Une nouvelle histoire, de nouveaux personnages vont prendre vie à travers mon écris.
Entre pleures, rages, trahison, violence, sexe et amour.. voici l'histoire de Maya, jeune femme Sénégalaise, qui vit dans une cité de la Seine-Saint Denis.
Et Ami...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Le temps passe rapidement, je me rends compte qu'il faut que je me dépêche, je prends ma veste ainsi que tous les documents à faire signer par Sanchez.
J'ouvre la poste de l'appartement, l'homme qui m'a déposé dort, assis sur une chaise, tant mieux, je préfère faire équipe en solo. Je prends doucement les clés de sa voiture et son arme.
Je conduis rapidement jusque-là prison, une fois devant, je regarde le plan d'accès, parfait le parking est en accès libre. Je gare la voiture à l'abris des regards puis je patiente.
L'heure tourne, cela fait plus de trois heures que je suis devant, la nuit est tombée il y a bien longtemps, plusieurs gardes sortent du grand portail blindé, ils ont sans doute finis leur journée.
Mon téléphone sonne, c'est Lunis, mais je ne réponds pas, c'est vrai que je ne suis pas rentrée depuis ce matin mais tant pis, aujourd'hui je retrouve mon frère, c'est une question de vie ou de mort.
Déconcentrer par la sonnerie, je suis à deux doigts de rater la personne qui m'intéresse, l'infirmière. Je vois une femme qui rentre dans son sac sa blouse blanche, je ne perds pas une seconde, au moment où elle rentre du côté conducteur, je fais la même chose mais à l'arrière. Elle se retourne rapidement effrayer, je pointe l'arme au niveau de son front et lui demande de démarrer.
Elle a peur, elle tremble mais écoute ce que je lui dis. Je fouille dans son sac, prend en photo son badge et envoi à Alvina
: « Il me faut vite des infos sur elle et fait apporter une mallette de 30 000 dollars à l'appartement rapidement... tu as cinq minutes. »
Elle : « C'est comme si c'était fait ».
Le jeune médecin s'éloigne de la prison, je l'arrête devant l'appartement et lui ordonne de monter avec moi, le garde qui n'est plus endormie, dans sa main droite, une mallette grise, je lui arrache et ferme la porte derrière moi après avoir fait rentrer la jeune femme apeurer.
Une fois assise, elle pleure à chaude larme et me demande de l'épargner en Portugais, je lui demande de se taire. Je lui sers un verre d'eau dans l'optique de gagner du temps.
J'ai à peine eu le temps de me retourner que je reçois un message d'Alvina.
Alvina : Julia Gomez, 28 ans, diplômée en médecine il y a trois mois, c'est son premier job dans la prison, elle est sans enfant mais j'ai vue dans le registre de la mairie qu'il y a une date pour son mariage qui est prévue dans trois mois. Je t'avais dit que tu été la plus maligne, te servir d'elle pour faire signé mon époux est une merveilleuse idée Maya.
Je tshuip ce que je viens de lire, elle est vraiment culotté cette vieille dame. Je referme le message, prend la mallette et l'ouvre sur la table, devant la fameuse Julia qui tremble comme une feuille.
A la vue des billets américain, elle ouvre grand ses yeux, me regarde surprise.
Elle : Qu'est-ce que vous me voulez ? Qui êtes-vous ?
Moi : Je ne suis pas ici pour te faire du mal, sinon, tu ne serais actuellement pas chez moi et je n'aurais pas découvert mon visage. Ecoute Julia, accepte cette argent...
Elle : Pourquoi ?
Moi : C'est la dernière fois que tu me coupe la parole. Je disais donc prends tous ces billets, il y a 30 000 dollars.
Elle : Je ne suis pas bête, si vous faites cela c'est pour que je vous aide à faire évader quelqu'un ?
Moi : Tu t'es crus dans prison break ou quoi ? Ecoute, c'est encore plus simple. Il y a le détenu Sanchez qui est rentré cette nuit dans la prison. Prend cette feuille (je lui tends) il faut qu'il signe cela maintenant.
Elle : Ok je marche, par contre, j'ai fini ma nuit de garde, c'est ma collègue qui est en train de faire à ce moment même les visites médicales pour les nouveaux arrivant.
Moi : Qu'est-ce qu'on attend ? Allons-y, fait comme si tu avais oublié ton téléphone ou peu importe.
Elle me regarde, j'attrape trois liasse de billet lui met dans son sac.
Moi : Ce n'est qu'un acompte, je te prouve que cette argent te reviendra lorsque tu ressortiras de la prison avec sa signature. Je te préviens Julia, si tu veux toute la somme, tu filme pendant qu'il signe et si par malheur tu essayes de prévenir qui que ce soit, un de mes gardes sera au-dessus de la prison et tu recevras une balle dans la tête à la seconde ou tu franchiras les portes.
Elle : J'ai bien compris.
Je sors de l'appartement, explique ce qui va suivre au garde et le laisse partir avec Julia. Je ne peux malheureusement pas y aller avec elle, je risque de me faire repérer.
Je rentre de nouveau dans l'appartement, je fais les milles pats, le temps passe sacrément lentement, je déverrouille mon téléphone par peur de rater l'appel du garde d'Alvina. Par contre elle, je filtre tous ces appels, son homme n'a pas de téléphone, oui je ne suis pas idiote pour le laisser filer avec le document.
Au bout de sans doute vingt minutes, je reçois une vidéo sur mon téléphone, je l'ouvre et j'y vois Sanchez, à l'infirmerie, yeux fermer avec le visage recouvert de sang. Ce chien a peine rentrer en prison qu'il s'est déjà fait tuer.
Je tremble de peur et de colère, ma vie vient de partir en fumer, je n'ai plus d'issu de secours.
Suite ?
A 10 commentaires je mets une suite, donner votre avis svp