Chapitre 18: Le jour J

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PDV DEREK

"Bon anniversaire Stiles!" s'exclamait la meute alors qu'ils entraient sans cogner dans la chambre de Stiles.

"Merci." Répondit Stiles.

Il y avait très peu d'entrain dans sa voix, pas que qui que ce soit pouvait lui en vouloir, même moi j'étais d'humeur massacrante ce matin et pourtant j'ai passée la nuit à dormir en le tenant précieusement contre moi. Je dois admettre que j'appréhende cette nuit, la réussite de notre mission est une question de vie ou de mort et je n'y survivrais pas si nous échouons. Maintenant que j'ai eu la chance d'entendre le doux son d'un rire sortir de Stiles, je sais que j'ai besoin de l'entendre encore et encore tous les jours de ma vie.

"J'ai peur pour cette nuit..." avoua Stiles et je sentis ma gorge se serrer et je le serrais encore plus contre moi.

"On va tous être là pour te protéger Stiles, on te le promet." Répondit Scott mettant une main réconfortante sur la sienne, très vite suivis par Isaac et le reste de la meute.

"Et demain on va tous célébrer notre victoire." approuva Erica.

"Mais pour ça, Stiles, il faut travailler ton endurance." Dit Argent alors qu'il entrait dans la chambre en compagnie de mon oncle. "Ça commence maintenant, je dois te demander de te mettre debout."

"Il est encore faible." Dis-je, gardant mes bras bien comme il faut autour du corps de Stiles. "Ce qu'il lui faut c'est du repos."

"Ce qu'il lui faut c'est la capacité de fuir s'il est en danger et que nous ne sommes pas en position pour le protéger." Répondit Christ fermement, pointant une batte de baseball vers Stiles et moi. "Tu en dis quoi, Stiles?"

"Je suis d'accord." répondit-il.

Alors que mon instinct me criait de ne pas me séparer de lui, je ne pu lui refuser sa demande lorsqu'il me supplia du regard pour le laisser rejoindre Christ et je sentis ma cage thoracique se serrer douloureusement lorsqu'il embrassa mes lèvres en guise de remerciement. Je restais là à les observer silencieusement, en compagnie de ma meute en soutien silencieux alors que le père d'Allison montrait à Stiles comment manier la bat de sorte à pouvoir blesser sans se faire mal lui-même avec les muscles qui n'ont pas travailler depuis deux mois.

Je déteste le voir souffrir sans rien dire, un rappel de l'endurance qu'il a accumulé face à la douleur due aux souffrances qu'il a trop longtemps subis en silence. Je dois admettre cependant que je suis fière de Stiles, j'aime voir cette force qui émane de lui, force qui n'existait pas avant aujourd'hui. Il a envie de vivre et va se battre pour sa vie, je n'aurai pas pu demander mieux dans de telle circonstance.

Au bout d'un moment, cependant, je décide qu'il est temps que je m'interpose. Stiles est à bout de force et bien que je comprenne qu'il doit travailler son endurance physique, je n'ai pas non plus envie qu'il se retrouve sans aucune énergie avant même qu'il puisse avoir à se défendre. Sans compter que l'inquiétude que je sens augmenter auprès de ma meute n'aide pas à garder mon calme.

Je me lève de sur le lit d'hôpital de Stiles que je n'avais toujours pas quitté et attrapa le bout de la bat que Stiles balançait avant qu'elle n'atteigne la cible que Christ tenait à bout de bras.

"Ça suffit, tu dois aussi savoir quand prendre une pause." Avertis-je, mon attention sur le souffle saccadé et légèrement sifflant de Stiles.

"Quoi? Mais je vais bien." Tenta-Stiles de me convaincre. "Je peux encore..."

"Va t'asseoir Stiles." Dis-je, mon regard devait être assez convaincant parce qu'il ne tenta pas de refuser une seconde fois.

"Il a un mental d'acier." Complimenta Argent alors que je lui redonnais la bat. "Encore quelques séances d'entraînement comme ça et il sera prêt pour ce soir."

La vraie familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant