CHAPITRE 1

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???

Le monde dans lequel nous vivons est un monde où l’amour et l’espoir n’a pas sa place. Mais alors, comment vivre vous demanderiez-vous ?

Qu’est-ce que l’amour d’ailleurs ? Je n’ai jamais connu mes parents. Les derniers souvenirs que j’avais reste ici, planter aux quatre coins de ma cellule. Des dessins que j’avais fait avait était coller sur le mur en face de mon lit. D’où me venait ses idées je n’en savais rien. Sûrement des histoires d’enfant que l’on m’avait lu une fois, je ne m’en souvenais plus très bien. Ce n’était pas vraiment l’endroit pour rêver.

Le peu de fois où je sortais, c’était pour aller m’entraîner, étudier et me faire torturer. Le gouffre était la salle que je détestais le plus au monde et pourtant je feignais l’indifférence à chaque fois que j’y aller, sûrement que je m’y étais habitué. « Gouffre » c’était le nom que donner les personnes qui me faisaient subir toute ses choses. On peut dire que cet endroit était le principal sujet de mes cauchemars et dieu sait que je ne dors déjà pas beaucoup.

Mes séjours là-bas se résumer à m’attacher, pieds et mains liée, sur une espèce de table. Au plus loin que mes souvenirs puissent me porter, chaque jour on m’infligeait ses tortures. On m’injecter tout un tas de produit dans le corps avant de m’électrifier jusqu’à ce que je tombe dans le coma.

Mes nuits étaient hantées par des cauchemars remplis de souffrance, où une espèce de rage bousiller tout sur son passage. Je me voyais tuer des choses, je ne sais même pas quoi.

Le matin je me faisais réveiller par le bruit de la porte qui venait de se renfermer sur mon unique repas de la journée. Ensuite quelqu’un venait me chercher pour m’en mener étudier dans une autre salle. Une personne me faisait les cours, elles m’apprenaient ce qu’était les créatures de là-haut et comment combattre ses monstres qu’ils appelaient titans.  Apparemment j’étais ce qu’ils appelaient, « le salut de tous ». De temps en temps le cours changeait et faiser place aux tactiques de guerre, un cours de j’apprécier le plus.

Tout comme les autres, mon professeur étaient vêtus des pieds à la tête, jamais je n’ai pu voir le visage de l’un d’eux, même pas du miens. L’image de l’humanité résidait dans les livres et de mon propre corps.

Je me rappel des années où je pouvais entendre des gens crier et implorer pardon de leur cellule où bien même du gouffre. Mais voilà bien des années déjà que je n’entendais plus rien.

L’idée de tuer avait fini par rentrer, une fois lors de mes entraînements quotidiens. Mon entraîneur de l’époque avait eu la bonne idée de me provoquer jusqu’à ce que je ne puisse plus rien contrôler. J’étais rentré dans une espèce de transe où ma faculté de survis avait pris le dessus. Avec une souplesse surnaturelle, je me suis glissé derrière lui pour l’immobiliser au sol avant lui faire craquer toute sa colonne vertébrale jusqu’à ce qu’il s’écroule inerte au sol.

Etrangement je n’avais rien ressentis, c’était la première fois que ce genre de sentiment s’exprimer en moi et j’avais adoré ça. Je ne sais pas si on peut appeler cela, une revanche ?

Depuis ce jour-là, les séances de torture c’était durcis et mon nouvel entraîneur était un gros gorille qui à chaque fois que je prenais le dessus faisait appelle à ses sbires pour me maîtriser.

Et enfin, il y a eu ce jour, alors qu’on m’emmenait vers le gouffre la tête recouverte par un chandail qui m’empêcher de voir une personne parcourut le couloir en criant :

-Mon Caporal ! Nous sommes attaquées !

Je ne saurais comment dire mais un espèce de frissons parcourus tout mon corps. Les choses étaient en train de changer et mon dieu qu’est-ce que c’était bon !

D’habitude silencieux, le désigner émis une erreur, il s’écarte de moi me laissant seul en arrière. Même si j’avais les mains liées et que je n’avais plus de vision, mes autres sens avait repris le dessus.

-Ne m’appelle pas Caporal devant « elle », souffla-t-il.

-Mais mon Caporal, le mur Rose vient d’être percer.

Eux qui avaient fait attention toute ses années à ne commettre aucune erreur ils venaient d’en commettre une belle. Laisser seul, une machine de guerre humaine qu’ils avait créée eux même. Je commençai alors à foncer droit sur eux, consciente que la porte de sortie se trouver juste derrière.

Mais quel était cette envie de liberté qui m’animé alors ? Ce n’est même pas le bruit des murs qui tremble et du grand fracas qui me freina. La première personne que je sentis sur mon passage se reçut un coup de pied fatal. Le bâtiment trembla encore, plus fort cette fois-ci.

-Rattrapez-là ! Il me la faut vivante ! Et tuer cette espèce de bon à rien !

Le bruit de nombreux pas résonna derrière moi, quelle erreur avait-il fait de m’avoir entraîné à tuer me suis-je dit en tournant dans un couloir. Une espèce d’alarme sonna dans tout le bâtiment. Maintenant mes assaillants se trouvaient devant et derrière moi, j’étais prise au piège. C’est ce que tout le monde était en train de se dire, je voyais plutôt cela comme une opportunité. Je ne bougeai plus, le premier déclencha un coup de fusil et je dirigeai la ligne de fer qui relier mes deux menottes sur la trajectoire de la balle. Mes chaînes ne mirent pas longtemps à céder ce qui me permit de retirer mon chandail.

Quel ne fut pas ma surprise quand je me rendis compte que l’apparence de ses personnes devant moi portait la même figure que ses choses qu’ils désignaient comme monstre. Qui était les méchants maintenant ?

Avec une immense agilité je suis parvenu à éliminer chaque personne qui se mettait en travers de mon chemin. C’est comme si tout se temps on m’avait mis en mode veille et que je venais seulement de me réveiller.

-Sale traîtresse, nous t’avons offert tout se pouvoir et c’est comme cela que tu nous remercies.

La seule chose dont je suis parvenu à répondre ses un immense sourire. L’homme en question était un dénommer Caporal. Il tenait à bout de bras, un immense bâton charger en électricité.

-Quand bien même tu arrives à t’échapper, nous te retrouverons toujours. Nous t’avons programmé à faire une seule et unique chose. Je suis sûr qu’une fois là-haut, ce sera la première chose que tu feras. Alors dans tous les cas, nous avons gagné et je ne remercierais jamais asse le diable pour ça.

Dans cris de rage je commençai à foncer sur cet homme qui était la cause de tout cela. Mon seul but à ce moment donner c’était le détruire. Le détruire lui et tout ce qui m’entourer. Une force que je ne connaissais pas, commença à parcourir mon corps. Je sentis ma force décupler, c’est comme si tous les éléments me répondaient un à un.

Le feu qui illuminait les torches se dirigeait droit dans le creux de ma main.

-Viens à moi, ange déchut !, dit-il dans un sourire malfaisant.

Livai X Reader (L'ange) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant