Yuwin

735 44 182
                                    

Yuwin- Yuta+ Winwin ( NCT)


星よりも明るい君の笑顔が好きだよ 

'I like your smile that's brighter than the stars'


PDV Winwin

Tandis que le professeur de chinois ramassait les dernières copies des élèves de ma classe, je sortis de la classe juste après Jaehyun, qui m'attendait. Enfin, attendre, il me sauta littéralement dessus pour être sûr que les réponses qu'ils avaient inscrites étaient justes. Mais Jaehyun était très studieux, il n'avait aucun mal avec le chinois, tout comme les autres matières. Même s'il s'agissait de ma langue natale, il m'arrivait de faire plus de fautes que lui, passant plus de temps à réviser des mathématiques ou encore des sciences que ma langue.

Après s'être rassuré d'une énième réponse correcte, il rit.

Jaehyun : Bah, ça allait ce contrôle, je ne pense pas m'être gamellé cette fois.

Je ris doucement. Jeong Yun-oh ne pouvait pas rater un examen. En plus de nos 9 heures de cours quotidiens, il travaillait presque 3 heures chaque soir. Il était l'élève le plus brillant de notre lycée, même s'il le niait en bloc.

Contrairement à lui, mes priorités étaient passées à autre chose. Tout comme lui, j'étais plutôt en tête de classe au début de lycée, ayant passé mes heures libres à la bibliothèque ou en études, mais tout avait subitement basculé. Tout avait pris une tournure différente, et cela remontait à quelques semaines...

Un jour, tandis que je révisais un examen qui aurait lieu dans plusieurs semaines, une bande de garçons menaient par Yael était arrivé. Yael était un des garçons les plus populaires, un garçon vicieux et tout bonnement machiavélique, qui s'amusait à faire peur aux plus faibles, à les ridiculiser ou encore les humilier. Je faisais parti de cette catégorie d'élèves : un élève faible, et peureux.

Après plusieurs semaines de harcèlements constants pendant lesquelles Yael me lançait des railleries à chaque fois qu'il m'apercevait, il réussit à me coincer tandis que je sortais des toilettes et me plaqua violemment contre les casiers, toujours entourés de ses chiens de garde. A mon plus grand désarroi, les couloirs étaient très peu visités à cette heure-ci. Face à tous ces regards déments et la perversité émanant de leur leader, j'avais été incapable ne serait-ce d'appeler à l'aide. Tout cela avait bien amusé Yael, qui m'avait trouvé à son goût. Cette réelle obsession qu'il me vouait datait du collège, où nous étions de bons amis. A ce moment-là, il était encore jeune et innocent. Lorsqu'il m'avait déclaré ses sentiments, j'avais pris la fuite et l'avais évité. De toute évidence, je ne savais pas comment réagir, et s'il ne serait pas mieux pour nous deux de prendre nos distances. Depuis ce jour, Yael s'était mis en tête de me faire sien.

Ses mains se baladaient sur mon corps crispé tandis que ses amis me tenaient fermement les poignets. Quand ses doigts passèrent sur ma chemise, j'eus envie d'hurler, mais personne ne pouvait me voir, entouré de tous ces grands étudiants. A chaque plainte dépassant la barrière de mes lèvres, Yael en profitait pour rire de moi et se rapprocher de mon visage. Son souffle caressait mes lèvres et une panique hors du commun s'emparait de moi. Aucune de mes pensées n'étaient rationnelles tant j'étais perdu et angoissé. Les mains de ses acolytes me maintenaient contre les casiers, dont les cadenas s'enfonçaient dans mon dos.

... : Eh, si on regardait ce que cache cette horrible chemise !

Une première main avait arraché le premier bouton de ma chemise, ce qui avait créé une raillerie commune et des bruits malsains. Ces hommes avaient abusé de moi, et j'avais rien pu faire. Un à un, je voyais les boutons de ma chemise être décrochés, et les mains serraient autour de mes poignets resserraient leur étreinte. J'avais peur, j'avais mal. Je leur suppliais d'arrêter, les rires redoublaient et des mains se retrouvaient à arracher les boutons de ma chemise. J'avais le visage baissé, des larmes me brouillaient la vue, des larmes de colère. Puis le silence s'était fait parmi mes agresseurs. J'avais relevé le visage, priant de trouver un professeur face à moi, mais tout dégénérait trop vite et mes chances de contrer mes agresseurs m'échappaient. Je voyais Yael, le poing en l'air, pour ordonner le silence. Il me dévorait des yeux, faisant des allers-retours entre mon torse découvert et mon visage. Il rapprochait ses lèvres de mon oreille pour que je sois le seul à entendre ce qu'il allait me dire.

OneshotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant