𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏

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Une semaine est passée depuis la mort du hibou, qui à ce moment n'avait que 21 ans.

Akaashi n'avais pas oser regarder ou écouter plus d'informations à propos de la mort de celui-ci mais il était heureux.

Heureux que la dernière vue qu'il à eu de son "meilleur ami" est celle d'un Bokuto souriant, fier, heureux d'avoir gagné un autre match.

"Je vivrai jusqu'à 130 ans minimum !"

Ces mots que Bokuto lui avait dit résonnaient encore.

Pourquoi lui ?

Pourquoi fallait-il qu'il succombe à cause de je ne sais quoi ?

De nombreuses questions se bousculaient dans la tête du noiraud et ils ne savaient pas quoi penser.

Bref, il ne devait pas pleurer alors qu'il faisait ses courses.

Surtout dans un rayon remplis de gens dont une femme étant apparemment hypnotisé par le jeune homme.

Enfin Keiji ne faisait que ressentir son regard et avait simplement jeté un coup d'œil, il était trop occupé à choisir entre des pommes rouges ou des pommes vertes pour ça malgré le fait que avoir un ou plusieurs regards sur lui le stressait.

Il se souvint que Bokuto préférais les jaunes car celles-ci sont plus sucrées.

Il choisit donc celles-ci et parti, fuyant le regard de la femme qu'il qualifiait de "terrifiante".

En passant devant le rayon magazine il s'arrêta net en entendant quelques voix.

- Bokuto est vraiment mort ? Demanda une jeune fille, J'adorais tellement le voir jouer ! C'est trop triste !

Rien d'étonnant, après tout c'est un soleil...

- Oui, je suis presque sûre que si je l'avais rencontré je serais tombé instantanément amoureuse ! S'écria une autre jeune fille.

Qui ne le ferai pas ?

Ne voulant pas fondre en larmes, Akaashi se précipita vers la caisse et après avoir finit de payer parti vers son appartement.

En rentrant l'ambiance était... Étrange.

Étrange mais agréable.

Comme si il était de retour dans le gymnase ou ils avaient eu tant de fois un sentiment de victoire.

Lui, son équipe et plus particulièrement Bokuto.

En ce moment c'était comme si tout ce qu'il voyait, touchait, ressentait ce rapportait à Kōtarō.

Vraiment tout.

Et maintenant même son appartement faisait pareil.

C'était horrible mais cette fois Akaashi n'avais aucune envie de fondre en larmes comme ça arrivait à chaque fois mais qu'il devait se voiler la face et montrer ses sentiments une fois seul chez lui.

Cette fois Akaashi voulais sourire.

Le sentiment habituellement horrible qui aurait du arriver n'était pas présent.

C'est donc avec un léger sourire dont même lui ne savais pas pourquoi il le faisait, qu'il rangea ses courses comme ça pourrait arriver à n'importe qui.

Le soir il se coucha beaucoup plus paisiblement que d'habitude, mais bon sans surprise il se réveilla en pleine nuit.

01:43

Voilà ce que son téléphone affichait

La sueur coulait sur la peau de Akaashi.

Son cauchemar était simple, lui et Bokuto.

Tout les deux étaient seuls dans une pièce, sans porte et dont les murs, le plafond et le sol était gris.

Akaashi avait remarqué que Bokuto s'enfonçait de plus en plus vite dans le sol, quelques phrases de sa part étaient encore audibles.

"AKGAAASHIIII !"

"Pourquoi ?"

"..."

"M'as pas"

"Sauv-..."

Alors que le mot "sauvé" semblait être compréhensible, Bokuto était à présent invisible aux yeux du noiraud.

Mais actuellement ce qu'il avait vu c'était surtout les murs se rapprocher de lui, de plus en plus avant qu'il ne se réveille.

Lorsque Bokuto avait crier son nom ce n'était pas de l'entrain, de la tristesse ou simplement de la panique.

C'était de la colère.

Même si ce n'était qu'un rêve tout ça avait détruit en mille morceaux l'atmosphère chaleureuse qu'il y avait eu quelques heures avant.

En se levant pour prendre un verre d'eau, il trouvait l'air étrangement froid.

Le mur de sa cuisine, carrelé et bien lui permis de distinguer quelques choses, comme le reflet de quelqu'un.

Je deviens fou ?

Il pensait que son esprit lui jouais des tours, ça ne serait pas étonnant.

En revoyant le même reflet plusieurs fois de suite il pensait que quelque chose voulais attirer son attention, mais il ne voulait enfin n'osais pas ce retourner.

- Je sais pas si je deviens fou mais bon. Commença Keiji. Tu veux un verre d'eau, Bokuto ?

𝗚𝗛𝗢𝗦𝗧 | 𝗯𝗼𝗸𝘂𝗮𝗸𝗮. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant