4: Lettre(s) Secrete(s)

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Au petit matin, je me rendais à l'agence et le directeur me remit une lettre qui ne venait certainement pas de lui, elle était anonyme. De qui cela pouvait-il venir ? Était-ce un admirateur secret ? J'allais le découvrir, et sous peu. Je pris la paire de ciseaux à côté de moi, qui me servait à découper le cadre de mes photos déjà imprimé, et m'en servis comme ouvre-lettres. Je sortais le petit papier plié en oubliant que je n'avais pas encore acquis totalement la langue japonaise. Heureusement pour moi, le directeur savait parler ma langue et me dicta le message ; ce dernier disait de me rendre dans le temple Fushimi-Inari demain, avant l'aube.

Pendant toute la journée, je fus préoccupée par ce que je venais de recevoir quelques heures auparavant, ce qui m'empêchait de travailler correctement. Toute la nuit j'avais eu des cauchemars et de violentes visions plus qu'habituelles ce qui n'arrangeait pas les choses.

Vers dix-huit heures, j'avais fini le boulot, je rentrais donc dans mon appartement payé par le directeur et fis mon dîner composé de sushis et d'autres plats traditionnels du Japon. Je me régalais ! Pendant que je me nourrissais je réfléchissais, si oui ou non j'irais au temple le lendemain.

Après de longues réflexions, le matin, dans mon lit, j'eus un mauvais pré-sentiment sur ce mystérieux rendez-vous. Occupée par le travail, je ne pus m'y rendre. Le soir alors que j'allais me coucher quelqu'un toqua violemment à la porte donc je décidai d'ouvrir, retissante, mais ne vis personne. Surprise, je regardais partout aux alentours pour tenter d'apercevoir le responsable de cet acte, toujours personne. Excédée, je claquais la porte pour ensuite retourner dans ma chambre, lorsque mes yeux se posèrent sur un simple bout de papier posé sur mon lit. Je pris ce dernier, les mains tremblantes et mes yeux se remplirent de larmes. Qui m'en voulait autant pour me causer tant d'ennuis ? Comment cet individu a-t-il trouvé mon adresse ? Après tout je n'avais fait de mal à personne...

Je ne m'éternisais pas sur ce sujet et allai me coucher.

Quand je fus réveillé, je décidai de lire le message qui m'était destiné et le lus, il était cette fois écrit en anglais ce qui me permit de le déchiffrer sans problème. Je compris, à cet instant que j'étais surveillée et observée en permanence et que je devais me méfier de mes faits et gestes. L'expéditeur me redonna un nouveau rendez-vous, à la même adresse, le temple de Fushimi-Inari, je refusais d'y aller et me préparai pour partir à mon lieu de travail. A mon bureau, je recevais à nouveau une des fameuses lettres de mon expéditeur où il y avait écrit, noir sur blanc, "je te vois, je sais où tu résides et je sais ce que tu fais. Si tu décides de contacter la police, tous tes proches, mourront devant des yeux". La dernière phrase tournait en boucle dans ma tête, en particulier l'avant dernière partie "tes proches". Que cela voulait-il dire ? Mes proches ? Ils étaient tous mort. Malgré ça, je restai pétrifiée jusqu'à ce qu'une nouvelle vision apparaisse dans mes yeux, j'étais horrifiée de revoir l'accident de voiture et le décès de mes parents.

Le soir je rentrai, et traumatisée par les évènements j'allai directement me coucher, sans même manger un bout de quelque chose.

Nouveau Depart. (Terminer)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant