Panique

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Quand elle passe la porte de la maison et arrive dans le salon, son cœur a un raté.

La flûte de pan a encore bougé.

Elle déglutit, la ramasse et monte dans sa chambre. Elle la cache et en se retournant elle voit un nouveau bout de papier sur le bureau.

"L'amour est une faiblesse."

Il sait où il est. Elle a conduit Killian à la mort, ou en tout cas à de la torture.

Gold : Isabelle ? Qu'est-ce que tu fais ? Il est déjà quinze heures. Je me demandais si tu allais te lever un jour.

Isabelle : J'ai assez mal dormi cette nuit. Je me suis endormie quand le soleil se levait. Mais je ne vais pas tarder à partir.

Gold : Emma t'a-t-elle invitée pour la fête de ce soir ?

Isabelle : Oui. Mais j'ai un imprévu de dernière minute. Une amie a un problème et je vais aller la voir.

Gold : Tu veux que je la prévienne ?

Isabelle : Si ça ne te dérange pas.

Elle repart pour les quais.

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Isabelle arrive au niveau du quai, elle va monter les marches lorsqu'elle voit une poussière verte.

De la poussière de Fée.

Il n'y a personne. Juste de la poussière. Elle le cherche, mais il n'y a aucune trace de lui.

Killian : Isabelle ? Tu es déjà revenue ? Ça fait à peine trente minutes que tu es partie.

Elle fait volte-face et voit que Killian est là.

Isabelle : Oh, mon Dieu, tu es en vie !

Elle se précipite sur lui.

Killian : Pourquoi ? Je devrais être mort ?

Isabelle : J'ai eu si peur qu'il t'ait tué.

Killian : Ton père ?

Elle fait mine de ne pas avoir entendu sa question, quand elle voit un autre bout de papier tomber sur une caisse. Elle se détache de Killian pour aller le ramasser.

"Je serais toi, je ne le quitterais plus des yeux."

Il joue avec elle et le jeu ne fait que commencer.

Killian : Qui est-ce ?

Killian prend le mot dans sa main.

Isabelle : Je ne peux pas te le dire.

Killian : Isabelle, tu es arrivée en croyant que j'étais mort, on parle de moi sur ce papier, ma vie est en danger ! Regarde dans quel état tu es. Dis-moi qui te fait ça. Tu peux me le dire. Je te protégerai.

Isabelle : Tu n'y arriveras pas.

Killian : Et pourquoi ? Je t'ai toujours protégée depuis que je te connais.

Isabelle : Il est trop puissant. Tu ne pourrais même pas te protéger toi-même.

Killian : J'ai bien réussi à me protéger de Cora. Alors ?

Elle s'assoit sur la caisse.

Isabelle : Peter Pan.

Killian a un énorme fou rire.

Killian : C'est une blague ?

Isabelle : Je suis très sérieuse.

Il se calme un peu.

Killian : D'abord, comment il te connaîtrait ? Il est au Pays Imaginaire !

Isabelle : J'y ai été lorsque j'étais enfant. Dans mes rêves.

Killian : Et pourquoi il s'en prend à toi ? Parce que tu es la fille du Ténébreux ?

Isabelle : Ce n'est pas le premier message qu'il m'envoie.

Killian : Il ne peut pas t'atteindre ici !

Isabelle : Tu as tort. Il le peut et il l'a déjà fait. J'ai failli mourir à deux reprises. Il a envoyé son Ombre la première fois. La deuxième fois, j'étais au volant d'une voiture avec mon père, il est apparu en plein milieu de la route alors, j'ai freiné et j'ai failli rentrer dans un poteau électrique. Il ne veut pas ma mort, j'en suis sûre. Il veut autre chose, mais je ne sais pas quoi.

Killian : J'ai l'impression que tu ne me dis pas tout. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé lorsque tu es allée là-bas ? Tu es tombée amoureuse de lui ?

Isabelle : Non. Il se comportait comme un grand frère, attaquant quiconque m'approchait, surtout les garçons. Je ne veux pas te perdre, Killian.

Killian : Je vais tuer ce gamin ! Tu ne me perdras pas. Je te défendrai, je me fiche qu'il ait des pouvoirs ou non. Je ne laisserai personne te toucher.

Elle s'enfouit dans le col de son blouson et passe ses bras derrière son dos.

Killian : Je ne te laisserai jamais, Isabelle, tu m'entends. Jamais.

Isabelle : Tout par AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant