Woosan

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Woosan- Wooyoung+San ( Ateez )


私の世界に入ってきて、もうふざけている。

'Come in my world, you're already messing around'


PDV Wooyoung

Comme si je sortais d'un rêve cotonneux, j'essayai d'ouvrir les yeux, avant de me rendre compte que je n'avais aucune estime du temps et de l'espace. L'état léthargique dans lequel j'étais plongé me privait de toutes sensations : je ne ressentais rien, ne voyais rien, ne sentais rien. Tout autour de moi n'était qu'un néant de poussière et de noirceur.

Puis doucement, j'émergeai et réussis à ouvrir les yeux. La pièce dans laquelle j'étais était très peu éclairée, ce qui m'allait parfaitement au vu de la situation. Je peinai à ouvrir les yeux et papillonnai à plusieurs reprises avant de m'habituer à la noirceur du lieu. Rapidement, je distinguai plusieurs formes floues face à moi, mais mon cerveau était encore trop embué pour pouvoir accélérer mon réveil. Il me fallut quelques secondes supplémentaires pour clairement distinguer les trois personnes face à moi.

Un homme s'avança vers moi, et ses lèvres bougèrent pendant quelques secondes en ne laissant qu'un « il est réveillé » lointain sortir de ses lèvres craquelées. Il se redressa alors, et quelques secondes plus tard, j'étais suffisamment conscient pour l'entendre plus clairement.

... : Fermez la porte, je vous prie.

Un grincement lourd et désagréable résonna dans la pièce alors que l'unique porte de la pièce pivotait sur ses gonds pour venir m'enfermer dans la pièce.

L'homme aux cheveux d'un gris tirant vers le blanc me regardait derrière ses lunettes ovales. Sa tenue blanche et maculée de taches bordeaux mal parties au lavage me mit instinctivement la puce à l'oreille. Quelque chose n'allait pas.

Je tentai de bouger avant de rapidement prendre conscience de ma position : j'étais assis au milieu d'une pièce en sous-sol, parfaitement attaché, en compagnie de trois hommes que je n'avais jamais vu de ma vie. Un homme aux cheveux blancs, un garde impassible, et un jeune homme vêtu de noir. Ce dernier me fixait silencieusement de ses yeux bleus, ses mèches noires et bleus venant contraster avec sa peau claire. Ses yeux me donnèrent une désagréable sensation de déjà-vu, sans que je ne puisse établir la source de cette impression.

Moi : Ou suis-je ?

Malgré toute ma volonté, j'échouai à défaire de ma voix une nuance d'agacement, mais l'homme en blanc fit abstraction de cela.

... : C'est drôle que tu me le demandes alors que c'est toi qui es venu de ton plein gré ici.

Une douleur cuisante me lança à l'arrière de la tête, mais, incapable de bouger, je ne pus estimer ce que c'était. Je restai alors le plus neutre possible afin de ne pas donner d'avantage de pouvoir à mes agresseurs. Sans aucun problème, l'homme tira une chaise, la plaça dos à la mienne, et vient s'asseoir à l'envers, pour me faire face. A peine eut-il fait cela qu'un courant électrique traversa mon échine, venant désagréablement confirmer mes mauvais pressentiments.

Derrière ses lunettes, les prunelles marrons du vieil homme vinrent me scanner, et je tentai silencieusement de forcer sur mes liens.

... : Pourquoi as-tu essayé de t'infiltrer dans le bâtiment de la compagnie York ?

Son regard de vautour ne me lâchait pas une seule seconde, et j'eus toutes les peines du monde à décerner ce que ses yeux laissaient paraitre.

Je serrai les mâchoires.

OneshotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant