Chapitre 38 - Bataille et contre-sorts

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Les gens !

Ce chapitre fait à peu près le double de la taille de base sur cette histoire (donc, dans les 4000 mots), mais il y a une looongue note à la fin, donc ne paniquez pas en voyant le temps de lecture, il sera moindre si mon blabla ne vous intéresse pas. Mais vous pouvez quand même le lire, hein, c'est important ;)

Aussi, j'ai eu assez peu de retours sur le chapitre précédent et j'ai très peur qu'il ne vous ait pas plu.
Moi-même, j'ai pas l'impression que ce soit le meilleur que j'aie écrit, ce qui ne fait qu'amplifier mon stress et me donne envie de le supprimer pour le réécrire en entier...

**

C'est l'effervescence au Terrier, et la cheminée ne cesse de s'illuminer de vert à mesure que les membres de l'Ordre encore en vie arrivent un par un. La porte d'entrée s'ouvre et se ferme sans arrêt également, laissant entrer d'autres combattants, qui ont choisi de se déplacer en transplanant dans le jardin.

Dans la salle à manger où tous se sont réunis, Ron est fébrile. Il fait les cent pas, grommelle et exige toutes les trois minutes, qu'enfin, le groupe se mette en route pour aller secourir Hermione, sans pour autant que quiconque ne lui accorde l'attention qu'il estime mériter. Après une énième interpellation ignorée par tous, et à deux doigts de la crise de nerfs, il sort sa baguette de sa poche et lance un dernier regard revanchard sur l'assemblée occupée à se disputer sur la meilleure façon d'agir. Par chance pour lui, c'est précisément à cet instant que George sort de la cheminée, escorté par le fantôme de Fred. Ils n'ont qu'un pied posé en dehors du feu – celui de George, bien entendu, Fred flottant à quelques centimètres du sol comme tout bon fantôme qu'il est – que les jumeaux devinent l'intention de leur frère et se précipitent à sa rencontre.

En un bond, George est sur lui et le ceinture, espérant ainsi l'empêcher de transplaner directement dans la gueule du loup. Fred vient alors se planter sous son nez le temps que leur mère se rende compte de ce qu'ils viennent d'éviter.

— Tu veux aller sauver Hermione tout seul, c'est ça, hein ? Quel petit crétin arrogant. Tu crois qu'il n'y a que toi qui s'inquiète ? Qu'on est tous réunis ici parce qu'on n'en a rien à carrer ? Papa est là aussi, tête de nœud ! On va y aller, on va tous les sauver. Mais on a besoin d'un plan, OK ? Depuis quand tu fonces dans le tas sans réfléchir, hein ?

— Depuis toujours, en fait. Du moins, c'est ce qu'il m'a toujours semblé, répond George par-dessus l'épaule de Ron.

Faisant mine d'y songer, le fantôme de Fred finit par approuver d'un mouvement de la tête.

— Je crois bien que tu as raison, Georgie. Ron n'est clairement pas le plus gros cerveau de cette famille.

— Je crois que c'est pour ça qu'il est tombé amoureux d'Hermione, renchérit le second jumeau sans le lâcher pour autant. Il a dû croire que la côtoyer le rendrait plus futé.

Fred secoue la tête, une moue de dépit imprimée sur ses traits.

— Hélas, petit frère, ça ne fonctionne pas comme ça. La belle Hermione restera la tête et toi, avec un peu de chances, tu seras les bras.

— Ou les pieds.

— Peut-être seulement les genoux, en fait.

— Ou les lobes. C'est bien les lobes.

— Mais vos gueules ! s'énerve Ron en se libérant des bras de George au moment où Molly, alertée par leurs éclats de voix, s'approche enfin d'eux à grands pas.

Agrippant son dernier fils par les épaules, la mère de famille se joint aux jumeaux, tentant d'apparaître aussi calme qu'elle le peut, alors que l'angoisse la dévore tout autant que lui. Elle semble toute petite à côté de son géant de fils, mais son autorité est telle qu'elle ne paraîtrait pas plus impressionnante si elle faisait deux têtes de plus que lui.

Les Larmes du Phénix (Snarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant