Lorsque nous arrivons enfin devant la ville, nous décidons comme la fois précédente de garer la voiture avant. Cependant étant donné que c'est plus un village qu'une ville cette fois, il y aura un peu plus de marche que prévu. Nous prenons le strict minimum sur nous, arme, bouteille d'eau, lampe torche et un sac à dos. On a décidé de laisser la même chose à Damien ainsi que son pistolet. Thomas me l'a demandé et je n'ai pas eu la force de dire non et c'est un bon tireur, on en a besoin. Il faudrait d'ailleurs que je lui demande comment ça se fait. Étant donné que c'est un village, il y a très peu de rôdeurs dehors alors nous les tuons facilement au couteau ensemble pour éviter de faire trop de bruit. Après une quinzaine de minutes de marche, on arrive dans la rue en question. À ce moment-là, le soleil commence à descendre pour laisser place à la nuit petit à petit. Nous devons faire vite. Quand j'observe la ruelle, je remarque toute suite un élément qui me dérange. Le même élément qui m'a dérangé quelques heures auparavant et qui m'a fait disjoncté. La voiture que j'ai prêtée à mon père est toujours là. Je m'approche et quand je suis juste devant je m'arrête un instant en revoyant la vision de la voiture de mon petit ami. Les garçons, derrière, attendent en silence. Je prends mon courage à deux mains et je regarde. C'est vide. Il n'y a rien pas de sang ni une personne. J'essaye de l'ouvrir et cette fois elle est fermée.
- Il est toujours à l'intérieur. Leur dis-je en me tournant vers eux.
Je sais que ma voix n'est plus pareille, elle est devenue vide de sens et d'émotion. Je ne suis qu'une coquille vide pourtant une sensation désagréable me prend en regardant la maison de ma famille. Comme si je ne devais pas y entrer.
- Ce n'est peut-être pas une bonne idée d'y aller alors qu'il commence à faire nuit. Dit Damien en regardant autour de lui.
Peut-être a-t-il raison ? Je ferai mieux de rentrer rejoindre Léonie. Pourtant, malgré tout, je ne réponds pas et je me dirige vers la maison. J'essaye d'ouvrir la porte d'entrée cependant elle est fermée alors j'essaye le garage à côté qu'ils ne ferment jamais. Par chance elle, elle est ouverte. On entre et on referme derrière nous, nous plongeant dans un noir complet. On allume nos trois lampes torches puis on se dirige à l'intérieur. J'ouvre la porte doucement et j'observe autour de moi suivi de mes compagnons. La première chose que je remarque, c'est l'éclairage. En effet, ici, nos lampes torches ne sont quasiment pas utile puisqu'il y a des bougies partout allumé, la seconde chose c'est le silence qui est ici. Ces deux choses me rassurent pourtant mon sentiment ne me quittent pas. Peut-être qu'avec tout ce que n'ai vécu j'ai juste peur de voir la vraie raison qu'il fait qu'il est toujours ici et qui ne me plaira pas.
- Papa ? Criai-je une fois complètement dans la maison.
- Chut ! Me dit Damien méchamment.
- Quoi ? Chuchotais-je fort en le regardant méchamment.
- On ne sait pas qui est ici alors ne fais pas des choses stupides qui peuvent nous tuer. Dit-il méchamment aussi en me fixant également.
- Oh excuse nous monsieur l'expert qui sort de nulle part. Dis-je méchamment aussi sans chuchoter cette fois.
- C'est quoi ton problème sérieux ? Je fais ça pour nous garder en vie, je te signale. Lance-t-il sans chuchoter lui aussi.
- Mon problème, c'est toi ! Tu sors de nulle part et maintenant, tu veux nous aider ? Je t'en prie, il n'y a pas pire baratineur ! Regarde maintenant, on apprend que tu es un super bon tireur ! Avec ta carrure à tous les coups, tu étais un tueur à gages où je ne sais quoi et tu veux juste nous tuer. Criai-je cette fois contre lui.
- Euh les gars. Dit Thomas légèrement flippé pour nous interrompre.
- Oh, tu aurais sûrement préféré que je te laisse dehors tout à l'heure ? Peut-être que tu m'aurais lâché les baskets au moins deux secondes. Me répond-il quand même en criant également.
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Ma Vie... Après Ça... Après Nous...
Misterio / Suspenso- Depuis qu'on a changé avec ce qui nous est arrivé, aimes-tu la personne que tu es devenu ? Lui demande-je assise près de lui. Il me regarde longuement sans répondre si longuement que je pense qu'il ne me répondra jamais pourtant il finit par le f...