PDV: DEREK
J'observe le visage endormi de Stiles, cela fait trois jours que nous l'avons emmené à l'hôpital et il ne s'est toujours pas réveillé. Je sais qu'il a évité le pire alors je ne comprends pas pourquoi il refuse d'ouvrir les yeux. Il est mon compagnon, je l'ai enfin accepté alors pourquoi ne me revient-il pas? J'ai besoin de lui, mon loup souffre de le voir inconscient.
Mes yeux glissent de son visage vers sa main que je tiens depuis des heures déjà et je prends de sa douleur, c'est tout ce que je peux faire et je déteste me sentir inutile. Je n'aurai pas dû lui demander d'attendre une semaine, j'aurai dû le kidnapper quand j'en avais l'occasion, comme ça il ne serait pas dans cette état...
Je me relève sur mon siège lorsque j'entends la porte de la chambre d'hôpital s'ouvrir, mais je me relaxe immédiatement alors que je reconnais Mélissa, elle me sourit désolé et je comprends que je dois la laisser travailler. C'est la seule infirmière que j'accepte près de Stiles comme mon loup la connait, autre elle il y a le médecin traitant et c'est tout, mon loup est trop à cran pour laisser qui que ce soit d'autre s'approcher et je dois malgré tout travailler très fort pour me contrôler lorsque je dois retirer ma main de sur celle de Stiles pour m'éloigner.
Je n'ai aucune gêne lorsque je dépose un baiser sur chacun de ses doigts devant la mère de Scott avant de me lever et de libérer la place. Je ne sors pas de la pièce, c'est trop difficile pour moi, je dois être sûr qu'il va bien. J'observe mon cellulaire tandis que l'infirmière prend les constantes de Stiles et fait autres choses que je ne comprends pas plus que ça, mais que je sais que je peux avoir confiance. En dernier lieu, elle change son intraveineuse puis repart, mettant une main compatissante sur mon épaule avant de quitter.
Je suis de nouveau seul et je retourne tout de suite auprès de Stiles, j'ai besoin de son contact, j'ai besoin de sentir la chaleur qui émane de son corps qui me console. Je lui retire tout de suite de sa douleur. Elle est intégrale, il n'y a pas une partie de son corps qui ne le fait pas souffrir.
"Je suis désolé Stiles... je n'ai pas été à la hauteur." murmurai-je contre sa main dans les miennes.
"Non, c'est moi qui ai tout foiré à New York." sortit une voix qui me fit sursauter.
Je me retournais et tombais sur des yeux qui luisaient d'un bleu ciel étincelant alors que ceux-ci se promenaient sur le corps inanimé de Stiles. J'eu comme réflexe de me placer pour cacher son corps. Je ne comprends pas comme j'ai pu faire pour ne pas l'entendre arriver. De plus qu'est-ce qu'il voulait dire pas là?
"Qu'est-ce que tu veux dire, Peter?"
L'aîné ne montrait aucune malice ni même du plaisir alors qu'il s'approcha et força son chemin vers Stiles, pour mieux observer son état.
"J'ai enseigné à Stiles à New York. Il était très intelligent, beaucoup plus que ses notes voulaient le faire croire... sans compter qu'il puait le sang à plein nez alors j'ai vite compris ce qu'il vivait."
"Et tu as foiré?"
"J'ai tout mis en œuvre pour qu'il puisse être émancipé rapidement, mais avant que j'ai pu mettre mon plan à exécution ils étaient déjà partie. J'ai suivi leur piste et j'ai compris bien des choses au sujet de la belle famille."
Peter prit une chaise dans un coin de la salle et il s'assit de l'autre côté du lit. Je grognais, je n'appréciais pas qu'un tel psychopathe se tienne aussi près de mon compagnon, mais je fis rien pour le forcer à partir. La curiosité étant trop forte.
"Qu'as-tu compris?"
"La matriarche fait un rituel païen à toutes les pleines lunes depuis plusieurs mois et Stiles en est la prochaine victime."
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La vraie famille
FanfictionStiles Stilinski et sa famille reconstitué est nouvelle en ville. Très bientôt la meute qui protège Beacon Hills portera son attention sur celui qui dont toute joie semble avoir disparu de sa vie. Entres erreurs et réussites, parviendront-ils à ren...