The bus of love // réécriture //

Chapitre 7: Louis.

Bien sur que je n'ai pas répondu. J'ai fait l'enfant, comme on dit. Parce que je suis Louis Tomlinson et que je prends tout mal. Et que j'ai un caractère de merde, et une fierté de merde.

Alors ça fait une semaine qu'on a pas parlés, que je n'ai pas pris le bus, que je ne lui ai pas envoyé de SMS, rien. J'ai été en cours, et j'ai réfléchi. En une semaine, il ne m'a pas envoyé un SMS non plus, il n'a ni cherché à me voir, ni a me contacter. Et puis, je me demande si je suis amoureux de lui. Je pense à lui, tout le temps. Je vois ses yeux verts en m'endormant. Et putain, j'ai l'impression de devenir une fille. On finit par s'engueuler après chacune de nos conversations mais je pense être amoureux de lui ? Au bout de quelques semaines seulement ? Qu'est ce qui cloche avec toi, Tomlinson ?

J'ai pris une grande décision :sortir avec lui, commencer une histoire avec lui. Le brusquer un peu. Alors je vais le chercher à 17 heure. Et on sort. En couple, en amis, peu importe. J'ai besoin de le voir et de passer du temps avec lui.

17 heure. Je prends ma moto et fonce vers le lycée d'Harry. Il n'est pas encore sorti, je le vois arrivé au loin, toujours tête baissée. Je vois les types de la dernière fois derrière lui, lui dire quelques choses que je n'entends pas. Mais il continue de marcher, la tête enfoncée dans ses épaules. Il ne regarde pas où il va, donc il ne me voit pas :

- Hey Joli Cœur, tu viens faire un tour ? lui demande ai-je

- Pardon ? Répond-il en relevant se tête, ses yeux mélangeants surprises et colère

- Je t'invite à sortir, en fait.

- Et tu crois que je vais accepter alors que ça fait une semaine que tu ne m'as pas donné de signe de vie ? Grogne-t-il

Ok. Bon, lui aussi il a un caractère de cochon. J'espère que le dicton dit vrai, qu'on s'adoucit avec l'âge.

- Je suis désolé, mais je devais réfléchir à tout ça. Et puis, tu n'as pas vraiment le choix.

- J'espère que t'as bien réfléchi alors.

- Oh aller Harry, viens s'il te plaît. Fais pas ta tête de mule.

- Non, laisse-moi tranquille. Tu viens dans ma vie, tu chamboules tout, tu repars une semaine comme un connard, et tu reviens avec ta gueule d'ange et tu t'attends à ce que je te dise oui?

- Hm, ouais ? Vu que je suis le genre de type à qui on ne dit pas non ? Dis-je en me moquant de lui. Allez, on va voir un film et manger un morceau ensuite, s'il te plaît.

- Bien, capitule-t-il, je viens.

Je souris et lui tends un casque, avant de démarrer et de prendre la route du cinéma. Je paye, bien sûr. Même si Harry râle. Le film est pas mal, Hunger Games. Quand il se finit, on sort du cinéma, et on va dans un fast-food pas trop loin du cinéma. On commande, je paye encore et Harry râle encore, et on va s'asseoir a une table, pour être tranquille et discuter :

- Alors, ce film ? demande ai-je

- Pas mal, oui. J'ai bien aimé. Je préfère les livres. T'as bien aimé toi ?

- Oui, je l'ai aimé. Et j'ai préféré les livres, moi aussi. Un point commun, youhou ! Dis-je ne lançant mes poings en l'air.

- Idiot. Je suis sûr qu'on en a des tonnes, dis Harry en me souriant.

- Question/réponse ? propose ai-je

- Commence.

- Je commence classique: ta couleur préférée ?

- Bleu, la tienne ?

- Vert. Ton animal préféré ?

- Le chat, le tiens ?

- Oh j'adore les chats ! Tu en as un ? J'en ai un, on pourrait les faire se rencontrer.

- Non, pas encore. J'ai comme projet d'en adopter un mais mon... Enfin c'est pas le bon timing. Il s'appelle comment ?

- Thor. Ton plat préféré ?

- Thor comme le super héros ? On se pose des questions tellement cliché.

- Oui, comme le super héros, ne te moque pas ! Et puis, réponds à la question, allez !

- Les pâtes à la bolognaise. Le tiens ?

- Tu es toujours aussi classique ? La pizza. Je tuerais pour de la pizza. Tu veux faire quoi plus tard ?

- Eh bien oui, je suis un homme simple ! Vétérinaire et toi ?

- Je dessine des bâtiments, pour les architectes. Alors j'aimerais qu'un de mes projets se réalise. Construire mon propre bâtiment. Gagner des prix.

- Je suis sûr que tu es doué, tu y arriveras.

- Merci. Oh attends, j'ai la question qui peut tout faire basculé ! Réfléchi bien, tout ce joue sur cette question : quelle équipe ?

- Liverpool ?

- Mauvaise réponse mon dieu, Harry ! Comment tu peux me dire Liverpool ? Manchester United Harry, c'est les meilleurs !

- C'est fini entre nous alors ? dit-il une moue adorable sur les lèvres

- Oui, tu m'as brisé le cœur ! Comment veux-tu que je passe au dessus de ça ! dis-je dramatiquement.

- Tu es toujours aussi dramatique ?

- Toujours, c'est ce qui fait mon charme, dis-je en riant.

On rigole comme deux idiots et on continue de faire connaissance. Pendant une bonne partie de la soirée. Il est 23 heure quand je le dépose chez lui. Sa maison est petite, mais à l'air confortable, et chaleureuse. Quand il descend, il enlève son casque, me le tends et m'embrasse doucement la joue, avant de rentrer chez lui. C'est qu'un bisou sur la joue, pourquoi ça me rends tellement heureux ?