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— Allo ?

— Anna ? Ma chérie comment tu vas ? C'est ton père ! 

Anna déposa le verre de smoothie qu'elle s'apprêtait à boire.

— Je vais bien Papa. Et Isabelle ? Vous me manquer vraiment, soupira-t-elle.

— Isabelle va bien. Elle apprend à cuisiné des fudges.

En effet, Anna entendit un bruit de casserole derrière le combiné, avant que la voix d'Isabelle ne raisonne.

— Je suis une très bonne étudiante. Lorsque j'aurais finis ceux-là, je m'occuperai d'autres recettes.

— Ne me dit pas qu'elle te laisse au profit de sa cuisine ? gloussa Anna.

— Puisque je profite de ses mets circulant, j'essaie de ne pas trop me plaindre.

— Et il y a intérêt, rétorqua Isabelle. Anna ma chérie, tout va bien pour toi ?

— Oui, très bien, ne vous inquiétez surtout pas.

— Au faite, on voulait te prévenir qu'on allait passer encore un peu de temps ici. C'est très relaxant.

— Vous rentrez quand alors ?

— Oh, dans une semaine ou deux tout au plus. Je dois reprendre le boulot de toute façon.

— Comme si tu ne travaillais pas de temps en temps, répliqua Isabelle.

Anna sourit. De ce côté-là, elle et son père se ressemblaient bien. Ils consacraient beaucoup de leur temps au travail, et avaient souvent du mal à s'en séparer.

— Papa, ne laisse pas Isabelle au profit du travail. Une femme en colère, c'est difficile à gérer, le conseilla-t-elle gentiment.

— À qui le dis-tu ? Aïe, soupira-t-il, et Anna devina qu'il venait de recevoir une punition.

— Que fait tu de ton côté ? s'enquit Isabelle.

Anna regarda autour d'elle, son salon parfaitement rangé, les rideaux propres, les fenêtres nickel. Elle s'était réveillée de bonne heure et avait fait un grand ménage. Elle en était fière, aussi avait-elle décidé de se récompensé en s'offrant ce smoothie et des œufs au bacon.

Mais à part ça, elle n'avait rien prévu de la journée. Ou peut-être si. Se reposé aussi longtemps qu'elle le voudrait, regarder des matches de basket et faire des paries sur ses joueurs préférer.

— Eh bien c'est le week-end, donc j'ai prévue de récupérer de ma semaine épuisante, répondit-elle.

— Tu prévois passé toute la journée au salon ?

— Et au lit, ajouta-t-elle en riant.

On sonna à la porte, et Anna se redressa. Si June n'était pas allée en voyage, elle aurait pu se douté qu'il s'agissait d'elle. Charles l'aurait prévenue s'il venait.

— On va te laisser Anna. Surtout prend bien soin de toi. Je veux te retrouver en pleine forme d'accord ?

— Promis, jura-t-elle en se dirigeant vers la porte. Vous aussi prenez bien soin de vous. Je vous aime.

— Je t'aime aussi ma chérie, à toute.

On sonna de nouveau, ce qui exaspéra Anna qui cola un œil sur l'œil de bœuf. Surprise, elle recula. Alors qu'elle hésitait à ouvrir, Drike sonna de nouveau et elle fulmina en ouvrant.

— Que fais-tu ici ?

Il était debout, les mains enfouis dans les poches du pantalon de sa veste sur mesure, et la regardait sans cillé.

Vengeance d'une amoureuse ≈Terminée ≈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant