Précédemment
Lunis roule dans le silence, sa main poser sur ma cuisse tentant de me calmer mais rien n'y fait, je suis inconsolable.Linda habite un peu loin du centre de Paris donc nous avons de la route à faire. Sans musique ni échange, nous entendons seulement mes pleures.
Lunis: Arrête Maya, arrête de pleurer, je vais te faire descendre de la voiture
Maya: Lunis..
Lunis: Non ferme la, je veux rien savoir...
Au même moment mon téléphone sonne, c'est ma mère. Lunis jette un coup d'œil à mon téléphone
Lunis: Réponds !
Maya: Oui Allo ?
Mère Maya: Tu est où ? Sa fait presque trois heure que tu doit être là.. dépêche toi
Et elle raccroche
Lunis: Donne l'adresse je te dépose
Maya: Hein ? Quoi ? Non c'est mort !
Lunis : Maya donne moi cette putain d'adresse
Maya: Non je veux rentrer à la maison au Brésil
Lunis: C'est ici ta maison Maya
Nos regard se croise furtivement, il a compris, compris que je suis au fond du couvre, que même respirer devient pesant pour moi.
Il s'arrête sur le bas côté de la route, descends de la voiture et ouvre ma portière.
Je sors à mon tour de la voiture et me blottit dans les bras de Lunis, je craque.
Je n'ai jamais pleuré de la sorte, ce sont des pleures de désespoir, j'ai mal et je souffre de mes erreurs.
Lunis: T'es une guerrière, un soldat Maya, tu m'entend ? Même si c'est dure, tu ne dois pas abandonner. Ton combat est d'affronter ta famille aujourd'hui et après tu prendra des décisions
Il met fait un bisou sur le front puis se détache de moi. Il sort de son coffre une bouteille d'eau et des mouchoirs, il rince mon visage à l'eau et essuie avec ses mouchoirs.
21h05 - Suresnes
Lunis s'arrête devant une maison, c'est l'adresse que ma mère m'a envoyé.
Lunis: Je reste dans le secteur, appel moi quand tu fini
Maya: Merci Lunis, t'es vraiment mon sauveur.
Lunis: Sort de ma voiture
Je lui fais un bisou volant et m'en vais vers l'entrée et sonne.
Une de mes grandes sœurs m'ouvre la porte, pour rappel j'en ai deux, 30 et 32 ans, mariées et maman. Nous n'avons jamais été proche
Elle ne me dis pas bonjour mais de décale pour me laisser entrer.
J'arrive directement dans un grand séjour, ils sont tous là, assis à rigoler ensemble.
Maya: As Salam Aleykum, désolée du retard
Ils répondent à mon bonjour en coeur.
Surprise mais contente, je vois Yamina, la femme de Adler, assise à coter de ma mère, elle me fait signe de m'assoir à côté d'elle.
Je marche en sa direction mais mon père me stop.
Maya papa : Assis toi ici, y'a pas de place là où tu veux aller.
Il m'a pointé la seule chaise de la pièce, qui se trouve loin de Yamina et surtout loin de tout le monde, près de la porte d'entrée.
Je regarde autour de moi, il y a de la place sur les fauteuils mais je ne veux pas faire d'histoire
Je m'assoie donc et baisse la tête en me tournant les doigts, j'ai la boule au ventre et la gorge nouée.
Personne ne fait attention à moi, quand je lève la tête je vois Yamina parler à Adler qui me regarde avec pitié, je détourne le regard.
Ils rigolent tous ensemble, mes sœurs raconte des anecdotes de quand elles étaient plus jeunes, je ne suis dans aucune d'elles.
Personne ne demande après moi, donc je me tais, je souri lorsque je croise des regard.
Malgré un mépris évident de ma famille, sa me fait du bien d'être dans la même pièce qu'eux.
Peut-être que Lunis a raison ? Ma place est près de ma famille ?
Adler: Sinon Maya, tu comptes t'installer à Paris?
Père Maya: Hm avant sa, elle va partir au pays se marier au fils de mon cousin.
Maya: Quoi ?
Père Maya: Tu n'as pas bien entendu ou je dois répéter ?
Maya: Si j'ai entendu mais papa ..
Père Maya: Ne m'appelle pas papa
Maya: Ma bouche est tellement sale que je ne peux plus appeler quiconque dans ce monde ?
Mère Maya : MAYA ?
Maya: Quoi Maman ? Ou toi aussi je n'ai pas le droit de t'appeler ainsi
Je n'ai rien vue venir, j'me suis mangé une gifle de coy-boy de mon père. Choquée et énervée je me lève de ma chaise en direction de l'entrée
Père Maya : Si tu sort de cette maison, ce n'est plus la peine de revenir, déjà que j'ai déchiré ta page du livret de famille, cette fois je t'enterre vivante.
Je m'arrête net, personne ne parle, je me retourne, larme coulant silencieusement et marche en direction de mon père, je me met à genou, main vers le ciel.
Maya : Mon Dieu pardonne moi, donne la force à mes parents de me pardonner, je suis désolée..
J'éclate en sanglots, je ne sais plus quoi faire, je ne veux pas qu'ils ne me pardonne pas, qu'ils me renient.
Maya: J'ai fauté il y a cinq ans, je suis désolée, cette erreur me suis tout les jours, j'ai sali ma religion, j'ai sali ton nom et j'ai sali ton honneur. J'ai essayé de me racheter en me mariant à Amir car tu me l'a imposé puis je suis partie au bout du monde pour retrouver ma moitié, celui qu'on vous a voler à la naissance. Je vous demande tous de me pardonner, je vous ai tous causé du tord
Père Maya : j'accepte de te pardonner si tu te mari au fils de mon cousin au pays et que tu vive là-bas avec lui
Maya: Et si je refuse ?
Mère Maya : Tu sort de notre maison et n'essaye plus jamais de rentrer en contact avec nous.
Adler : Hey Mama, c'est un peu fort comme punition, elle demande pardon à genou, vous pouvez pas la mariée comme ça.
Maya: Je suis désolée mais je peux pas accepter un second mariage..
Soeur Maya: Bah casse toi arrête de faire ta victime ici, c'est toi qui a fait ta pute assume jusqu'au bout
Maya: Sa te fait mal que ton mari soit sur mes côtes au point de vouloir que mes parents me renient ?
Père Maya : C'est déjà le cas, prend tes affaires et sort de chez moi, à partir d'aujourd'hui Maya tu n'est plus ma fille, ne me consulte pour aucune de tes affaires, que ce soit un mariage, naissance ou même décès, je ne veux plus rien savoir de toi. Sort !
Suite ?
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Maya: Une pute mariée de force à un veuf
DiversosUne nouvelle histoire, de nouveaux personnages vont prendre vie à travers mon écris. Entre pleures, rages, trahison, violence, sexe et amour.. voici l'histoire de Maya, jeune femme Sénégalaise, qui vit dans une cité de la Seine-Saint Denis. Et Ami...