à m'asseoir sur le siège vide qui restait. Je me frottais les yeux énergiquement et pus enfin les rouvrir. James était en proie à un fou rire incontrôlable, Élise en face de moi tentait en vain de la calmer en lui donnant des petite tape gentille sur son bras gauche, et Liam à ma droite semblait s'inquiéter pour moi, comme toujours. Je regardais enfin la personne qui m'avait aidé, c'était selon moi la personne la plus belle de tout les temps avec son visage fin, ses beaux cheveux noirs ébènes qui était pour une fois lâche et ses yeux perçants aussi noir et brillant que l'onyx. Je me mis immédiatement à rougir, de gènes et de bonheur de la revoir enfin. Je remarquais qu'elle me détaillait du regard mais aussi qu'elle devait attendre une réponse à une question puisque un silence venait enfin de prendre place et l'élue de feu me faisait ce petit signe de tête qui signifiait que je devais dire quelque chose.

-Euh excuse moi qu'à tu dit ?

James pouffa de rire et cette fois la brune à ses côtés lui donna un grand et violent coup dans les côtes. Il la regarda surpris et se tut immédiatement après avoir lâché un petit cri de douleur.

-Je te demandais si tout allait bien, j'ai cru que tu faisais un malaise. me répondit-elle en ignorant magnifiquement James qui retenait un autre fou rire qui disparut presque immédiatement quand il vit le regard assassin de sa compagne.

-Oh. Je vais bien ne t'inquiète pas, les flashs des appareils photos m'ont juste ébloui.

Elle sembla soulagée, et souffla discrètement.