Chapitre 117- Don't let me go P2

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Au sein du célèbre quartier français, une pluie diluvienne s'abat, frappant frénétiquement toute cette étendue de fenêtres closes. Ne se souciant très peu de tout ce tapage, la main de Chris est en appui sur le seul mur carrelé de la douche italienne. L'eau s'écoule sur son visage, ruisselle le long de son corps élancé et musclé jusqu'à n'en oublier aucune partie.

Rebekah, accoudée à l'encadrement de la porte de la salle de bain, le regarde avec fascination. Pour la première fois de sa vie, il semblerait qu'elle se trouve chanceuse parce que c'est bien grâce à son immortalité qu'elle a pu croiser sa route. Cela aurait été tellement dommage pour eux de se rater.

— C'est presque irréel ! ronronne-t-elle d'une petite voix.

L'ayant entendu, il se tourne vers la jolie blonde et demande avec curiosité :

— Qu'est-ce qui te paraît l'être ?

En le voyant complètement nu face à elle, elle ne peut s'empêcher de sourire. Rebekah se languit de ses bras puissants, de son torse dessiné ainsi que de cet imposant V juste au-dessus de sa virilité. Son regard est ancré sur ce corps où l'eau se faufile sur lui comme ses propres mains l'ont fait toute la nuit.

— Toi !

Quand elle voit l'homme qui est désormais le sien, elle se dit que sa patience a été récompensée. Parce que oui, elle ne pouvait espérer mieux !

— ... Tout ce qui est en train d'arriver ! elle termine en s'approchant de lui sans jamais le quitter des yeux.

Ses pas s'arrêtent à la limite du receveur. En étant ici, contrairement à lui, elle restera au sec.

Cependant, c'était mal le connaître. Taquin, Chris l'attrape par les hanches et l'entraîne sous le pommeau de douche. 

Aussi surprise que choquée, la blonde finit par s'éclaffer nerveusement. Désormais, complètement trempée, elle vient coller son corps contre celui du jeune loup.

Elle en est maintenant convaincue, elle est précisément en train de vivre son rêve. Sa vision du futur est en marche. Chris capture ses lèvres et l'embrasse délicatement et il le fait d'une façon si sensuelle, si protectrice comme si elle était la chose la plus précieuse qu'il possédait.

Et quand on y réfléchit, c'est le cas.

Parce qu'aujourd'hui, lui a tout perdu. Plus le moindre repère, il n'a plus qu'elle. Rebekah devient sa famille et avec ce bébé qu'elle dit porté, tous les deux le deviennent.

Enroulant ses bras autour de son cou, elle l'interroge:

— Dois-je comprendre que tu n'es plus fâché ?

— Je ne l'ai jamais été, Rebekah ! admet-il. J'ai seulement peur... pour toi !

— Tout ira bien ! dit-elle afin de le rassurer.

— Tu m'as dit avoir déjà vu ces enfants dans ta vision du futur et jusqu'à maintenant jamais je ne t'ai posé la moindre question, mais aujourd'hui je te le demande Rebekah..., continue-t-il en attrapant son visage en coupe. Dis-moi... dis-moi que nous allons avoir une fille et qu'elle aura beaucoup de toi !

Il cherche à être rassuré parce que chez son espèce seuls les garçons détiennent le gène de loup originel et il le sait. Avec une fille, Rebekah ne risquerait pas de perdre la vie en la mettant au monde.

La jolie blonde souffle comme le font les femmes entre deux contractions lorsque le travail a déjà bien commencé.

Une fille ? Il n'en a jamais été question et après l'avoir vu, il est comme elle le souhaite et elle le désire exactement ainsi.

Entre rêves et réalité  ( EN COURS DE CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant