PDV Leslie.
Après des heures qui me semblaient interminable, on venait d'atterrir sur le sol français. En sortant de l'aéroport, visiblement, on nous attendait déjà vu que Bella s'est précipité pour embrasser deux personnes assez âgés.
Je les salue à mon tour avant de monter dans leur voiture. Au passage, c'était les parents de Monique. Mon père m'a expliqué qu'on ira quelques jours chez eux avant d'aller chez Monique.
Honnêtement, ce n'était pas trop mon problème, ils font ce qu'ils veulent moi je m'en fous. Je me sentais déjà étouffer. J'avais juste envie de retourner déjà mais, c'était pas pour maintenant.
Alors qu'on roulait, je remarquait vraiment la différence. J'étais belle et bien loin de mon pays, les rues d'ici étaient différentes, les immeubles et les gens l'étaient tout autant. C'est vrai qu'il y avait quelques noirs mais bon, ils semblaient juste noirs de teint mais français par leur habillement et tout. Même les chiens semblaient vraiment français, ce qui m'énervait d'avantage.
Je laisse échapper un soupir qui je n'imaginais pas être fort, vu que Bella me lance un regard d'incompréhension. Je la regarde pas longtemps et tourne mon regard vers mon phone, c'était mieux que de voir des chiens aboyer avec classe.
On arrive enfin. Toute la famille nous attendait. Ils se présentaient tous à nous. Il y avait, que Mélanie, Rachel les soeurs de Monique et Fabien, Brice ses frères. Ils étaient accompagnés de leurs enfants.
La table était déjà installé en terrasse. Ils nous ont demandé de monter nous changer. Je suis montée avec Bella jusqu'a dans la chambre qu'elle occupait chez ses grands parents.
- apparemment, t'aime me coller. Me dit cette dernière avec le sourire une fois on arrive dans sa chambre.
- la ferme! Dis-je en étant pas d'humeur à plaisanter.
J'avais qu'une seule envie, celle de retourner dans mon pays et de retrouver mes Nike ( ailles braisées).
- hé ! Ici on est chez moi donc, je t'humilie quand je veux, t'embarasse comme je veux. J'appelle mes potes et on te défonce. Je ne suis pas là pour supporter tes humeurs à la con! Me menace la white en s'approchant de moi.
J'ai l'impression qu'elle m'a oublié. Qu'elle a vite oublié que je suis du genre têtu.
- ha wai? Dis-je comme pour la défier.
- oui. Donc, fais gaffe ! Finit-t-elle par me dire.
Grosse erreur. Elle ne devait pas me dire ça. Je crois que je vais bien m'amuser au final.
PDV Bella
J'enfile assez rapidement une robe et laisse Leslie se changer à son tour.
Je le savais, elle était juste cool à cause de sa famille. Je m'attendais à quoi , qu'elle me sourit comme au Gabon, qu'elle me regarde gentiment ou me parle pareillement ? Ben non, les noirs, fin Leslie, parce que les autres sont cool, est juste comme elle est.
Je pars rejoindre mes petits cousins et ma famille à table. Ils m'avaient trop manqué. On était tous à table et on attendait Leslie pour commencer.
Comme celle-ci sort, elle avait déjà mis son pyjama pendant que les autres attendaient normalement de se coucher pour le faire. Elle était en plus pieds nus.
- tu vas rester pieds nus? Demande Fabien à Leslie.
- oui j'aime bien rester ainsi. Répond-t-elle simplement.
- ça c'est bien vrai. Dis-je à l'unisson avec Eric et ma mère.
Tous se mirent à rire et Leslie s'approchait de moi. Attends pourquoi elle venait vers moi?
C'est une fois que je la vois venir s'asseoir à côté de moi que je m'aperçois que c'est la seule place qui restait.
Je la vois être dégoûté de se trouver là, et ça me fit rire de la voir ainsi. Je ne me gène pas à le lui montrer d'ailleurs. Mais, elle me lança un sourire canaille à son tour.
À quoi elle pense encore celle là ? De toute les façons je m'en fiche, elle ne peut rien me faire ici.
On a tous commencé à se servir. Il y avait un bruit pas possible, tout le monde parlait en mangeant. Pendant que je racontais mon séjour au Gabon à mes tantes qui rêvaient déjà d'y être, Leslie elle, parlait du match de la Croatie face à la France en coupe du monde avec mes oncles. Pour elle, la France ne méritait pas de gagner en disant que le match était truqué.
Pendant que je mangeais, je suis restée interdite un moment, Leslie venait de poser sa main sur ma cuisse. Quand je me tourne vers elle, elle sourit tout en se disputant toujours avec mon oncle qui n'était pas de son avis. Je retire sa main mais, elle la replace aussitôt. J'essaye de la retirer une nouvelle fois mais, elle la presse trop fort sur ma cuisse que j'ai peur d'avoir des rougeurs.
- tu n'a plus faim chérie? Me demande ma tante Rachel en voyant que mes deux mains se tenaient en bas de la table, sans savoir que je luttant contre celle de Leslie.
Je voulais faire une scène mais, ça sera mal vu que tout le monde.
- si si. Dis-je en recommençant à manger toute en répondant à leurs questions.
Sans la regarder, je sais qu'elle sourit fière d'elle. Sa main n'était plus que posée sur ma cuisse mais, elle commençait à la remonter doucement jusqu'à mon entrejambe. Je tentais de la regarder pour l'inciter à arrêter mais, elle me regarde en affichant un sourire sur le côté, avant de retourner sa tête vers mon oncle, qui lui, commençait à bouillir à cause des arguments que Leslie utilisait pour lui prouver que la France ne méritait pas cette coupe.
Arrête je t'en pris. Dis-je dans la pensée. Si seulement elle pouvait m'écouter, et même si c'était le cas, je suis sûre qu'elle ne devait pas s'arrêter. Elle remonte lentement ma robe en faisant entrer sa main. Je rougissais de gêne, mes joues brulaient et Leslie semblait tellement concentré dans sa discussion qu'on ne pouvait pas imaginer ce qu'elle faisait sous la table. Je n'arrive pas à croire qu'elle ose me faire ça devant tout le monde.
Je sens ses doigts me caresser ma partie intime au travers du petit tissu qui les séparait. Je mouille c'est une évidence mais, elle ne s'arrête toujours pas. Je ne peux plus le supporter. Je tente encore de lui attraper le poignet en la regardant. Mais elle sourit et tente de franchir la dernière barrière et là, elle est au contact de mon clitoris.
- excusez-moi ! Criais-je en camouflant un gémissement toute en me levant d'un coup.
Tous me regardaient comme si j'étais une folle.
- tout va bien bel? Me demande cette folle de Leslie faussement interressé avec son sourire sur le côté.
- je...je suis juste fatiguée. À demain. Dis-je à tout le monde avant de me retirer de table et de me précipiter dans la chambre.
PDV Leslie
- le voyage a dû l'épuiser. Dit mon père en souriant.
Tout le monde recommençait à parler tout en mangeant.
Mon père lui, commence à me parler par le regard. " Qu'est-ce que tu as encore fait?" Me demande son regard. " Rien elle a dit qu'elle est fatiguée" répond le mien. Oui oui, ils nous arrivaient souvent de se parler ainsi.
- je...je suis juste fatiguée. À demain. Dis-je en rentrant dans la chambre pour me moquer de Bella qui elle, était en train de manipuler son téléphone.
- tu trouves ça drôle c'est ça ? S'énerve cette dernière en se levant pour se tenir debout devant moi.
- très drôle. C'est pas toi qui disait...Humm..ha wai...je t'humilie et t'embarrasse...blablabla.
- tu vas me le payer. Me dit-elle avec un regard qui était sensé me faire peur. Sans blague.
- c'est ça très drôle, avoue que tu as aimé oui. Dis-je en souriant.
Elle ne répond pas et part s'allonger énervé. Bon en la voyant autant énervé , je me rends compte que peut-être j'ai fait fort mais bon, elle m'a provoqué.
Je pars m'allonger à mon tour. Mais, j'ai un pincement au cœur en la voyant ainsi. Mais qu'est-ce que je dis? Je m'en fous. Les blancs et leur humeurs à la con. Moi c'est pas mon problème.
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RACISTE ? NONNN ( En Réécriture)
HumorBella 17ans, est une jeune européenne qui ne supporte pas la présence des noirs, même si devant ses amies et sa famille , elle ne laisse rien paraître pour pas être traité de raciste. Leslie 18ans, est une jeune africaine qui elle par contre, ne sup...