Chapter twenty one

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29 Juin, pov Gabrielle

Aujourd'hui, les garçons joue leur huitième de finale, je suis tellement stressée pour eux. Mes anglais préférés affrontent l'Allemagne, et c'est bien ça qui me fait peur, avec des joueurs comme Muller, Neuer, Kroos ou Kimmich, les allemands ont tout d'une équipe solide.

Avant le match, les joueurs partent s'échauffer, je passe rapidement au toilette, une envie pressante de faire pipi, comme d'habitude j'ai envie de dire. Une fois ma vessie vidée, je sors de la cabine direction le lavabo, je commence à me laver les mains, quand, soudain, je sens que l'on me pousse. Je me retourne pour faire face à un Jude, tout sourire, apparemment très fier de son coup. Je m'adosse au lavabo pour lui faire face, fronce les sourcils et croise mes bras sur ma poitrine pour paraître plus intimidante :
« Je te dérange pas Bellingham j'espère » je lâche ironiquement
« Si un peu je veux remplir ma gourde au robinet derrière toi » répond il toujours sarcastique.
« Tu voudrais peut être que je me décale ? Mais je bougerai pas ! au moins on sera quitte »
Il rit, un rire franc, qui laisse apparaitre ses dents parfaitement alignées. Je le regarde en haussant les sourcils, finalement il repose son regard sur moi, me sourit et se rapproche. Il passe ses deux bras autour de ma taille, afin d'atteindre le robinet. D'une main il ouvre l'eau et de l'autre il remplit sa gourde, sans me quitter des yeux. Il se rapproche tant, que nos corps se collent, et je suis littéralement coincée entre lui et le lavabo. Il ferme finalement le robinet, je suppose puisque je n'entend plus l'eau couler. On reste là à se regarder dans le silence, je sens son souffle sur mes lèvres.
« Je crois que c'est bon » murmure t-il en fixant mes lèvres.
« Je crois aussi » répondis-je sur le même ton rêveur qu'il avait employé deux secondes auparavant. Il avance son visage encore plus près de moi, de façon à ce qu'il ne reste plus que 2 ou 3 cm qui séparent nos lèvres. Son regard fait des allé retours entre mes yeux et mes lèvres, il attend que je rompe la distance qui nous sépare. Pourtant, je n'en fis rien, toujours paralysée mon regard perdu dans le sien.
« je crois que je vais y aller Gabrielle » il dit cette phrase dans un murmure sans bouger pour autant.
Et la une folle pulsion me prend, je passe mes mains autour de son cou, et l'attire contre moi, brisant ainsi l'infime distance qui nous séparait. Je l'embrasse avec passion, comme si j'attendais cela depuis le jour où on s'est rencontré et il ne se fait pas prier pour répondre à mon baiser avec tout autant de fougue. Il passe ses mains sous mes cuisses, et me soulève légèrement pour m'assoir sur le rebord du lavabo, j'enroule mes jambes autour de sa taille, et le presse contre moi pour intensifier notre baiser. Ses mains remontent dans mon dos, quand l'ouverture de la porte nous interrompt. On se retourne, Jude reculant d'un pas et moi descendant du lavabo immédiatement, pris sur le fait.
« Vous vous foutez de ma gueule ? » dit Nelson fou de joie. Je n'ose même pas regarder Jude, je suis morte de honte, c'est le moins qu'on puisse dire.
« Les gars, vous vous foutez de ma gueule ? » répéta Nelson, mort de rire cette fois.
« Non mais sans rire, vous me prévenez même pas de votre petite relation là ? » rajouta t'il avec un sourire emplie de sous entendu.
« Pff arrête de dire n'importe quoi mec ? » répondit Jude, pour calmer l'euphorie de son ami.
« J'étais venu te chercher Jude, dépêche dans deux minutes tu dois être la bas » « je le dirai à personne » ajoute t-il avant de disparaitre dans l'embrasure de la porte.
« Je me sens vraiment reboosté pour le match, merci Laderval, si je marque pas je ne comprends pas genre vraiment pas. » Il me sourit et disparait à son tour. Je souris flattée par ses dernières paroles, mais quand je me retourne face au miroir, quand je vois mon reflet, je regrette immédiatement.
Putain je suis la pire des personnes, vraiment je suis une salope, comment j'ai pu faire ça à Frenkie, et à Jude. Je joue sur deux tableaux, c'est ignoble, les deux sont des garçons géniaux et moi j'embrasse jude alors que quelques jours avant, j'étais dans les bras de Frenkie. Il faut que je mette un terme à cette mascarade.
Je retourne donc sur le bord de la pelouse, l'estomac serré, et retenant les larmes qui menacent de couler.

Le sifflet final retentit, le match se termine sur un score de 2-0, grâce à un but de Sterling à la 75' et un de Kane à la 86'. Les anglais sont donc qualifiés pour les quarts de finale.

Après avoir chanter et célébrer la victoire dans les vestiaires, les garçons rejoignent le bus et je suis la dernière à monter dans ce dernier. Je m'installe à coté de Trent et nous discutons durant tout le trajet.

Une fois arrivée dans l'allée de St George's Park, tout le monde descend, les garçons se dépêchent de rentrer pour manger un bout avant d'aller au lit. Quant à moi comme d'habitude je suis la dernière, je me dirige vers la porte pour retrouver les joueurs. Soudain un bras m'attrape le poignet et m'entraine vers le jardin à l'abri des regards. Je lève les yeux et remarque sans réelle surprise que c'est jude qui m'entraine vers le salon de jardin.
Il s'arrête et se tourne vers moi, il sourit de toute ses dents. Il pose ses mains sur mes deux joues pour me tenir en coupe.
« Jude, je, je peux pas » je le regarde d'un air désolé, je veux qu'il comprenne que la situation est délicate. Mon téléphone se met à sonner ;

Frenkie 😚 appel entrant

« Attends je réponds à Frenkie, avant qu'il n'aille avec ses coéquipiers et je finis. »
« Il est plus important que moi c'est ça ? sérieux Gabrielle ce mec mérite de passer avant moi ? »
A l'entente de ses paroles, je refuse l'appel, les choses ne peuvent pas attendre finalement. Je tente de lui expliquer et de le rassurer d'une voie douce :
« Ecoute Jude, c'est compliqué pour moi, et je ne dis pas que ça ne l'est pas pour toi, il faut que tu comprennes que malgré le fait que je n'étais pas en couple avec Frenkie, j'étais quand même engagée en quelque sorte dans une relation. Et le fait de t'avoir embrasser, et bien je le vis mal vis à vis de... »
Mais il m'interrompt, désormais très énervé : «  Quoi tu regrettes c'est ça ? T'es vraiment qu'une pauvre meuf »
Je peux pas me contenir : « Pourquoi tu veux pas comprendre et m'écouter, vraiment Jude, t'as que âge sérieux ? Je pense qu'on arrive pas à se comprendre toi et moi il vaut mieux qu'on évite de se parler. »
« Ouais c'est ça ouais ». Je regagne l'intérieur, retenant mes larmes de colères, de fatigue et d'incompréhension.

11 jours étaient passés depuis notre dispute. On s'évite, et ça me tue, j'ai vraiment du mal à le supporter, ça me manque de ne pas me moquer de lui au petit déjeuner, et de ne pas entendre ses petites piques désobligeante à longueur de journée. J'essaye de profiter un maximum avec les garçons, mais ces derniers sont de plus en plus tendus à cause du match de demain. Ils sont assez stressés, et la pression se fait ressentir.

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Coucou à tous
Bonne vacances à tous ceux qui le sont depuis hier et pour les autres courage c'est bientôt les vacances !!
Prenez soin de vous <3

Love sick // JUDE Bellingham Où les histoires vivent. Découvrez maintenant