Isabelle : Parents à tout Prix

Prison

Au palais de la Méchante Reine, un garde pousse brutalement Isabelle dans une cellule et verrouille la porte derrière elle.

Une femme emprisonnée parle à Isabelle.

Prisonnière : Ça va aller ?

Isabelle : Ouais, je crois. Merci.

Elle se relève.

Isabelle : Je suis Sarah.

Prisonnière : Si je vous disais heureuse de vous rencontrer, je mentirais.

Isabelle : Je comprends, vu les circonstances. Et vous ?

Prisonnière : Excusez-moi, je préfère me taire. La Reine ne connaît pas mon nom et si je le dis, ma famille ne sera plus en sécurité.

Isabelle : Elle n'a pitié de personne, on dirait. Tenez.

À travers les barreaux, elle tend un morceau de pain à la prisonnière.

Isabelle : Vous avez faim ? Je l'ai volé au passage quand ils m'ont amenée ici.

La prisonnière se lève et prend le pain. La femme remarque le regard surpris d'Isabelle.

Prisonnière : Quoi ? Qui y a-t-il ?

Isabelle : Je vous ai vu au village. Avec la Reine. Je voulais vous aider, mais...

Prisonnière : Ça ne fait rien. Si vous aviez cherché à me libérer, vous auriez seulement fini ici un jour plus tôt.

Isabelle : Pourquoi elle vous a fait arrêter ?

Prisonnière : Je savais où Blanche-Neige se cachait. Mais j'ai refusé de la dénoncer.

Isabelle : Vous avez sacrifié votre liberté pour qu'elle garde la sienne ?

La femme hoche la tête.

Prisonnière : Oui. Et je pense qu'elle est innocente.

Isabelle : Vous devez rester longtemps ?

Prisonnière : Pas plus longtemps que vous. Une nuit tout au plus.

Isabelle : C'est vrai ? Une nuit ? Mais pourquoi ? Regina s'est adoucie ?

Prisonnière : Non. Une seule nuit, parce qu'après-demain, tous les gens qui sont là vont être exécutés.

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Sa compagne de cellule regarde Isabelle regarder la bague de David.

Prisonnière : C'est quoi ?

Isabelle : Elle est à des amis. Cette bague, c'est leur alliance.

Prisonnière : Et c'est à vous qu'ils l'ont confiée ?

Isabelle : En quelque sorte. Je dois la leur rapporter.

Prisonnière : Être séparée de ses proches, c'est une terrible souffrance.

Isabelle : Ouais, c'est vrai.

Prisonnière : Plus je passe de jour loin d'eux et plus mon chagrin devient grand. Peut-être parce que je sais que je ne les reverrai plus.

Isabelle enfile la bague à son doigt, à côté de sa propre alliance.

Isabelle : Si ma demi-sœur Mary Margaret était là, elle nous dirait de ne pas perdre espoir. À moi comme à vous. Qui sait, peut-être que vous retrouverez votre famille.

Prisonnière : Non, j'en doute fort. Je suis presque sûre qu'ils me croient déjà morte. Et ce sera bientôt vrai.

Isabelle remarque une cuillère gisant sur le sol dans sa cellule.

Isabelle : Peut-être pas.

Elle prend sa cuillère.

Isabelle : Donnez-moi la vôtre.

Elle entrelace un fil autour des deux cuillères en les transformant en outil.

Prisonnière : Qu'est-ce que vous faites ?

Isabelle : Le nombre de fois où j'ai oublié les clés de ma maison.

À l'aide du fil, elle ouvre la porte de sa cellule.

Prisonnière : Vous avez réussi.

Isabelle quitte sa cellule et hésite un moment.

Prisonnière : Qu'est-ce que vous attendez ? Allez-vous-en ! Partez ! Allez-y !

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Isabelle et sa compagne de cellule courent dans les couloirs et tombent sur David, Scarlett et Killian.

Killian : Chérie.

Isabelle : Killian.

Killian : Qu'est-ce que tu fais là ? Moi qui rêvais de te sauver tel un héros...

Isabelle : Désolée. Mais j'ai préféré me sauver moi-même. En parlant de sauver.

Elle glisse la bague de son doigt.

Isabelle : Emma ne vivra pas si je ne la rends pas à sa propriétaire.

David : Cette bague m'appartient.

Isabelle : Comment on sort d'ici ?

Scarlett : Suivez-moi. On doit rejoindre Blanche.

La femme passe devant Isabelle.

Prisonnière : Merci, Sarah.

Killian prend du retard pour parler avec Isabelle.

Killian : Qu'est-ce que tu as fait ?

Isabelle : Elle devait être exécutée demain matin. J'allais pas la laisser là. Je suis pas mon père ou ma mère.

Killian : Je sais. Mais même si son sort était de mourir, il fallait la laisser.

David : Je ne voudrais pas gâcher vos retrouvailles, mais nous devons nous dépêcher. Nous devons rejoindre Blanche-Neige.

Ils s'en vont.

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Scarlett, Killian, David, Isabelle et sa compagne de cellule errent à l'étage supérieur du château.

En dessous d'eux, des préparatifs sont faits pour brûler Blanche-Neige sur le bûcher.

Killian regarde la scène à travers une fenêtre cassée.

Isabelle : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as vu Blanche-Neige ?

Killian : J'en ai bien peur.

Isabelle : Il faut qu'on y aille avant qu'ils la tuent.

David : Non, c'est déjà trop tard.

Blanche-Neige est attachée à un poteau.

Isabelle : Non.

Killian passe son bras autour d'Isabelle.

En lançant une boule de feu magique, Regina allume le bûcher.

Isabelle sanglote.

Souriante, Regina regarde le poteau brûler.