Précédemment
Je me retrouve à la rue à marcher sans but, mes larmes coulent sans s'arrêter, ma tête tourne et je ne sens plus aucunes douleurs physiques, seulement mon cœur me brule, il me fait horriblement mal.
On me retourne sans que je m'y attende, il y a devant moi la femme de mon frère Adler, Yamina. Ces larmes coulent aussi, elle me regarde avec pitié et me tire dans ces bras.
Je hurle de tristesse, je me sens dépasser car cette fois c'est la fin.
Maya : J'ai tous fait, j'ai tous fait pour eux, pourquoi ? Pourquoi je dois encore souffrir ?
Yamina : Chuuuut, Maya, je le sais, je sais ma belle
Maya : Qu'est ce que je vais devenir maintenant sans ma famille ? Mon propre père ne veut plus entendre parler de moi. Comment je vais avancer Yamina, dis-moi comment je vais faire maintenant ?
Yamina : Adler et moi, on est là pour toi, ça ne change rien.
Je ne cesse je verser des larmes, je n'arrive pas à m'arrêter au point d'être à genou par terre. Mon monde vient de s'écrouler en une fraction de seconde.
Je savais ce qu'il m'attendait en rentrant en France mais j'avais toujours espoirs que mes parents me pardonnent pour mes erreurs et qu'ils m'accueillent à bras ouvert.
Yamina : Lève toi Maya, je vais t'accompagner chez toi .
Maya : Non prend mon téléphone et appel le dernier numéro s'il te plaît.
Yamina fait ce que je lui demande, je marche cent mètre, il y a un petit parc isolé, je m'assoie sur un banc, sors mon paquet de cigarette et sort un joint déjà entamer puis fume.
Yamina : Maya jette ça, ce n'est pas bon
Maya : A quoi bon ? Plus rien ne me retient de m'enfoncer dans mes bêtises, j'ai tout perdu, vraiment tout.
Yamina : Tu sais, tu me fais penser à ma meilleure amie, elle aussi n'a pas eu une vie facile mais elle à su se relever et maintenant elle est heureuse, sa famille aussi la renié mais sa ne l'empêche pas de vivre, elle a deux magnifiques enfants.
Maya : Je crois l'avoir vue à ton mariage.
Yamina : Oui c'est elle, avec sa fille, mon homonyme Yamina.
Maya : Je suis contente pour elle mais ces enfants on du être sa motivation pour rester debout, je n'en ai pas moi et en plus (..)
Nous fûmes coupées par Lunis qui apparait devant nous le visage fermer et froid, je cours me refugier dans ses bras.
Lunis : Je suis désolé pour toi
Maya : Hmm
Je vois au loin une personne qui se rapproche de nous, il s'agit de mon frère Adler. Il passe devant nous et dépasse Yamina qui est toujours assise sur le banc, il y a une poubelle, il shoote dedans.
Adler : Merda (putain) !!
Je me détache de Lunis et me rapproche de mon frère.
Maya : ADLER, ADLER, CALME-TOI !
Adler : C'EST QUOI CETTE FAMILLE ? DEIXO A MERDA POR MERDA (je quitte la merde pour de la merde)
Maya : Ne dit pas ça, c'est ta famille !
Adler : C'est toi ma famille
Lunis : A tua família? A piada és tu que desististe da Maya assim que chegaste a França
(Ta famille ? La blague c'est toi qui a abandonner maya dès que tu es arrivé en France)
Adler : Vou matar-te ! (Je vais te tuer !)
Il se met à courir vers Lunis prêt à en découdre, je lui bloque le passage.
Adler : HEEEEY ARRETE CE N'EST PAS LA PEINE !
Lunis : La vérité fait mal mon ami ?
Maya : Ferme-la Lunis !
Ils commencent à s'embrouiller, j'en ai marre, je laisse Adler se précipiter sur Lunis, ils se battent en criant des insultes en portugais. Ils ameutent les voisins, dont mes parents.
Je vois mon père séparer, avec son autorité, la bagarre s'arrête en une minute.
Père Maya : NON MAIS CA VA PAS DANS VOS TETES ? T'ES QUI TOI ?
Lunis : Et vous vous êtes qui ?
Maya : Lunis vient on s'en va !
Père : Ah donc c'est pour lui que tu ne veux pas te marier avec ton cousin ?
Maya : Hein ? Mais ...
Père : Je ne veux rien savoir, prend ton sauvage et quitter mon quartier, je ne veux plus jamais te voir !
J'attrape la main de Lunis et nous nous en allons
VOUS LISEZ
Maya: Une pute mariée de force à un veuf
RandomUne nouvelle histoire, de nouveaux personnages vont prendre vie à travers mon écris. Entre pleures, rages, trahison, violence, sexe et amour.. voici l'histoire de Maya, jeune femme Sénégalaise, qui vit dans une cité de la Seine-Saint Denis. Et Ami...