Chapitre 1_la triste nouvelle

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Comme tous les matins, je fus réveillé par le doux chant des oiseaux matinaux. Les paupières encore lourdes de sommeil je me redressais et m'étirais, lorsqu'une pensée jais de mon esprit. Aujourd'hui commençais la saison préférée de tous les Neflyins : le printemps !

Soudain, je me sentais débordante d'énergie. Je sautais hors de mon lit et me jetais sur mon armoire en bois d'acajou, qui contenait aussi bien mes vêtements et accessoires que mes objets précieux. Je m'habillais en vitesse, et, sans prendre le temps de me coiffer ou de faire mon lit, je me ruais sur la porte d'entrée.

Je n'avais que quinze ans et était bien loin d'être mature, mais ici, tout le monde possédais son propre chez sois dès le plus jeune âge. Rien d'extraordinaire bien sûr, ce n'étais généralement que des bâtisses d'une vingtaine de mètres carrés, avec le strict nécessaire : lit, armoires, parfois un bureau, et pour les amateurs de livres, un meuble faisant office de bibliothèque.

J'ouvris le battant, et une bourrasque de vent me fouetta le visage. Je claquais la petite porte de bois, un grand sourire aux lèvres, et me mis en chemin, sautillant joyeusement sur la large branche.

Oui, sur une branche. Car ici, nous étions à Neflya.

Neflya était le nom d'un endroit bien différent des autres. Ce pays se trouvais bien sur Terre, et non pas sur une autre planète, et pourtant personne n'aurais jamais dû savoir où exactement. Mais le secret était encore bien gardé, alors continuons. Neflya était une très grande île, large de plusieurs kilomètres, entouré d'une mer sans nom, mais aussi sans fin. Si vous preniez la mer d'un coter de l'île, quel qu'il soit, vous vous retrouviez simplement de l'autre coter.

Ce pays abritait toutes sortes de créatures plus étranges les unes que les autres, des créatures dont les humains reniait l'existante. Je ne parle pas de vampires ou de loups garous, non, mais plutôt d'hybrides, mi humain, mi animal, de trolls, d'elfes, de sirène, de lions ailés, de griffons, et de fées. Si les sirènes restaient dans leur lac indéfiniment profond, et les fées dans la foret, au creux rassurant des arbres, gardant avec elles la plus part des trolls et des elfes qui n'aimaient pas plus que ça la compagnie des autres espèces, lions ailés, griffons et hybrides quand à eux, avaient élu domicile dans un immense arbre, haut de plus de milles mètres, et presque aussi large . Cet endroit là, nous l'appelions Faymow. C'était notre ville.

Comme je le disais plus tôt, dès le plus jeune âge, chacun se voyait désigné son propre habitât. Et bien, les petites maisons en questions étaient toutes faites exclusivement de bois, et pour le confort de tous, elles étaient faites sur mesure, vous n'auriez évidement pas la même chose en étant un griffons ou un hybride.

Bientôt, j'arrivais au centre du village, où se trouvais l'énorme tronc du conifère. Autour de celui-ci se trouvais une immense table circulaire, sur laquelle quelques mets avaient déjà été déposés par ceux chargés du petit déjeuné.

Puis je vis apparaître Onyx, le plus jeune des lions ailés, il n'avait que vingt-cinq ans. Pour ces derniers, vingt ans correspondait à n'être encore qu'un enfant, car ils pouvaient vivre des centaines d'années. Son pelage orangé brillait sous les rayons de soleil qui s'étaient faufilés au travers des petites feuilles vertes, ses puissantes ailes plaqués le long de son corps, il avançait d'un pas nonchalant. Je me précipitais vers lui pour le saluer.

-Bonjour à toi aussi Phiyra ! répondit-il. Dis-moi, tu as l'air encore plus heureuse que les années précédentes que le printemps soit arrivé.

-Oui, j'avais vraiment hâte !

-Et bien il était temps qu'il arrive, parce que je ne sais pas combien de temps j'aurais encore supporté que tu râle contre l'hiver, s'est exclamé mon meilleur ami, Iaoth.

NeflyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant