Après mes retrouvailles avec mon petit ami nous avons passé la soirée à bouger sans cesse en contactant toutes les personnes possibles comme mon père pour moi ou ses parents pour Stéphane. Je n'ai jamais pu avoir de réponse malheureusement alors je suis inquiète, très inquiète. Durant tout ce temps nous étions devant la télé suivant les informations pour comprendre ce qu'il se passait, mais on ne nous disait rien d'autre que de rester chez nous enfermer et d'ouvrir à personne à l'exception des agents de l'État.
Le réseau avait beaucoup de difficulté à suivre le mouvement et je sens qu'il ne va pas tarder à nous lâcher alors on en a profité pour chercher nous-mêmes ce qui se passe en cherchant sur les réseaux sociaux et ce qu'on a vue était terrifiant... Tellement de cadavres et de plus en plus de ces choses qui ressemblent tellement à des zombies. Le mot morsure revenait sans cesse en expliquant qu'on sera l'un d'entre eux et que c'est trop tard après ça. Beaucoup disent qu'ils ne sont plus humains, ils sont juste le reflet de la personne qu'ils étaient et que maintenant ce ne sont que des animaux affamés. Affamés de nous.
Stéphane et moi après plusieurs heures devant ces informations, nous avons décidé de partir nous coucher pour oublier pendant quelques instants ce qu'il se passe dehors, mais j'en étais incapable, car même si je ne l'entends pas sur la télé ou sur mon téléphone, c'est dans les couloirs de notre bâtiment ou dehors dans les ruelles. Des gens hurlant à la mort qui me terrorise.
La fatigue était pourtant si intense après ces périples malheureusement, j'étais dans ce lit incapable de fermer les yeux en appréhendant demain. Je me tourne vers mon petit ami pour le regarder dormir en observant son visage, avec sa barbe qu'il laisse pousser sous mon envie même si rasée lui va tout aussi bien et ses magnifiques cheveux châtains. Je n'ose pas le toucher de peur de le réveiller même si j'en meurs d'envie alors je me lève juste discrètement du lit pour aller dans le salon. Il fait nuit noire, mais pas assez pour ne rien voir du tout dans l'appartement. Je me dirige vers la fenêtre pour regarder dehors et observer notre nouveau monde, ma nouvelle vie qui est uniquement éclairée par des bâtiments en feu ici et là. Je prends mon téléphone pour regarder les informations encore une fois, mais étrangement rien ne fonctionne. J'essaye une nouvelle fois d'appeler mon père, mais cette fois si ça ne sonne même pas. Je regarde de nouveau mon téléphone et je remarque que je n'ai plus de réseau du tout. Je cherche dans l'appartement dans l'espoir d'avoir juste une barre pour le contacter, mais rien du tout. Je regarde de nouveau dehors et je remarque qu'il n'y a plus d'électricité non plus dehors.
- Non, non.
J'essaie de le rallumer, de bidouiller le wifi, mais rien à faire tous les réseaux sont éteints. Ensuite, j'essaie la lumière plus rien du tout. Le réseau électrique s'est arrêté.
- Tout va bien ? Demande une voix derrière moi endormi.
Je me tourne vers lui pour voir Stéphane et lui montre qu'on a plus de courant. Il essaye à son tour et toujours rien.
- Je n'ai pas l'impression que la crise a l'air de s'arranger. Dit-il simplement.
Je m'assois sur le canapé et pose ma tête entre mes mains. Je le sens s'asseoir à côté de moi et me prendre dans ses bras.
- Ça va aller. Dit-il d'une voix pas convaincue lui-même.
Je lève mes yeux vers lui et son regard triste le trahit, mais je ne peux m'empêcher de m'emporter, car j'ai l'impression que c'est la seule chose que je peux faire.
- Comment ça pourrait aller ? Tu sais parfaitement que dans quelques heures, on va se séparer pour retrouver nos familles le plus vite possible sans savoir quand on se retrouvera.
- Je sais... Mais on ne doit pas perdre espoir, on va retrouver d'accord ? Dit-il.
- Comment ?
- Récupère ta famille et tu nous rejoins dans la maison de ma famille. On a une grande maison et des murs autour pour se protéger avec un portail, on peut être tous ensemble à l'abri. On vous y attendra.
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Ma Vie... Après Ça... Après Nous...
Mistério / Suspense- Depuis qu'on a changé avec ce qui nous est arrivé, aimes-tu la personne que tu es devenu ? Lui demande-je assise près de lui. Il me regarde longuement sans répondre si longuement que je pense qu'il ne me répondra jamais pourtant il finit par le f...