The bus of love // réécriture //

Chapitre 21: Louis.

Ellipse de quelques mois.

Les vacances d'été ont commencés il y a un mois, et on a finis d'emménager dans notre appartement, il y a une semaine. Mes parents nous ont offerts notre premier appartement, tandis que le père d'Harry nous a offert tous les meubles. Et je dois dire qu'on a les meilleurs parents du monde. L'appartement est assez spacieux, deux chambres, un salon, une cuisine, une salle de bain et une salle de douche. On y est vraiment bien et Brad adore sa nouvelle chambre. Loki et Thor n'arrête pas de se battre, mais je crois qu'ils s'aiment au fond. Zayn et Liam nous ont aidés à tout installer, avant d'enfin nous avouer qu'ils étaient ensemble.

Tous se passe bien dans l'appartement ; entre nous trois. C'était un peu bizarre au début, pour tout le monde : on essayé tous de prendre nos marques, de trouver nos places. J'ai eu mon diplôme et Harry a réussi sa première année. Je cherche un job, dans un cabinet d'architecture. Je sais que ça va être dur de me faire un nom dans ce milieu et qu'au début je vais sûrement devoir apporter du café, mais ce n'est pas grave, je sais que j'y arriverais un jour. Quand à Harry, il a décidé que lorsqu'il aurait son diplôme, il ouvrirait son propre cabinet et que c'est moi qui dessinerait son architecture.

Notre relation devient de plus en plus forte. Les yeux d'Harry deviennent de moins en moins tristes. J'ai mal quand je le regarde, parce que je n'arrive pas à le rendre pleinement heureux, et c'est dur de le voir tous les jours dans ses yeux, que je ne suis pas à la hauteur. Je crois que Brad m'aime beaucoup. Il est toujours accroché à moi, mais ça ne me dérange pas, je l'aime beaucoup moi aussi. Par contre, je crois que ça blesse Harry, que son fils passe plus de temps avec moi, qu'avec lui. Mais il ne dit rien, il prend sur lui. Je trouve qu'il devrait être heureux, qu'on est une relation fusionnel nous aussi. J'ai appris à ne plus questionner les comportements étranges d'Harry.

On part à Liverpool, avec tout le monde, dans 3jours. J'ai hâte. J'adore aller à Liverpool avec Liam et Niall. Et j'ai encore plus hâte parce qu'Harry sera avec nous, et que je veux tout partager avec lui. J'ai hâte qu'il apprenne à connaître Liam et Niall encore plus, et Lucy aussi. Et j'ai hâte de connaître un peu plus, l'amoureux de mon meilleur ami. Ils sont drôle ces deux-là. Ils ne sont jamais dans les clichés de couple, souvent ils se parlent comme des amis, et même mal parfois, mais quand l'un regarde l'autre on voit l'amour qu'il y a entre eux. Je crois que même eux, ils ne s'en rendent pas compte.

Harry et Brad sont à la cuisine. Il doit être aux environs de 18 heures, et je crois que Brad réclame un gâteau à Harry. Choses qu'Harry refuse parce que c'est bientôt l'heure du dîner. Bien sûr, Brad râle et crie, et bien sûr Harry l'envoie dans sa chambre.

- Harry... T'aurais pu ne lui en donner rien qu'un, souffle ai-je en déposant mes lèvres sur son front.

- C'est moi l'adulte Louis, pas lui. Il n'a pas a commandé ici.

- Je n'ai pas dit ça. J'ai dit qu'un gâteau lui aurait fait plaisir et qu'on aurait évités des crises de larmes.

- Et moi j'ai décidé qu'il n'aurait pas de gâteau, d'accord ? C'est moi son père bordel, c'est moi qui décide pour Brad, Louis. Pas toi. Tu n'es pas son père, tu n'es rien pour lui, alors je m'en fou de ce que tu penses pour ce putain de gâteau ! Tu n'as pas a élevé Brad comme s'il était ton fils, alors que tu n'es rien, claque t'il en me regardant.

Je n'ai même pas senti mes larmes coulées tellement mon cœur s'est brisé fort. Je crois que je pourrais mourir sur l'instant tellement j'ai mal. Il n'a jamais été aussi méchant avec moi. Il ne s'en est jamais pris à moi. Je crois qu'il réalise soudainement tout ce qu'il m'a dit, parce qu'il tente de s'approcher de moi, tandis que je recule :

- Ne t'avise même pas de me toucher, Harry.

Et je suis partis m'enfermait dans notre chambre. Je me suis mis assis par terre, dos au lit et face à la fenêtre, et j'ai pleuré toute les larmes de mon corps. Je n'ai jamais eu aussi mal au cœur de toute ma vie, j'ai l'impression que je vais être malade. Les jambes contre mon torse, je pleure tout en me balançant légèrement pour essayer de me calmer, mais non, ça ne marche pas. Il y a était fort, et j'ai mal. Physiquement et moralement. C'est comme si je m'étais pris un coup de pelle en plein visage.

Je n'ai aucune idée de combien de temps je suis resté là, assis contre mon lit à pleurer. Mais à un moment, la porte s'est ouverte et quelqu'un est entré. Ce n'était pas Harry. Non, lui de toute façon il n'a même pas essayé de venir me voir. C'est Brad qui timidement, se glisse dans mes bras.

- Je suis désolé Loulou... Je ne voulais pas que tu cris avec papa... Et je ne veux pas que tu pleures Loulou.

- Ce n'est pas de ta faute mon ange, d'accord ? Tu veux bien me laisser quelques minutes ? J'arrive dans pas longtemps.

Il me fait un bisou sur la joue, et il s'en va. Je me relève et me regarde dans un miroir de la chambre. Mes yeux sont rouges et larmoyant, j'ai une tête à faire peur, vraiment. Je lui en veux tellement. Il n'avait pas le droit de me balancer ça dans la gueule alors que j'avais rien dis. J'ai jamais cherché à devenir le père de Brad, à remplacer Octavia ou à je ne sais quoi. Je voulais juste être accepté dans la famille d'Harry. Je suis vraiment mal, et quand je sors de la chambre pour me rendre dans la cuisine, je ne sais pas ce que je vais lui dire, et ce qu'il va se passer. Il est là, assis sur un tabouret, la tête dans les mains. Il relève la tête vers moi, et ses yeux ne sont même pas mouillé, ou rouge. Je crois que ça m'énerve encore plus. Il amorce un pas dans ma direction, mais je lui fais signe de ne pas le faire.

- Je ne viens pas à Liverpool avec vous. Tu y emmènes Brad, et tu expliqueras à mes amis pourquoi je ne suis pas la, tu es doué pour mentir de toute façon. Je vais aller faire une valise, et ce soir, je ne serais pas. Ni demain. Je ne sais pas quand je reviendrais. Je vais sans doute aller chez mes parents, ça te laissera le temps de réfléchir. Je ne suis pas ton chien, Harry. Réfléchis au connerie que tu as dis, ce soir. Parce que putain, t'en a dit des conneries. Je ne veux pas remplacer qui que ce soit, c'était un putain de gâteau, Harry. Je sais même pas ce qu'il sait passé dans ta tête. Brad, mon grand, tu restes sage avec Papa, hein ? Demande ai-je à Brad en lui souriant à travers mes larmes. Je vais chercher mes affaires, et j'y vais. dis-je en regardant Harry dans les yeux.

Ils ne se sont même pas embrumés, même pas un petit peu. Ça me fou en rogne, mon dieu. Je pars énervé à la chambre, range quelques affaires dans un sac, embrasse Brad sur le front et sors en claquant la porte. Je roule jusqu'à chez mes parents et je ne peux m'empêcher de penser que tout serais mieux si je n'avais jamais pris ce putain de bus.