La vraie famille

Dis-moi tout!

Salut salut! Comme vous pouvez constater, j'ai décidée de publier encore un autre chapitre, je trouvais que c'était un peu chiant de partir pour une boute en vous laissant avec une telle fin de chapitre... celle-ci est peut-être moins intéressante par contre, mais nécessaire pour la suite ;)
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PDV: DEREK

“Je ne sais pas ce qui me retient de t’arracher la gorge de mes dents Jackson!” Hurlai-je au bêta le plus incompétent du monde. “Pense avec ta tête un peu et moins avec tes poings!” 

C’est la mille et unième fois que je m’en prend à lui et je sais que ce n’est pas totalement sa faute, en fait c’est en grande partie la mienne, mais si je me met à culpabiliser je ne sais pas si j’arriverai à garder le peu de calme qu’il me reste.
Parce que voilà, ça fait deux semaines que ce foutu bêta à eu l’intelligence d’intervenir avec ses poings lorsque le jeune Stilinski se faisait battre. C’est vrai que j’avais ordonné à ma meute de surveiller cette famille et d’intervenir si nécessaire, mais je pensais davantage à une intervention comme celle de Lydia, calme et innocente, plutôt que celle de Jackson. 

Je refis les cents pas dans mon loft observé par les regards dépités de Jackson et Isaac. Bien sûr, je suis au courant de ce qu’il pense, je m’en fais un peu trop pour une personne en particulier alors qu’une famille sur quatre à Beacon Hills subissent de la violence d’une façon ou d’une autre. Si je devais me sentir touché personnellement par tous les cas de violences je n’en dormirai pas de mes nuits. J’ai essayé de me détacher de son cas comme je suis détaché de celui des autres, mais bien que j’essaie, le loup en moi s’y refuse et c’est sa peur pour cet humain qui me fait hurler de nouveau sur Jackson. 

“Je suis sérieux, remet ça de nouveau et je te jette en dehors de ma meute.” 

Je m’arrêtais de bouger réalisant ce que je venais de dire et sentis ma gorge se serrer, mais n’y laissa rien paraître alors que j’observais la douleur dans les yeux de Jackson. Se faire jeter hors de sa propre meute, c’est la chose la plus douloureuse que l’on puisse vivre car on perd ce lien qui nous permet de se sentir complet. Isaac semble vouloir prendre la parole pour parler au nom de Jackson, mais je lui en empêche d’un regard qui ne laisse pas de place au refus… pourtant je m’en veux vraiment d’avoir proféré une telle menace, ce n'est pas du tout moi de dire une telle chose, pas sans une excellente raison et ma raison me rappelle que c'est loin d'en être une bonne. 

Le téléphone dans ma poche vibra et le son de celui-ci me mordit les oreilles. Je le sors et décroche, toujours pas remis de ma mauvaise humeur. 

“Quoi?”

“Derek, c’est Scott, je n’ai pas trop compris mais ma mère m’a dit qu’on est invité à souper chez les Stilinski. Paraît qu’ils se sont rencontrés quand le Shérif transportait un mec blessé au tibia quand elle était postée aux urgences la nuit dernière. J’voulais juste que tu le saches au cas où tu voudrais que je fasse quoi que ce soit.”
 
“C’est maintenant?” Demandai-je mon intérêt montant. 

“J’attend que ma mère se change et on part, oui.” 

“Essaies d’en apprendre le plus possible sur la famille, mais surtout, assures-toi qu’il va bien.” 

“C’était bien ce que j’avais l’intention de faire. Je te donne des nouvelles à la fin du souper.” 

J’allais pour raccrocher, mais un doute m'assaille et lui dis d’une voix qui craque de ne pas raccrocher. Je prends quelques secondes pour me reprendre et lorsque je l’entend soupirer et me dire qu’il doit raccrocher, ma voix se débloque enfin.