Chapitre 13

65 6 0
                                    

CHAPITRE 13 :


Je me réveillai tard ce matin, ma tête me faisait atrocement souffrir. Gueule de bois, quand tu nous tiens...

Je n'ai cessé de penser à Calum, de penser à ses yeux bruns, à ses bras musclés autour de moi, de sa bouche près de la mienne, de sa voix qui chantait, et aux frissons qu'il m'avait procuré... Puis je me souvins des adieux déchirants.

Non c'était ironique.

Il m'a seulement salué comme il aurait dit au revoir à n'importe qui, sans aucun regard.

Cessons de remuer le couteau dans la plaie.


Je me redressai dans mon lit, en sueur. Oui, c'est très féminin de transpirer comme un porc le matin. Il faisait extrêmement chaud dans ma chambre quand on ouvrait pas les fenêtres.

Je pris une douche, obligatoire et tellement agréable. Je ne connais pas meilleure remède pour faire passer une migraine qu'une bonne douche fraîche. Je saisi des vêtements propres dans ma chambre et rejoignis Dana dans le salon.


Enfin, elle était censée être dans le salon.

« -Dana ? »

Aucune réponse. Elle ne travaille pas pourtant aujourd'hui, on est samedi ?

Je m'assis à table, pour prendre mon petit-déjeuner, la table était mise. Je trouvai un petit mot dans mon bol.


''Attends-moi pour manger.

Dana.''


Roh, mais à quoi elle joue...

Cinq minutes plus tard, la porte s'ouvrit et laissa apparaître Dana, toute belle dans une magnifique robe bleue. Elle souriait à belles dents, elle souriait trop.


« -Tu étais où ?

-A la boulangerie, je suis allée chercher des viennoiseries pour le petit-déjeuner, mais ils n'ont pas de pains au chocolat ou de croissants, tu crois que c'est une spécialité purement française.... »


Et elle parlait trop. Elle me cachait quelque chose. Enfin, je me souvins d'hier soir. La fameuse connerie qu'elle avait faîte dont elle ne voulait pas me parler.

Je m'assis en face d'elle sur la petite table de la cuisine, et la regardai.


« -Qu'est ce qu'il y a ? me répondis-t-elle en souriant.

-Quelle connerie Dana ? »


Son sourire disparu, pour laisser place à une moue gênée. Elle prit sa tête entre ses mains, puis attacha ses cheveux blond en tresse.


« -Je pensais que tu avais oublié, soupira-t-elle.

-Eh non, et puis même, je te connais quand tu essayes de me cacher quelque chose, tu te crames toute seule.

-Comment tu vois ça ?

-Ne changes pas de sujet, raconte moi. »


Elle souffla un grand coup, comme pour se donner du courage. Qu'avait-elle fait de si grave pour qu'elle ne veuille pas m'en parler ? Ça m'inquiétait vraiment.

AmnesiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant