PDV: STILES
Je peux le dire, quelque chose a changé ces deux dernières semaines... depuis... eh bien, depuis cette fois où j'ai vraiment eu la pire idée de ma vie. Je secouais vivement la tête pour ne pas me rappeler de ces pensées qui m'avaient envahie à ce moment-là et je cherchais plutôt à imprimer à jamais dans ma mémoire toutes les choses qui avaient changé au positif depuis. Bon il y avait déjà ce professeur qui hait l'univers entier, il semble avoir compris le message que j'ai voulu lui passer la dernière fois en faisant faire à Marc son propre devoir, car le nombre de fois qu'il l'a interrogé par surprise en classe a augmenté considérablement. Le mauvais côté, c'est que comme ses notes baissent, il s'en prend de plus en plus à moi en classe, où je devrais dire qu'il essaie.
Parce que bon, voilà cette autre point assez positif à mon avis, pour une raison que j'essaie tant bien que mal d'oublier, Scott McCall a été transféré dans ma classe et je me doute bien que tout cela est uniquement grâce à une seule personne, Lydia Martin, la fille de l'actuelle directrice. Ça n'avait pas été une nouvelle joyeuse lorsque je l'avais vu prendre place à côté de moi la première fois et j'avais passée le reste de mes cours dans l'angoisse la plus totale, mais ce n'est qu'à la fin de ma journée que j'avais réalisé qu'en dehors de cette peur constante que mes frères s'en prennent à moi, rien ne m'était arrivé, mais vraiment rien du tout. Pas de boulette de papier lancée derrière la tête, pas de punaise sur mon siège, pas de mauvaises surprises que ce soit.
J'en avais découvert la raison qu'une fois rendu à la maison. Bien que Scott ne m'ait pas du tout adressé la parole, il avait découvert chaque mauvaises blagues que me faisaient mon demi-frère et les avaient arrêté avant qu'il ne m'atteigne ce qui n'avait pas du tout fait le bonheur de Marc qui ne s'amuse qu'en se moquant de mes réactions. J'avais passée la pire soirée en sa compagnie et j'étais bien heureux que Simon aient été coincé dans un travail d'équipe chez sa partenaire d'histoire autrement je suis prêt à parier que lui aussi m'en aurait fait voir de toutes les couleurs. J'avais malheureusement encore eu droit au placard sous l'escalier à cause de Marc... et parfois j'ai l'impression d'y être encore tellement je n'y sort plus que pour aller à l'école et faire les corvées ordonnée par Josée et si mon père semblait s'être calmé, il a recommencé lui aussi à me trouver de "bonnes" raisons de m'y enfermer.
Je ne déjeune plus le matin et lorsque l'heure du souper arrive, je sers tout le monde puis il y arrive toujours quelque chose qui m'oblige à ne pas manger. Vous l'aurez deviné, la vie à la maison est pire que pire, mais je n'arrive pas à me plaindre parce que lorsque je me retrouve dans ce placard, je me sens bien, je suis protégé des nouvelles blessures qu'on pourrait m'infliger car dès que j'y met les pieds, on m'ignore complètement et leur belle famille unis prend finalement vie.
À école, c'est le contraire, j'ai l'impression que je peux enfin respirer. J'ai fini d'avoir peur qu'on s'approche de moi parce que j'ai décidé d'écouter ce que m'a dit Isaac un matin alors qu'il accompagnait Scott jusqu'à notre classe; Des raisons pour me faire mal, il y en aura toujours à leurs yeux alors tant qu'à déjà savoir qu'on s'en prendra à moi, pourquoi il faudrait en plus que je m'empêche de vivre?
C'est ces paroles qui m'ont aidé, j'ai voulu les croire et je ne le regrette pas, depuis je me suis même surpris à sourire avec Scott et Isaac. Lydia et Allison s'occupent beaucoup de moi et soigne au mieux les quelques blessures à laquelle j'ai le droit à la maison. Je suis toujours surpris par les capacités de la brunette, elle m'a déjà recousu à froid parce que j'avais reçu la balle de baseball de Simon à travers la tête alors qu'il jouait avec ses amis.
Présentement, je suis assis à une table pleine de la cafétéria, je n'aurai jamais pensé faire ça un jour, mais si j'avais eut des réticences en voyant Simon s'intéresser à moi de trop près en m'appelant la première fois, voir Jackson se lever et me rejoindre dès qu'il m'avait vu partir m'avait tout de suite mis en confiance car cela avait eut pour résultat de faire fuire Simon qui repartait la queue entre les jambes. J'en avais mangé des vertes et des pas mûrs une fois à la maison par contre... mais je ne regrettais rien, car comme l'a dit Isaac, je vais toujours me faire frapper peu importe la raison.
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La vraie famille
FanfictionStiles Stilinski et sa famille reconstitué est nouvelle en ville. Très bientôt la meute qui protège Beacon Hills portera son attention sur celui qui dont toute joie semble avoir disparu de sa vie. Entres erreurs et réussites, parviendront-ils à ren...