CHAPITRE 9

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Alice

Après être descendus de mon cheval, Eren m’avait obligé à lui choisir un nom. Au début, j’étais sceptique et je n’y voyais pas l’intérêt. Mais j’ai fini par lui demander comment s’appeler ses choses dans le ciel de la nuit et qui brillait. Apparemment, ce sont des étoiles, alors j’avais décider de l’appeler comme cela. Ainsi, il l’avait mis dans un des box vide en dressant une étiquette avec son nom dessus.

Pendant que je m’occupai d’elle, Eren m’indiqua qu’un homme était normalement charger de s’occuper des chevaux. Donc je n’avais pas besoin de venir tous les jours m’occuper d’elle. Mais bon, c’était la première fois que j’avais un cheval, je viendrais aussi souvent que je le peux pour m’occuper d’elle.

Ce que j’avais particulièrement apprécier chez elle, par rapport aux autres chevaux, elle n’avait pas eu peur lorsque mes ailes se sont ouvertes brusquement. C’est pourquoi, je l’appréciais beaucoup. D’ailleurs elle semblait apprécier tout comme moi, que je m’occuper d’elle ainsi.

Une fois que nous avions vérifier que nos chevaux ne manquaient de rien, nous étions en pleins milieu de l’après midi et j’avais un grand besoin de dormir, Eren aussi. Seulement je devais aller voir comment aller Hanji.

Tout comme moi, c’était la première fois que Eren venait ici. On tourna alors encore et encore dans plusieurs couloirs sans croiser personne que l’on connaissait. Et puis à chaque fois que nous voulions demander à quelqu’un, celui-ci partait en courant. Soit parce qu’ils avaient reconnue Eren et sa forme de titan ou soit parce qu’ils avaient peur de moi.

-Ecoute Eren, non pas que j’en ai marre de tourner en rond mais j’aimerai aller dormir. Nous verrons demain matin pour aller voir Hanji.

-Oui tu as raison mais le souci c’est que nous n’avons même pas de chambre attribuer.

-Tu ne me connais donc pas encore ? Je vais aller m’en attribuer une.

-Aussi non j’ai une idée. On a qu’à aller sur le toit, les nuits son chaude en ce moment. On passera notre première nuit-là haut.

-Tout ce que tu voudras mais par pitié, trouve-moi un endroit.

Je maudissais Erwin, de ne pas avoir charger quelqu’un de nous donner un endroit ou dormir. A croire qu’il avait profiter que nous soyons en train de nous occuper des chevaux pour s’éclipser et aller lui-même dormir.

Eren me guida encore dans ses couloirs interminables mais là nous avions un bute. Nous prenions chaque escalier pour monter aussi haut que possible. Enfin, au bout d’un moment nous somme parvenus à une porte au bout d’un escalier. Celle-ci était fermer à clefs mais ce n’est pas cela qui aller m’arrêter.

Je fis fondre le cadenas comme je l’avais fait avec les chaînes de Eren. Il m’adressa un regard admiratif sous son regard fatigué.

-Je suis tellement au bord de l’épuisement qu’on pourrait penser que j’hallucine.

-Non tu n’hallucines pas mais cela reste un secret d’accord ?

Il hocha la tête pour approuver avant de fuir mon regard encore une fois. A chaque fois qu’il fuyait mon regard il abordait ce foutue sourire qui faisait chauffer mon cœur.

La nuit n’était pas encore tomber, mais je m’en fichais royalement. Je me trouvai un coin quelque peu abriter avant de m’assoir. J’avais dormi sur des sols plus durs que cela.

Un peu plus loin, Eren semblait perplexe et dans ses pensées. Il mit un moment avant de venir s’assoir à côté de moi. Personnellement j’avais déjà fermé les yeux à la recherche de ce fil conducteur qui allait me mener aux sommeils.

Seulement, je sentis alors les bras puissants d’Eren me soulever pour me coucher, contre lui. Il cala alors mon dos contre le siens, tout en veillant à ne pas m’écraser mes ailes. Pourquoi faisait-il cela ? Je n’avais encore jamais dormi avec quelqu’un, encore moins sur quelqu’un. En plus, mon corps ne voulait plus bouger, bien décider à profiter du confort du torse d’Eren pour m’endormir. Alors que je m’apprêtais m’accrocher au fil du sommeil, il déposa sa main sur mes cheveux avant de les caresser.


Lorsque mes yeux se sont réouverts, la majestuosité de ce ciel bleu frappa tout mon être. J’ai mis un moment avant d’émerger avant de remarquer une chose importante.

C’était la première fois depuis longtemps que je n’avais pas fait de cauchemar. Non parce que j’avais rêvé, toute la nuit même. Mais ce n’était pas quelque chose de violent comme toutes les nuits. Le discours de Livaï et sa proximité ne cesser de passer en boucle dans ma tête pendant que j’étais en train de dormir. 

Une chose fit alors un mouvement dans mon dos, je peux vous jurer que j’ai fait un énorme bon de surprise mais un bras puissant me réceptionna pour me caler contre ce dernier. Les souvenirs de la veille revinrent brusquement dans ma tête. Eren qui me prenait dans ses bras… Eren qui me caressait la tête…

Ou là là là là ! Je devais m’écarter de lui, ce n’était pas possible. J’essayai tant bien que mal tout en évitant de lui faire mal mais il avait de la force ce petit. A moitié endormis il murmura :

-Reste là, je suis bien.

Le coup partis tout seul, je lui assénai une petite claque pour le réveiller.

-Eren on se réveille ! Je ne suis pas ton doudou !

Il desserra sa prise en fronçant les sourcils. Apparemment il n’avait pas envie de bouger, tant pis. Il me rejoindra en bas.

-Je vais y aller Eren, tu me rejoins en bas. Si tu n’es pas là dans vingt minutes, je viens te traîner jusqu’en bas.

-Oui, oui, chuchota-t-il en se frottant les yeux.

Bon sang ! Qu’est-ce qu’il lui avait pris de faire cela, hier soir ? Note à moi-même ne plus dormir avec quelqu’un. Mais pourtant c’était agréable, de ne pas avoir fait de cauchemar. Est-ce que c’était grâce à Eren ? Je ne sais pas.

En dévalant les escaliers, je suivis un groupe de soldat se dirigeant vers une grande salle où il avait beaucoup de bruit. A l’intérieur il y avait beaucoup de monde, tout le monde étaient assis atout de différente table, en train de manger.

Manger… Voilà que mon ventre se mit à gargouiller. Il se mit à faire du bruit pile poile où tout le monde se retourna pour me regarder avant de chuchoter tous entre eux. Super !

Au loin je repérais une grande table où était assis à ma grande surprise Livaï et Hanji, ainsi que Erwin. Ils ne m’avaient pas remarqué alors je fonçai directement sur leur table. Je voulais voir comment aller Hanji. Ce fut la première à remarquer ma présence, son sourire s’élargissais tout comme le mien.

-Je suis contente que tu ailles bien, m’exclamais-je en m’asseyant à ses côtés.

En face de moi se tenait Livaï et Erwin. Erwin, m’accueilli lui aussi avec un large sourire et Livaï ne m’adressa pas même un regard. Quel idiot !

-Oh ce n’est rien, me dit Hanji en passant un bras derrière la tête, grâce à la réactivité d’Eren nous avons put me prodiguer les premiers soins. D’ailleurs où est-il ? Je voudrais le remercier.

Mon regard s’attarda sur le pain qu’Erwin était en train de mener à sa bouche. J’avais tellement faim que mes yeux ne pouvaient plus quitter. Erwin le remarqua et me donna la moitié.

-Eren doit encore être en train de dormir, quand je me suis réveillé il dormait encore, dis-je en croquant dans le pain.

-Comment ça ? Vous avez dormi ensemble ?, me demanda Hanji.

Livaï manqua de s’étouffer avec son breuvage. Erwin l’aida à faire passer son mal en tapant dans son dos mais je répondis tout de même.

-Oui, ce n’était pas prévus. Personne ne nous a assigner une chambre, alors Eren à eu l’idée d’aller dormir sur le toit. Au début je m’endormais tranquillement, lorsqu’il m’a pris dans ses bras. Je me suis même réveillé…

Je n’eu pas le temps de finir sa phrase que Livaï se leva précipitamment pour quitter la pièce. Toute la table, le regardaient partir très étonner. Eren arriva au même moment, Livaï ne prit même pas la peine de se pousser et bouscula Eren.

-Vous savez ce qu’il a ?, demandais-je. Depuis qu’il a but cette boisson à la fête, je le trouve étrange. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai dût l’assommer, il m’a dit de ses choses ! Je n’ai rien compris à ce qu’il m’a dit.

Hanji se mit alors à rire mais elle s’arrêta vite fait puisque ses soubresauts lui faire mal au côté. Eren ne t’arda pas à prendre la place de Livaï.

-Eren, je voulais te remercie de m’avoir sauvé la vie, dit Hanji.

-Oh !, s’exclama Eren en devenant tout rouge. Ce n’est rien, vous auriez fait pareil à ma place.

-Bien maintenant que vous êtes tous les deux-là, j’ai quelques petits points à annoncer, dit Erwin.

C’est alors nous indiqua toutes les démarches du Q.G. Les repas étaient servis à des horaires stricts. Le matin, entre 5 et 6 heures, le midi et à 19 heures, il n’y avait qu’à ses horaires là qu’on pouvait manger. Les majeures parties de l’édifice était réserver à l’entraînement, une toute petite servait pour garder les chevaux et l’autre pour les dortoirs. La salle qui servait de salle à manger étaient l’unique salle de pause, en dehors des horaires de repas.

Erwin nous indiqua les horaires était stricte. Tous le monde avait son lever à 5h du matin et après cela dépendant du programme donner. Apparemment il y avait un nouveau programme toutes les semaines à suivre, pour chaque escouade.

Enfin, il nous donna notre planning du jour. Apparemment, Eren et moi faisions maintenant partie de l’escouade de Livaï. Il ne le savait pas encore mais bon, il l’avait certainement deviné. Nous étions quand même sous sa responsabilité. Je ne savais pas si j’étais contente ou non de devoir me retrouver avec lui.

6 heures sonnèrent sur la grande horloge de la salle commune. Immédiatement la salle se vida pour nous laisser tous les trois.

-Tu viendras me voir quand tu auras un petit moment ?, me demanda Hanji. J’aimerai parler avec toi.

-Oui pas de problème ! Je te retrouve où ?

-Dans mon bureau ! Il se trouve au premier étage, juste au-dessus des écuries. C’est là-bas que se trouve nos bureaux.

J’acquiescer avant de suivre Erwin et Eren. J’étais heureuse de savoir Hanji en vie et en bonne santé. Lorsque je repensais à hier, j’en avais des frissons, rien qu’au souvenir d’Hanji recouverte de son propre sang.

Erwin nous guida au travers les couloirs pour nous faire parvenir dans une immense salle d’entraînement avec une ouverture sur le plafond. A notre arrivée Livaï fronça les sourcils en venant jusqu’à nous. Moi aussi je suis heureuse d’être là ! Noter l’ironie.

Il est aussi à noter qu’il avait troquer son pantalon de soldat pour quelque chose qui lui allait encore mieux que le pantalon noir d’hier. Il portait une espèce de pantalon gris qui épousait ses formes à merveille. Je ne parle même pas de la chemise blanche qui à cause de ses efforts laisser traverser sa musculature du torse. Je me suis moi-même surprise à loucher sur son fessier alors qu’ils se retournaient pour vérifier que ses soldats continuer l’entraînement.

Je m’infligeais alors une claque mentalement, pour que je puisse revenir sur terre. 

Au loin je pouvais reconnaître l’escouade de Livaï, ils étaient en train de faire des tours et des tours de terrain, tellement que j’en avais le tournis.

-Erwin, je n’ai pas besoin de ses entraînements, tu le sais très bien.

-Il faut bien que tu fasses quelques choses de tes journées non ? Et puis les entraînements du caporal Livaï sont les plus dur d’entre tous.

-Okay, Okay, soufflais-je.

-Eren à la course, ordonna Livaï.

Livaï me regarda de haut en bas avant de souffler.

-Tch, pourquoi tu me l’as emmené ?, demanda-t-il à Erwin.

-Parce qu’il faut bien qu’elle garde la forme et tes cours sont les plus adapter. C’est un ordre Livaï tu n’as pas le choix. D’ailleurs, j’aimerai voir un combat entre vous deux, que je puisse déterminer si vos forces sont égale ou non.

-Tu penses vraiment que je me laisserai faire par une gamine, dit-il en levant les yeux au ciel.

-S’il te plait Erwin, tu ne comptes pas me laisser avec ce fou ?

-Je suis désoler mais je n’ai pas le choix, dit-il avant de tourner les talons et de partir.

Nous retrouvant seul tout les deux, on se toisa mutuellement du regard. Il a de la chance ce type d’être lui parce qu’une grosse partie de moi avait envie de le réduire en bouillis à ce moment même.

-Tu as retrouver toute ta tête ?, lui demandais-je.

-Oï, gamine, dit-il en tapant sur ma tête, ça ne va pas de parler ainsi à ton supérieur.

Je me redressai alors sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur, je plantai mes yeux dans les siens. Mon visage moins proche que la veille mais quand même.

-Retiens, un truc, je n’ai aucun supérieur. Si je veux partir, je pars tout de suite.

-Vas-y je t’en prie, je ne sais même pas ce qui te retiens.

Il était vraiment d’une humeur de chien ce matin. La journée aller être longue.

-Oh oui je vois ! Je t’ai trop tapé sur la tête lorsque je t’ai assommé, criais-je de façon à ce que tout le monde m’entende.

C’est alors qu’il me sauta dessus avec une vitesse fulgurante, même moi je ne suis pas arrivée à l’éviter. On bascula tout les deux à la renverse, il tenait mes mains de chaque côté de ma tête avec ses propres mains.

-Qu’est-ce que tu vas faire là ?, me demanda-t-il avec un air de défis. Qu’est-ce que dirais les autres, si je disais que tu as frapper un supérieur pour ta simple envie.

S’il vous plait, cacher moi la vue de son torse divin de mes yeux. Je n’arrivais pas à regarder ailleurs.

-Tu me menaces ? Je suis sûr que tu n’oserais pas. Ce serait ta parole, contre la mienne. Je pourrais dire que tu as voulus abuser de moi, regarde-toi maintenant, en pleins devant des témoins, dis-je en le poussant pour me retrouver au-dessus de lui.

-Ses témoins sont mon escouade, ils ne feront rien sans mon ordre, dit-il en me repoussant me permettant de me remettre debout.

-Pas tous, tu oublies Eren, dis-je en abordant le même ton mesquin que lui.

Des pas de courses se firent entendre derrière nous. C’était Petra qui arrivait comme une fleur.

-Mon Caporal, s’il vous plait, calmer vous.

-C’est quoi ton problème ?, demandais-je Livaï et moi en cœur.

-Retourne courir, tu pourras revenir lorsque ton cardio aura d’égale celui d’un titan.

Sans un mot elle repartie. Je m’en voulais sur le coup de lui avoir répondus comme cela mais Livaï était en train de me rendre folle.

-C’est bon tu as fini ton petit manège ?, me demanda-t-il.

-Quel manège ? C’est toi qui me provoques depuis ce matin.

-Pardon ? Tu sais quoi laisse tomber, je retourne à mes entraînements. Je te laisse le choix, suis mes entraînements ou fais ce que tu veux, mais ne m’opportune pas.

J’avais vraiment du mal à le suivre. Depuis hier soir, je sentais bien qu’il y avait quelque chose de changer entre nous deux. Cela me faisait vraiment mal à mon cœur de le voir comme cela.

De toute façon je n’avais rien à faire, alors autant suivre ses cours.

Livai X Reader (L'ange) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant