CHAPITRE 8

77 7 0
                                    

Alice

En revenant vers nos chevaux, Erwin n’était plus là. Ils étaient sans doute partis en trombe après avoir découvert Hanji inconscient. Je n’avais qu’à suivre l’odeur de son sang comme tout à l’heure.

Cela aller être un peu compliquer avec Livaï qui ne cessait de gesticuler sur mon dos. C’est vraiment la première et dernière fois que je faisais cela. La prochaine fois il se débrouillera. Non mais vraiment regarder moi cette bouille, il était tout recroqueviller sur mon épaule, à chuchotait je ne sais quoi.

Apparemment Eren avait fait du bon travaille parce que je n’eus même pas besoin de les rejoindre en cours de route. Ils étaient déjà arrivés au manoir. Ils étaient tous ressembler dans la cour, prêt à repartir.

Eren fut le premier à voir arriver par les airs, il secoua ses bras pour m’accueillir. Tandis que je me posais délicatement au sol, Erwin fronça les sourcils lorsqu’il remarqua Livaï sur mon dos et dans les vapes.

-C’était nécessaire, tranchais-je en soutenant le regard de Erwin. Il se comportait de façon bizarre, je soupçonne l’étrange boisson qu’il à but de l’avoir rendus comme cela.

Erd et Auruo le réceptionna tandis que je le faisais glisser, me libérant ainsi de son pois. Grâce à leur intervention je pus détendre mes ailes correctement. Je n’étais pas encore habituée à voler durant des longs trajets et encore moins avec du poids sur moi, il faudrait que je remédie à cela.

-Tu veux dire que c’est toi qui l’as assommé ?, me demanda Erwin.

-Oui, je viens de t’en donner la raison. Comment vas Hanji ?

-Ses constances sont stables, se confia-t-il. Mais nous ne pouvons pas rester ici, il vaut mieux que nous retournions à notre base, le temps que tous se calme.

Bien il était temps pour moi de partir, définitivement cette fois-ci. Je ne pouvais plus rester ici. Rester au près d’eux me faisait faire des choses que je ne pensais même pas faire avant, je ne parle même pas de ce que je ressentais. Être rester avec eux, ne leur as apporter que des problèmes. Et puis depuis quand j’étais ce genre de personne à me soucier d’autres personnes, j’ai toujours vécu seul, c’est mieux ainsi.

Je me dirigeai donc vers la sortie. 

-Alice !, m’appela Erwin. Ta chambre n’est pas de ce côté, je te signal.

Je continuai ma route sans me retourner, il comprendrait bien tout seule. Je l’avais prévenu tout à l’heure. Des pas de courses tapèrent sur le gravier derrière moi. Cette personne n’eu même pas peur de mes représailles lorsqu’elle posa sa main sur mon épaule pour me retourner brusquement.

-Je sais ce que tu es en train de faire et je t’en interdis, me dit Eren en colère.

-Il faut que je parte Eren, se seras mieux ainsi.

-Reste, je t’en supplie. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour nous.

-Tu vois Eren, c’est exactement pour cela que je dois partir. Je me suis attaché à vous, trop. Je n’aurais pas dû.

-Alors je retournerais au fond de cette cellule. Nous avons besoin de toi afin de battre ses titans, dit-il en tombant à genoux en me tenant les mains. S’il te plait reste.

Vraiment ? Pourquoi mes pieds refusait-il de bouger. Je devrais être en train de m’envoler dans le ciel à l’heure qu’il est.

Erwin arriva peut de temps après. Il avait les traits tirées et les yeux fuyant sans doute provoquer par la fatigue. Depuis combien de temps n’avait-il pas dormie ? Et encore il fallait qu’ils fassent le trajet retour vers leur base.

-As-tu au moins un endroit où te réfugier ?, me demandait-il.

Un endroit où me refugier ? Non je n’en avais pas. Je ne retournerais certainement pas au fond de ce trou qui m’a servi de toit pendant des années.

-Non, aucun.

-Alors reste avec nous, au moins le temps de te trouver un toit. En échange, tu veilleras sur Eren lorsque Livaï ne pourra pas. Nous avons besoin de temps pour en apprendre plus sur lui. Pour ma part, je voue mon âme à découvrir les réponses à tes questions.

Il voulait m’aider dans ma quête. Je ne pensais pas qu’il ferait cela pour moi. Depuis quand est-ce que j’étais devenus importante à ses yeux. C’était comme-ci il lu dans mes pensées puisqu’il me répondit :

-Je suis curieux de savoir, les secrets qu’ils t’entourent et avoir une allier comme toi dans ma brigade nous permettrais de voir le moins de soldat mourir.

Je regardais Eren et Erwin toure à toure. Vraiment ? Je ne pouvais tout bonnement pas m’en aller ? C’était si difficile que ça ?

-Très bien, je ne pars pas, tranchais-je. En tout cas, pas maintenant.

Les deux hommes que j’avais devant moi abordèrent un sourire éclatant. Erwin après avoir murmurai un merci, retourna auprès de son cheval.

-Je suis content que tu es changé d’avis, dit Eren.

-C’est juste parce que je veux en savoir plus sur mon passée, dis-je en souriant et en passant devant lui.

-Alors, on le cherchera ensemble, dit-il déterminée en marchant à mes côtés.

-Alice, change-toi. Nous partons dans cinq minutes, cria Erwin.

Je hochai de la tête en me dirigeant au pas de course vers mon ancienne chambre. La tenue du bataillon m’attendait pendus à une chaise.

Je dois avouer qu’après m’être changer, j’ai emprunté quelques affaires qu’il y avait dans cette chambre. A l’aide du drap de lit, j’ai mis la robe blanche, mes vieux habits et les quelques nécessaires de toilette qu’il y avait dans la salle de bain.

Une fois mon sac pendu derrière mon dos, je suis retournée dans la cour où tout le monde était en train de monter leurs chevaux. Apparemment Livaï n’était toujours pas réveiller, c’était mieux comme cela.

Eren m’accueilli, toujours avec un grand sourire sur le visage mais il détourna vite son regard comme il l’avait fait un peu plus tôt dans la soirée. Visiblement il était soulagé que je ne sois pas partie en douce.

-Que c’était-il passer avec ta chemise ?, me demanda Erwin.

-Et bien, je dois te rappeler que j’ai des ailes, la chemise du bataillon est un peu serrée pour moi. J’ai dû faire quelques ajustements.

Et par ajustement, j’ai dû à l’aide d’un couteau, faire de fente sur la partie arrière pour pouvoir faire passer mes ailes. Mais le problème c’est que du coup cela mouler étrangement trop ma poitrine. J’avais dû laisser les deux premiers boutons ouverts pour pouvoir respirer.

-Tu vas finir par perturber mes hommes, dit Erwin en rigolant.

Il tenait dans sa main l’encolure d’un cheval noire comme la nuit. Heureusement qu’il y avait des torches dans la cour parce que on ne pouvait presque pas le voir. Ce cheval était magnifique.

-Je suis sûr qu’ils sont déjà très perturbés. Désoler de ne pas mettre ma cape mais je voudrais laisser mes ailes à l’air libre un peu. C’est celui-ci mon cheval ?

-Exactement, cette belle jument nous a été offert par le propriétaire des lieux. Quand il ta vue, il t’a tout de suite pris pour un ange. Disons qu’il ne veut pas que tu l’oubli alors il t’a donné sa plus belle jument.

-Je la trouve super jolie !

Je pris une des carottes qu’il y avait un peu plus loin. Je croquai dedans avant de lui donner le reste. Je fis glisser mon ballotin sur son dos, derrière la selle et je montais dessus.

Tout le monde commencer à partir. Il était temps que j’apprenne à faire du cheval toute seule !

-Où sont Hanji et Livaï ?, demandais-je à Eren qui arrivait à cheval à mes côtés.

-Ils sont dans la cariole, juste derrière Erwin, m’avoua Eren.

Nous fermions la marche sur notre petit groupe. Il fallait que nous rejoignions la base de la cargaison avant midi. Le soleil commencer déjà à se lever et je n’avais toujours pas dormis, personne ici non plus, mis à part le gigolo que j’avais assommer.

Je regardais Eren faire pour pouvoir au mieux, contrôler mon cheval. Au début ce fut un peu compliquer mais je suis parvenu à prendre un certain rythme malgré les râles de ma jument. Tout aller bien, jusqu’à ce qu’ils commencent à aller aux galops. Je n’ai jamais eu autant mal aux fesses de toute ma vie. On nous informa qu’ils s’agissaient des derniers kilomètres avant d’arriver à la base.


Eren portait autour du cou, une longue clé dorée avec des bouts rond. Je me demandais ce qu’elle pouvait bien ouvrir.

-C’est mon père qui me l’a offert lorsque j’étais petit. Juste avant qu’il ne disparaisse.

-Tu sais ce qu’elle peut ouvrir ?

-Oui, c’est la clef de mon sous-sol. Apparemment, le secret des titans résiderait en ses lieux. Enfin c’est ce que l’on m’a dit.

Mon cœur faillit lâcher. Est-ce que j’avais bien entendus ?

-Mais je ne comprends pas, vous n’êtes pas aller voir ?

-C’est-à-dire que ma maison se trouve dans le district de Shiganshina. Le district qui a été envahi par les titans il y a 5 ans. Elle se trouve maintenant en territoire ennemis. Il serait trop dangereux pour quiconque d’y aller.

Tout de même ! Je ne comprenais pas, pour ma part je serais directement parti là-bas. Je n’attendrais pas aussi longtemps pour me décider.

-Je te promet que nous irons là-bas dans peu de temps, dis-je à Eren en lui faisant un clin d’œil.

-Tu crois ?

-Oui, tiens je crois que nous sommes arrivées, informais-je Eren en apercevant un immense manoir.

En effet, le manoir était du même que celui précédemment mais il était beaucoup plus grand.  La plus grande tour dépasser largement les arbres de la forêt aux alentours. La cours aussi était beaucoup plus grande, pouvant ainsi accueillir tout un régiment.

Livai X Reader (L'ange) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant