Changlix

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Changlix- Changbin + Felix (Straykids)


あなたが力を失ったら、私が抱きしめてあげる。私に寄りかかって、あなたを離さないから

'When you lose strength, I'll hold you. Just lean on me, 'cause I won't let you go'


PDV Felix

Moi : Changbin !... Je... je n'en peux plus, je suis épuisé, la menotte me scie le poignet... faisons une pause même si on reprend dans cinq minutes, je t'en prie...

Mon souffle haletant alerta le brun, et il planta alors son regard dans le mien tandis qu'il avait ralenti la cadence. J'avais la réelle impression que j'allais perdre un poumon si Changbin continuait à ce rythme, et cela ne lui échappa pas. Il regarda autour de nous et me poussa jusque dans une petite ruelle perpendiculaire à l'avenue que nous traversions.

Arrivés là, je me laissai tomber contre le mur, entrainant alors le brun dans ma chute. Tandis que je peinais à reprendre ma respiration, je basculai légèrement la tête en arrière et l'appuyai contre le mur.

Changbin : Je suis désolé, mais on devait s'éloigner le plus possible

Je hochai la tête comme pour lui dire que je comprenais absolument la raison pour laquelle nous venions de courir un marathon. En fait, c'était le cas.

Je le sentis s'assoir à mes côtés, et j'ouvris un œil en le regardant. Bien que lui aussi ait eu une course intense de cinquante minutes dans les pattes, il semblait moins épuisé. Mon regard dérivé alors vers les menottes qui nous liaient ; j'observai sans grande difficulté, tout comme autour de mon poignet, une marque rouge ensanglantée.

Changbin : Ça va ton poignet ?

Son regard était déjà rivé sur mon poignet, alors je ne pouvais pas lui cacher que j'avais mal aussi. Cependant, je souris avec douceur et hochai la tête.

Moi : Ça va, ça fait mal mais au moins, on est sortis

Je marmonnai cependant dans ma barbe.

Moi : Quelle idée de menotter des prisonniers ensemble...

Changbin : J'imagine que d'après leurs calculs, ça devait être plus dur de nous perdre...

Le coréen attrapa mon poignet où la ligne rouge sang saillait ma peau.

Changbin : Quelle belle brochette de connards quand même

Je hochai la tête en regardant son visage soucieux.

Moi : Ne t'inquiète pas, tout va bien, je t'assure

Il sourit alors, réellement rassuré, mais son regard ne resta pas longtemps planté dans le mien. Comme s'il était aux aguets, il se tourna prestement vers l'entrée de la ruelle. Je tendis l'oreille à mon tour, et sans grande surprise, et ce malgré un brouhaha monstre, le pénitencier avait intercepté les voix autoritaires des gardes de la prison.

Changbin se tourna alors fissa vers moi et son regard fit un rapide aller-retour des menottes à moi. Je compris immédiatement ce qu'il tentait de voir, et il avait raison ; nous attirions trop l'attention sur nous à cause de ces dernières.

Il baissa légèrement la tête tout en réfléchissant tandis que deux ombres habillées de bleus passaient devant la ruelle. Je sentis mon sang ne faire qu'un tour dans mes veines alors que l'adrénaline montait. L'un des deux gardiens tourna sa tête dans ma direction, et son regard vert perçant ne fit que renforcer mon sentiment de panique.

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