Essais

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Isabelle entre dans le bureau de sa mère et claque la porte derrière elle.

Isabelle : Un tremblement de terre ?

Regina : Il fallait bien que je les impressionne. Et tu n'es pas blessée.

Elle se lève et s'approche de sa fille.

Regina : Ils y ont cru, tu penses ?

Isabelle : En tout cas, ils en ont eu l'air.

Regina : Hmm...

Isabelle : Beau boulot. Et maintenant, on va découvrir qui a jeté cette Malédiction.

Regina : On a combien de temps au juste ?

Isabelle : Jusqu'à ce que celui ou celle qui nous a ensorcelés comprenne ce qui se passe.

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Regina ajoute l'ingrédient final à la potion. Isabelle la regarde.

Isabelle : Ça a marché ?

Regina : Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir.

Elle prend une gorgée de la potion.

Isabelle : Alors, les souvenirs te reviennent ?

Regina jette la bouteille contenant la potion contre le mur.

Isabelle : Soit ce mur t'a fait un truc pas cool dernièrement, soit ça a pas marché.

Regina : J'ai dû oublier un ingrédient.

Isabelle : On peut peut-être réessayer ?

Regina : J'ai plus d'idée.

Isabelle : Et si on avait encore une chance de savoir qui nous a fait ça ?

Regina : De quelle façon ?

Isabelle : On a berné toute la ville pour faire cette potion en secret. Mais c'est peut-être pas la bonne arnaque ?

Regina : Je ne suis pas sûre de comprendre.

Isabelle : Si la personne qui a ensorcelé la ville nous croit sur le point de faire une potion qui va nous rendre la mémoire...

Regina : Elle voudra nous en empêcher.

Isabelle : Oui. Et on aura plus qu'à lui tendre un piège pour la coincer. Il nous suffit de faire courir la rumeur que tu auras bientôt terminé cette potion.

Regina sourit.

Regina : Je sais à qui il faut dire ça.

Isabelle sourit.

Isabelle : À notre commère locale.

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À l'extérieur du bureau du Maire, Isabelle et Regina sont assises dans la voiture de Regina et regardent le bâtiment.

Regina : Donc, si j'ai bien compris, on va rester là et attendre sans rien faire ?

Isabelle : Jusqu'à ce que la personne à l'origine de la Malédiction rentre dans le bureau.

Isabelle se tortille.

Regina : Ça va ?

Isabelle : C'est inconfortable. Je me sens oppressée.

Regina : Ça pourrait être pire.

Isabelle : Parents à tout PrixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant