'L'art et la parole sont les deux organes du progrès humain. L'un fait communier les cœurs, et l'autre les pensées.'
Romain Rolland
Les premiers rayonnements du soleil s'infiltraient délicatement à travers les rideaux. Son premier réflexe fut de positionner sa main en visière pour couvrir son visage encore endormi. Ses yeux s'ouvrirent lentement, permettant à sa vision de s'adapter peu à peu à lumière du jour qui devenait presque aveuglante. Son esprit fut immédiatement alarmé par l'environnement qui l'entourait. Une chose était qu'en même certaine :
Elle n'était pas chez elle.
Une immense chambre, voilà où elle se trouvait. Allongée sur un grand lit en baldaquin. Cette pièce faisait presque la moitié de son appartement. Tout était somptueux. Son regard se posa sur l'immense baie vitrée qui donnait sur une vue phénoménale. Au moins elle savait qu'elle se situait en hauteur.
Seule les vêtements qu'elle portait la veille lui prouver qu'il ne s'agissait pas d'un rêve. Sa main retira délicatement les édredons qui couvraient son corps. Elle fut presque soulager de savoir qu'elle était toujours vêtu et qu'on avait pas violé son intimité.
Néanmoins, ça n'expliquait pas ce qu'elle faisait dans cette chambre.
Elle referma doucement les yeux. Essayant tant bien que mal de se remémorer des événements de la nuit précédente. Quelques vagues souvenirs lui remontèrent à la surface. Lui rappelant le dîner d'affaire qu'elle avait eu avec le milliardaire, leur accord finalement conclu, ainsi que leur escapade précipitée. Puis rien, trou noir.
Cependant rien n'égalait le mal de tête qu'elle ressentait et qui lui donnait légèrement le vertige. Elle avait l'impression que la pièce se rétrécissait, à mesure qu'elle clignait des yeux. Ses coudes s'appuyèrent sur le matelas qui s'affaissait sous son poids. Puis avec toute la force qui lui restait, se redressa difficilement pour s'adosser sur le dossier du lit.
- Mademoiselle ! Vous allez bien ?
Blake releva ses yeux sur celle qui l'interpellait. Une dame qui visiblement touchait à la cinquantaine accouru à son chevet, l'air inquiète et soulagée à la fois.
- Je vous demande pardon ? Qui êtes vous ? S'enquit t-elle à l'adresse de cette dame qu'elle ne connaissait d'aucune manière.
- Je m'appelle Andrea. Répondit- elle un sourire chaleureux aux lèvres. Je suis la femme en charge de l'entretien de cette demeure.
Blake se détendit aussitôt.
- Enchanté Madame. S'exprima t-elle, un mince sourire peignant son visage encore ternit par la fatigue.
Cette dernière secoua négativement la tête.
- Vous pouvez me tutoyer Mademoiselle. Je ne suis pas si vieille que ça vous savez.
Blake acquiesça. Sans insister davantage, au risque de la vexé. Puis se risqua à lui poser la question qui la brûlait de l'intérieur depuis son réveille.
- Puis-je savoir où nous sommes ?
- Nous nous trouvons dans la demeure de Monsieur Williams Mademoiselle. Avoua t-elle en saisissant une jarre rempli d'eau pour en déverser le contenu dans un verre.
- Comment me suis-je retrouver ici ? S'interrogea Blake soudainement paniquée à l'idée de se trouver dans la propriété de cet homme.
Elle lui tendit le verre d'eau ainsi qu'un comprimé. Blake s'en empara l'expression toujours aussi incrédule.
VOUS LISEZ
Un Somptueux Désir
RomanceChampagne, luxure et haute bourgeoisie. C'est lors d'une soirée dans l'une des plus prestigieuses galerie d'art de Manhattan que Blake fera la rencontre du plus célèbre homme d'affaires de New York. Sans se douter une seule seconde que derrière ce r...