𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐

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- Oui ! S'exclama cette voix qui même après 4 ans n'avait pas changé.

Je suis fou c'est ça ?

Je devrais me retourner ?

- Pourquoi je ne peux pas simplement accepter la réalité et t'oublier ? Demanda Akaashi en se retournant.

Il y avait bien Bokuto en face de lui, celui-ci était assis en tailleur et flottait dans les airs.

- La réalité c'est que je suis la, nan ? Répondit le gris.

Nan... C'est pas possible ! Les fantômes n'existent pas ? J'en suis sûr alors pourquoi j'ai l'impression que c'est réel ?

- Tu n'es pas réel, t'es sensé être mort ! Cria Akaashi en pleurant.

Il ne voulait pas que Bokuto parte, c'était impossible.

Alors pourquoi ne pouvait-il pas croire en cette chouette qui le regardait fixement ?

- Bien sûr que je suis mort ! Mais c'est pas pour autant que je ne suis pas réel ! S'exclama Bokuto.

- Tu serais quoi alors ? Un fantôme ? Questionna Akaashi.

- Même moi je sais pas mais je dirai que oui ! Commença Kōtarō. 'Kaashi, arrête de pleurer.

Même sans y croire Akaashi était heureux de quand-même pouvoir le revoir même si c'était une toute dernière fois.

- ... Tu pleures de joie ? Demanda Bokuto avec un éternel sourire.

Bokuto avait "baissé" son corps et avait pris une position allongé pour pouvoir mieux analyser son meilleur ami.

- J'avais raison ! S'écria le plus âgé.

- Je ne sais toujours pas si tu es réel ou non mais dis moi Bokuto, comment est tu mort et qu'est-ce qu'il s'est passé lors des 6 mois entre ta disparition en public et ta mort ? Demanda Akaashi.

- Ça fait beaucoup de questions la !

- Seulement deux...

Réel ou non, il n'avait pas changé.

- Alors, pour commencer je suis mort de maladie mais j'ai oublié le nom !

- Ça m'étonne pas venant de toi...

- Eh ! Bref, j'étais à l'hôpital.

- Dis, ça fait mal de mourir ?

Il n'y croyais mais et n'y croirait sûrement jamais mais si c'était vrai alors il ne voulait qu'une seule chose : Être heureux.

Mais si Keiji avait remarqué un truc c'est que l'expression de son ami s'était assombri.

- C'était... Calme ? Quand j'ai trouvé cet état je ne m'en suis pas rendu compte...

- Sérieux ?

- Après mon premier réflexe était de me cacher puis j'ai essayé de te trouver !

- Tu ne me mens pas... Kōtarō ?

- Pourquoi je le ferai ?

Akaashi s'en voulait d'avoir douté, Bokuto n'aurai aucune raison de mentir !

Et il en est incapable.

- Nan rien, j'ai juste l'impression d'être fou même si au fond j'en suis heureux !

- De quoi exactement ?

- De toi !

Bokuto avait des étoiles dans ses yeux ambrés, il fixait ceux de son ami.

- Keiji... Tes yeux sont magnifiques... Pensa t-il à voix haute.

Il le pense vraiment ? C'était pas juste un mensonge pour me faire plaisir ?

Ah oui j'avais oublié que de toute façon, je suis juste fou et il n'est pas réel.

C'est juste mon imagination, ça se trouve c'est juste un rêve qui continue...

Ou alors c'est vrai.

Dans tout les cas il avait beau être triste revoir Bokuto était comme si la nuit n'allait plus jamais avoir lieu.

Comme si c'était un soleil éternel.

- Akgaashi ? Ça va ? S'inquiéta Bokuto.

C'est vrai qu'il avait le regard dans le vide depuis maintenant plusieurs minutes...

Il devait paraître plus qu'étrange.

- Oui... Je réfléchissais juste... Murmura Akaashi.

- T'as vraiment pas changé depuis le lycée ! Ria Bokuto.

Ce rire... il ne peut que remonter le moral à quelqu'un peut importe à quel point cette personne va mal.

- Oui... Répondit Akaashi dans un rire faible mais assez audible pour que Bokuto puisse en sourire.

Bokuto...

Tu es vraiment un soleil.

Moi je ne suis sûrement pas la lune.

Même avec toi derrière, je ne peux pas briller.

Je suis et je serai sûrement toujours de côté.

- Ont peut faire un jeu ? Demanda le hibou.

- Bokuto... Il est deux heures du matin et je suis vraiment fatigué... Soupira Akaashi.

- .... J'avais oublié la fatigue. Dit Bokuto.

Celui-ci avait quand-même vite compris que son ami voulais à tout pris dormir et le laissa faire.

Puis le reste de la nuit passa, Bokuto était sûrement parti explorer la ville maintenant vide.

Lui-même ne savais pas si il était visible ou non aux yeux d'autres humains.

Si seulement ça avait été réel.

𝗚𝗛𝗢𝗦𝗧 | 𝗯𝗼𝗸𝘂𝗮𝗸𝗮. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant