Partie 45

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Précédemment

Je reste silencieuse, la seule chose auquel je pense, c'est à mes parents

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Je reste silencieuse, la seule chose auquel je pense, c'est à mes parents. Malgré tous le mal qui m'ont fait, je leur ai fait vivre la pire douleur d'un parent, perdre son enfant.

Ali : Oh Maya tu as entendu ce que je viens de dire ?

Moi : Oui (Je le regarde dans les yeux) Merci d'avoir été franc avec moi. Je dois y aller.

Il me parle mais je ne fais pas attention, je monte dans la chambre de Linda, elle dort, je lui fais un bisou sur le front puis quitte sa maison.

Hôtel Beauchamp, 8e Arrondissement, Paris, 19h43

Je toque à la chambre que le réceptionniste m'a communiquée, Adler ouvre la porte quelque seconde après, en boxer et encore endormi.

Je le contourne, enlève mes chaussures, m'enferme dans la salle de bain. Je me dévêtis et m'assoie sur le sol froid de la douche, l'eau chaude n'adoucis pas mes maux, je viens de me manger une grosse claque, la douche froide, j'en regrette même d'être partie.

Pourquoi j'ai été aussi idiote, j'aurai dû le dire à Amir quand j'en ai eu l'occasion. Mais comme d'habitude, j'ai voulue faire le super-héros et j'en paye les conséquences aujourd'hui. 

Mes parents pensent que je suis morte, j'en ai la chair de poule rien qu'en y pensant.

J'éteins l'eau, me sèche le corps et les cheveux, puis m'habille d'un pyjama.

Je sors de la salle de bain, Adler dort en étoile de mer sur le lit.

Je sais que je suis égoïste, je ne fais même pas attention à lui, je ne le mets pas dans la confidence. J'aurais dû le laisser au             États-Unis le temps de régler tous mes problèmes en France mais depuis qu'il est dans ma vie, c'est lui mon oxygène, je me sens vivante quand il avec moi, je ne veux pas qu'il m'abandonne ou qu'il m'oubli.

Je le regarde une dernière fois, puis attrape mon sac, une couverture, il fait bien trop froid pour moi à Paris.

Je me refuge sur le balcon, allume une cigarette et me couvre de la couverture. Je regarde mon téléphone, il est 22h, je compose donc son numéro sans hésité, il n'est que 16h au Brésil. Au bout de quelques tonalités, Lunis fini par me répondre.

Lunis : Ola ?

Moi : Hello mon amour

Lunis : Maya como esta ? (Maya comment vas-tu ?)

Moi : bem e você ? (Bien et toi ?)

Lunis : você está em (Tu es sûr ?)

Moi : C'est trop dur Lunis, je ne pense pas y arriver.

Lunis : Hey je ne veux rien savoir, tu es une Guerreiro (guerrière) Maya.

Moi : Je perds tous mes moyens ici, il ne s'agit plus de vengeance ou d'argent, il s'agit de ma famille, de mon avenir et celui de mon frère.

Lunis : Tu as vu ta famille ?

Moi : Non il pense que je suis morte.

Lunis : Mierda (Merde)

Moi : Sa c'est clair, je fais quoi ?

Lunis : Ti n'a plus le choix, leur dire la vérité.

Moi : Je pense aussi, si j'échoue il y a toujours ma chambre à Sao Paulo ?

Lunis : Il y a encore ton odeur sur mes draps.

Moi : Merci mon frère, je vais aller dormir un peu.

Lunis : Boa noite (bonne nuit)

Je souffle la fumée de ma cigarette en regardant la nuit se coucher.

: Qu'est-ce qu'il a de plus que moi ?

Je me retourne en sursaut, Adler est debout derrière moi, sourcil froncer, toujours en boxer. Je me rapproche de lui, toujours la couverture sur mes épaules, je lui fais un câlin.

Moi : Il est le seul à connaître ma vulnérabilité

Adler : Je veux que tu te confies à moi Maya, arrête de faire la forte avec moi, c'est à moi de te protéger maintenant.

Moi : Merci ma vie.

Il me fait un bisou sur le front puis me demande de lui expliquer ce qu'il s'est passer aujourd'hui, je lui raconte donc mon retour chaotique.

Moi : Donc voilà, tu sais tous, je ne sais pas quoi faire maintenant, j'ai même envie de repartir au Brésil.

Adler : Combien de temps vas-tu fuir la réalité ? Tu n'as plus le choix.

Moi : C'est vrai mais j'ai trop peur de revenir et voir que les gens que j'ai laissé ont changer, qu'ils ont avancé, j'ai peur que les parents me rejettent.

Adler : Demain matin nous irons affronter tes cauchemars, je serai là pour toi ma sœur.

Moi : Je veux juste faire vérifier quelque chose le matin, ensuite nous irons rendre visite à nos parents.

Adler : Amir ?

Moi : Non Firdaws.

Il me sourit tristement et me prenant dans ces bras.

Suite ?

Maya: Une pute mariée de force à un veuf Où les histoires vivent. Découvrez maintenant