*Chapitre 25*

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Il n'a donc pas conscience à quel point je le veux ? Il se colle à moi le plus possible. La pluie a cessé. Nous sommes tous les deux trempés jusqu'aux os.

-Je suis désolé...je suis désolé...mon ange,excuse moi...

Attend, comment il m'a appelé ? Mon...mon ange. Je n'arrive pas y croire. Je m'emballe, mon coeur s'emballe, tout en moi s'emballe. Mes joues sont en feu et je tremblote légèrement. Pourquoi est ce que je suis dans un tel état ?

-Quoi ? Qu'est ce que tu as dit ?

- Excuse moi...

-Oui oui mais après ça ?

-Mon ange, dit il faiblement comme s'il faisait une erreur.

Je prends ses joues dans mes mains et regarde ses yeux d'un bleu si pur. Je veux l'embrasser mais j'ai peur. Est ce qu'il m'aime ? Moi je le sais, je l'aime d'un amour à rendre dingue. Une passion si forte que je peux lui pardonner toutes les atrocités qu'il pourrait me faire si simplement il dit qu'il m'aime. Et s'il lui arrive quelque chose, que quelqu'un lui fait du mal, je suis prêt à faire des horreurs pour qu'il ne lui arrive plus jamais rien. C'est peut-être un amour maladif, mais c'est mon centre, mon pilier. Et que son amour est le seul que je veux recevoir, le seul avec lequel que veux vivre, le seul que je veux dans ma vie. S'il ne me le rend pas, je sens que vais devenir fou. Malade.

-Est ce que tu m'aimes ?

Noam me regarde avec de grands yeux puis les ferment doucement en se rapprochant de moi. Sa bouche n'est plus qu'à quelque centimètre de ma mienne. Je ne veux pas qu'il me le dise comme ça? Je tourne la tête et ses lèvres se posent sur ma joue mouillée. Il se recule de surprise les yeux grands ouverts.

-Je veux que tu me le dises à la place de me le montrer. Je veux en avoir le coeur net.

-Je t'aime Ethan ! Je t'aime depuis un moment, j'ai juste eu du mal à m'en rendre compte. Et toi ?

-Imbécile, tu sais déjà que je t'aime depuis longtemps !

Je me mets à rire, c'est plus fort que moi.

-Est ce que peux t'embrasser maintenant ?

Sans lui donner de réponse je fonce sur ses lèvres et les embrasse tendrement. Putain, elles m'avaient manqué. Nos langues na tardent pas à se toucher. Notre baiser devient endiablé. C'est si bon ! On se détache lentement l'un de l'autre. Ses joues sont rouges et je pense que les miennes le sont aussi.

-Ethan...est ce que...est ce que tu veux devenir mon...mon petit ami?

Je suis surpris, c'est sorti de nul part.

-Oui ! Bien sure que oui. Milles fois oui ! Je te veux pour moi !

Il rigole. Son rire est une douce mélodie à mes oreilles. Ses cheveux ébènes complètement mouillés tombent un peu devant ses yeux qui sont mi-clos. Il est si beau quand il rit. Il est a bout de souffle.

-Tu te moques de moi mon homme ?

En un coup, il s'arrête de rire et me regarde complètement surpris.

-Quoi ? Je n'ai pas le droit de te donner un surnom?

-Euh...Si si

Je lui souris de nouveau. Si mignon.

-Mon ange...est ce que tu veux venir chez moi ?

-Tu me poses vraiment la question ? Tu crois sérieusement que je vais dire non, rigolais je

*Ellipse du trajet*

Sa maison est petite et chaleureuse. Un chemin de galets mène devant une porte rouge. Il entre une clé dans la serrure et la tourne. Il a à peine mis un pas à l'intérieur qu'une petite femme aux cheveux ondulés lui attrape l'oreille et lui crie dessus.

-Noam Sacha Frédéric Vanberg, pourquoi ne revenez vous que maintenant alors que cela fait plusieurs semaines que j'attends votre venue ? Et puis pourquoi venir trempé, tu sais que tu attrapes facilement un rhum ?

Je regarde la scène se dérouler sous mes yeux. C'est hilarant , Noam est complètement abasourdi par la situation. Il ne comprend plus rien. La dame commence à lui enlever un par un tous ses vêtements. En quelque seconde, mon homme se retrouve en boxer en plein milieu du petit salon et ses mains couvre sa virilité. Cette petite dame doit être sa tante.

-Je vais te chercher des vêtements secs. Petit imbécile, murmure-t-elle.

Je me rapproche doucement de lui en voyant qu'il commence à grelotter. Je veux le prendre dans mes bras mais Noam me repousse gentiment en me faisant remarquer que je dégouline de partout. C'est vrai, j'avais presque oublié que moi aussi j'ai passé un long moment sous la pluie.

-Tu devrais aussi te déshabiller avant d'attraper froid, me dit il

-Comment tu veux que j'ai froid avec la vision que j'ai ? Tu me donnes chaud Monsieur Vanberg.

Ses joues prennent une couleur rosée sur sa peau blanche comme un linge. Je pose délicatement ma main sur l'une d'elle et rapproche mon visage. Plus que quelque centimètre avant de gouter ses lèvres sucrées.

-Je suis de retour et temps que j'y suis tu devrais aller ranger ta cham, s'arrête-t-elle soudainement en nous voyant.

Je me recule brusquement de mon petit copain pour laisser une distance de sécurité. Distance que je n'aime pas du tout. La petite dame me scrute des pieds à la tête avec un air amuseur. Elle se met tout à coup à taper des mains en poussant un petit cri stridant.

-C'est toi, c'est toi que j'ai vu en début d'année! Le colocataire de Noam! Et vu que tu allais l'embrasser, je suppose que vous êtes en couple.

Je suis surpris qu'elle se rappelle de moi. De mon côté, je l'avais complètement zappé. Je regarde mon homme qui à baissé la tête face et qui est devenu encore plus gêné. Comme je vois qu'il ne va pas lui répondre, je me décide de le faire et de lui confirmer la supposition. Suite à ma réponse, elle place ses points sur ses hanches et regarde intensément son neveu.

-Alors, tu vois que j'avais raison de me faire des films et de te pousser à accepter sa proposition! Tu dois m'écouter plus souvent imbécile, rigole-t-elle. Maintenant va prendre ta douche et donne des habits propre à ton petit copain.

Il m'a changé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant