CHAPITRE 12

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Alice

Je me suis obligé à fermer les yeux pour pouvoir mieux maîtriser mes mouvements. Mon corps était prêt à faire n’importe quoi, j’en pouvais le laisser faire. Maintenant que ma raison étai remplis de savoir, l’attirance que j’avais pour Livaï prenait un tout autre goût.

Regardait les muscles de ses bras puissants forcer en même temps sur le melon et sur le couteau était une vision encore plus satisfaisante qu’admirer un paysage. Je ne pouvais dire un traître mot. Il finit par découpait un petit morceau avant de me le tendre.

Son odeur sucrée se mélangea à l’odeur de Livaï, bonté divine. J’allais le prendre avec mes doigts mais il l’emporta hors de ma porter avant de me le tendre.

-Croque, m’ordonna-t-il en me l’agitant devant mon nez.

Sans un mot, j’obéis à son ordre. Mon corps ne m’obéissait plus, il n’avait d’yeux que pour Livaï. Son emprise s’était renforcée lorsqu’il observa mon geste et que son expression avait changer. Ses yeux sont devenus deux fentes, sa respiration beaucoup plus saccader. Ma langue à alors toucher le bout de ses doigts sans le vouloir et mes yeux se sont fermer de satisfaction par la douceur sucrée de ce melon.

De ses mains il agrippa mes hanches pour me porter et me faire assoir sur l’îlot. Il écarta avec habileté mes jambes pour s’engouffrer à l’intérieure. Lorsque j’ouvris les yeux, Livaï n’étai qu’à quelque centimètre de moi, son bassin coller contre moi, une main dans mes cheveux et son front coller contre le miens.

Plus personnes ne parlait. C’était comme ci nous profitions de ce moment à deux tout en respectant la limite de l’autre. Je ne sais pas comment je parvenais à garder un tel self contrôle. Jamais je n’avais eu d’entraînement pour de tel situation.

Dans notre silence, des petits bruits de claquement se font entendre contre la vitre. J’avais peur que quelqu’un nous espionner. En réalité lorsque je tournai la tête, il s’agissait d’eau qui s’abattait violement contre la paroi vitrée. Serait-ce donc ça la pluie ? Je n’en avais jamais vue. Je voulais voir cela de plus près.

-Livaï, il pleut dehors, dis-je admirative. Je n’ai jamais vue cela, je veux aller voire cela de plus près. 

Livaï s’écarta de moi avec un sourire franc sur le visage pour me laisser le passage. J’emporta quelques morceaux de melon avec moi que je m’engeai en chemin. Je passai par la salle commune qui donner directement sur la cour.

En arrivant sous le porche, Livaï m’avait suivi. Je voulais toucher, sentir cette sensation alors je glissai mes deux mains hors du porches.

-Tu devrais rentrer, tu vas attraper froid, dit-il en mettant sa main sur mon épaule.

-Tu dis n’importe quoi, appréciés le cadeau de la nature. Ne trouves-tu pas qu’il fasse chaud ?

Je posais ma question alors que je me dirigeais tout droit sous la pluie. Immédiatement l’eau tomba sur mon corps, c’était vraiment agréable. J’avais l’impression de prendre une douche. Il faisait nuit, la pluie avait éteint les torches et tremper mes vêtements.

Un peu plus loin, je savais, il y avait un petit bosquet d’arbre avec un étang au milieu. Armin nous avait fait découvrir cet endroit à Eren, Mikasa et moi. Je voulais aller là-bas pour admirer la pluie.

-Alice ! Reviens ici !

-Suis-moi si tu veux !

-Tch !

Après mon annonce, je suis partie en courant dans cette direction, sortant ainsi de notre base. Lorsque je tournais la tête, je pouvais voir Livaï arrivait à grande enjamber derrière moi, il allait bientôt me rattraper.

Je voulais pimenter un peu cette course et arriver première. Surtout, la chemise de Livaï devait être beaucoup plus tremper que ça pour que je sois satisfaite. Avec l’aide d’une racine, j’enroula sa cheville pour le maintenir camper au sol.

-Alice, qu’est-ce que tu fais ?!, cria Livaï.

-Disons que je ne veux pas que tu arrives avant moi, dis-je en reprenant ma course. Ne t’inquiète pas, je te libère bientôt.

Je n’avais jamais admiré le lac de nuit. Des genres de poisson illuminer le fond du lac, c’était vraiment magnifique. Le contact de l’eau chaude du lac avec la pluie froide provoqua des vapeurs d’eau sur le dessus du lac rendant les lieux vraiment magiques.

Je n’ai bien sûr pas fait attendre mon envie d’aller dans l’eau. Je me suis déshabillais tout entière. La nudité n’était pas vraiment un problème pour moi. Mais bien sûr ce n’est qu’une fois dans l’eau que j’ai délivrer le piège de Livaï.

J’étais déjà arriver au milieu de l’étang lorsqu’il est apparu tremper au bord du lac.

-Oï ! Qu’est-ce que tu fabriques encore ?

-Je me baigne, tu ne vois pas, dis-je avant de plonger ma tête sous l’eau.

Cette sensation de se faire porter par l’eau était tout bonnement divin. Jamais je n’avais ressenti une telle sensation. De plus l’eau du lac vibrait sous mes mains comme lorsque j’étais dans la serre. Ce sentiment de puissance me remplissait entièrement.

En sortant ma tête de l’eau, Livaï était lui aussi dans l’eau. Il ne restait qu’un mètre qui nous séparait. Il avait ôté sa chemise et son pantalon, gardant simplement son caleçon. Mon corps se réchauffa d’un seul coup, à la vue de ce bel apollon. Je me suis même baissé, ne laissant dépasser que mes yeux pour pouvoir refroidir mes joues.

-Tch, qu’est-ce qui me prend de te suivre comme cela ?, dit-il en se rapprochant.

-Tu veux dire que tu n’as pas envie d’être avec moi ?

-Je n’ais pas dit cela. Je dis juste que lorsque tu es dans les parages, je fais des choses qui ne me ressemble pas.

Cette fois-ci Livaï n’était qu’à quelques centimètre de moi. Je devais lutter pour ne pas coller mon corps contre le sein et sentir toute la puissance qui émanait de lui.

-Explique-moi, je ne comprends pas.

Je voulais encore jouer de mon innocence, Livaï n’était pas censé savoir que j’avais eu une grosse discussion avec Hanji.

-Tu me fais perdre la tête, dit-il en m’empoignant ma hanche pour me coller à lui.

La pluie autour de nous continuer de tomber mais j’avais l’impression que nous étions tout le deux encercler par une espèce de bulle, à la seconde même où il avait posé son doigt sur moi.

Mes jambes se sont naturellement enroulées autour de sa taille, de façon à se que je sois le plus possible coller à lui. Il aborda un regard étonner quant à mon action.

-Il n’y a pas que toi qui me fait perdre la tête, en ce moment. J’ai pratiquement failli mourir pour te sauver.

-Il faut croire que nous sommes deux personnes insensées, murmura-t-il.

Les cheveux qui perlaient devant ses yeux lui donner un air encore plus mystérieux. Je me suis même surprise à me mordre la lèvre alors que j’admirais les traits tirer de Livaï.

Mes yeux ne pouvaient se défaire de ses lèvres, l’envie que j’avais eu sur le cheval était revenus à grand galops. Tout à l’heure, j’avais réussi à le refouler mais là, cela m’était quasiment impossible. Mes oreilles sifflaient tellement fort à cause de mon cœur.

Il remarqua alors ma poitrine nue, ave sa main libre il toucha du bout des doigts les courbes de ma poitrine naissante. C’était vraiment agréable de se faire toucher ainsi. Je l’entendis même grognai, de frustration.

-Livaï…, chuchotais-je. Qu’est-ce que tu fais ?

-Voudrais-tu devenir ma partenaire ? Je ne sais pas ce qui m’a pris d’attendre aussi longtemps, mon dieu regarde toi, tu es parfaite. L’idée de vivre te sentir proche de moi, va finir par me rendre fou. Dès, notre premier regard tu m’as emprisonné. Oh et puis merde !

Je buvais littéralement ses paroles, savourant chacune d’entre elle.

Jusqu’à ce qu’il brisât les quelques centimètres qui nous séparer. Il déposa ses lèvres, en premier lieux timide sur les miennes. Je n’ai pas eu besoin de commander quoi que ce soit que mon corps avait déjà répondus.

Toute la chaleur que j’avais accumuler, se déverser maintenant dans tout mon corps comme un ouragan. Il tenait ma tête entre ses mains comme s’il avait peur que je ne m’échappe. Le sentir sur moi était la chose que j’attendais depuis le début. Une étrange boule grandissait sur mon bas ventre, il fallait que je fasse quelque chose pour la satisfaire.

Notre embrassade devenait de plus en plus fougueuse et sauvage. J’avais l’impression qu’un de nous deux aller littéralement manger l’autre. Mon cœur battait à une allure folle. Avec ses mains puissante Livaï m’avait sans que je me rende compte sortie de l’étang, pour me déposer au bord sur l’herbe délicatement.

Livaï faisait balader ses mains le long de mon corps tendis que je faisais pareil, découvrant un peu plus à chaque seconde son corps de rêve. La pluie avait cessé de tomber et mon corps incroyablement chaud réchauffa l’herbe sous nos corps.

Nous avions fini par arrêter nos embrassades lorsque je suis passée au-dessus de lui. Aucun de nous deux ne pouvait se défaire l’un de l’autre, un regard bête sur nos visages. Livaï avait toujours sa main positionner sur ma hanche. Entre ses yeux et ses bras, j’étais comme prise au piège sur la plus délicieuse des prisons.

-Je n’aurais jamais crus que tu répondrais à mon baisée.

-Je suis une fille pleine de surprise, répondis-je en lui faisant un clin d’œil.

Je n’avais jamais senti cette étrange chose extrêmement dure qui appuyer sur ma partie intime. A chaque petit mouvement de la part de Livaï une vague de chaleur me submergeais.

Il emmena une de ses mains sur ma joue avec un regard brillant.

La lune était pleine ce soir et avec le reflet des poissons lumineux, je pouvais facilement distinguer les traits de Livaï.

-Je ne veux pas aller trop vite avec toi, je sais que tout est nouveaux pour toi. Laisse-moi t’apprendre à connaître l’amour. Même si dans ce monde il n’y a pas de place pour ça, je sais que dans tes bras je trouverai toujours cette chaleur que j’apprécie tant.

Il se releva d’un seul coup, j’étais toujours sur lui à l’admirer. Je passais mes mains dans ses cheveux pour pouvoir jouer avec le bout. Je me demandais alors comment aller se passais le retour à la caserne. Allait-il redevenir le Livaï distant ? Je ne voulais plus passer mes moments seule maintenant, je voulais me consacrer totalement à lui. C’était la première fois que je ressentais cela et je n’étais pas prête à laisser ce sentiment partir en fumer.

-Livaï, comment cela va se passer à la caserne ?

-Hum, je n’ai pas très bien réfléchi à cela, dit-il en rigolant.

Son rire mon dieux, le tremblement de son torse faisait vibrer mon cœur.

-Comme je l’ai dit, n’allons pas trop vite. Mais je ne refuserais pas si jamais tu veux venir t’installer dans mes appartements. Allons à notre rythme, ne précipitons pas les choses.

-Je peux quand même venir dormir avec toi ce soir ?

-Non mais par contre à partir de maintenant, ne pense pas retourner dans ton lit dormir toute seule.

Je ne sais pas combien de temps nous sommes restées l’un contre l’autre à parler, à s’embrasser sous la protection de la lune. Tout ce que je peux vous dire c’est que lorsque nous avons pris le chemin de la caserne, main dans la main, le soleil commencer à pointer le bout de son nez.

Livai X Reader (L'ange) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant