Chapitre 2. A.

345 18 3
                                    

Aaron

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Aaron.



New York, États-Unis

Je passe une journée de merde. Je soupire en regardant l'heure sur mon téléphone, ça fait plus d'une demi-heure que je suis assis dans un bar en attendant un potentiel futur client. Il m'a contacté il y a une heure en me disant que c'était urgent et que je ne pourrais pas refuser son offre. Mais visiblement, cela ne m'a pas l'air si urgent que ça, étant donné que ce con est en retard d'une demi-heure. Et j'ai déjà envie de refuser son offre à la con. Je déteste les gens en retard bordel. Rectification. Je déteste les gens tout court. Cinq minutes plus tard, je vois cet homme, à l'apparence négligée et au sourire malsain laissant apparaître des dents pas soignées, franchir - enfin - les portes du bar miteux dans lequel je me trouve.

Je grimace, dégouté de ce que je vois.

Mais pourquoi diable m'a-t-il donné rendez-vous dans un endroit aussi.. hum, comment dire ? minable ? Oui c'est ça. Bon sang il suffit de regarder la façade dehors qui est en piteux état, effritée par le temps, taguée de dessins et d'écritures illisibles. Quant à l'intérieur, on voit bien que le ménage est une option ici. Et c'est sans compter sur l'ambiance qui est sombre et pas chaleureuse du tout.

À vrai dire je ne serais même pas étonné de voir des cafards ou autres bestioles infâmes comme ça rôder sur le sol tant l'endroit est dégueulasse. Ce bar me répugne. Je grimace de dégoût lorsque mon potentiel client s'installe en face de moi et commande une bière, m'en proposant une. Proposition que je décline en le regardant avec mépris.

Les gens comme lui sont les pires. Vicieux et méprisant. Tout ce que je déteste chez l'être humain.

— Bon, on ne va pas passer par quatre chemins. Qu'est-ce que vous me voulez ? Vous me faites perdre mon temps là. J'ai d'autres choses bien plus importantes à faire que de rester dans cet endroit de merde face à vous, dis-je d'un ton sec et froid.

L'homme assis en face me regarde l'air penaud, ce qui a le don de fortement m'agacer. On dirait un demeuré putain. Je n'ai absolument aucune patience. Encore moins quand on est en retard. Et encore moins lorsque l'on me regarde de cette façon. Je n'ai qu'une seule et unique envie là, tout de suite maintenant, c'est de lui coller mon poing dans la gueule.

Au bout de plusieurs minutes, n'ayant toujours pas de réponse de sa part, et commençant à m'énerver, je me lève bien décidé à me barrer d'ici avant d'exploser et de tuer cet homme à la vue de tous. Quoique ça ne serait pas une si mauvaise idée et je suis certain que personne ne remarquerait ce qui se passe.

Mais sa voix me stoppe dans mon élan. Et dans mes pensées meurtrières.

— J'ai une proposition à vous faire. Proposition que je suis sûr, vous ne voudrez pas refuser, monsieur Reed, me dit-il avec prétention.

Vindicta [ En cours.]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant