Oneshots

Seongjoong

Seongjoong- Seonghwa + Hongjoong ( Ateez )

そうです、価値観が変容するのです。私はこの神に覆われたシーンで暗殺者のようなものです

'That's right, values transform, I'm like an assassin in this god-covered scene'

PDV Hongjoong

La petite pièce dans laquelle j'avais été transporté ne donnait sur aucune fenêtre, et je n'avais aucun moyen de savoir à quel moment de la journée nous étions. Seules deux portes semblaient briser cette monotonie. Les murs gris ternes ne reflétaient que la froideur de la pièce, et un homme en uniforme tout aussi terne et dénudé de la moindre clarté se tenait droit devant le mur, à côté de la porte. Ses traits abîmés par le temps semblaient inertes et endormis, l'homme impassible me dévisageait avec indifférence.

Moi : Vous savez, je ne suis pas dangereux, vous pouvez largement enlever ces menottes

Je levai mes deux poignets dans sa direction, dévoilant la chaîne de fer que j'avais jusqu'alors gardé sous la table, sur mes cuisses. Un sourire en coin prit place sur mes lèvres tandis que je secouai doucement la chaîne. Le tintement métallique fit hisser le garde.

Garde : Fais bien le malin, profite bien avant de passer derrière les barreaux

Moi : Parce que vous pensez réellement que j'y resterai ?

Sans pouvoir le retenir, un rire me prit aux tripes, venant accompagner ce demi-sourire. L'homme me dévisagea.

Garde : Tu ne sortiras jamais d'ici Kim Hongjoong, et tu croupiras dans ta cellule pour tous les méfaits que tu as commis.

Mon rire augmenta en intensité alors que je laissais mes mains retomber sur mes cuisses et que je me penchai sur la chaise. Malgré les menottes, je passai mes doigts dans mes cheveux noirs et blancs, tentant de calmer mon rire.

Moi : L'espoir fait vivre....

Garde : Comment oses-t-

... : N'essayez pas d'échanger avec le détenu, il ne servira qu'à vous provoquer.

La porte claqua tout en résonnant légèrement dans la pièce, et je redressai à temps la tête pour voir un homme pénétrer dans la pièce. A vue de nez plus grand que moi, ses cheveux de jais étaient coiffés en arrière, et ses yeux de faucon d'une forme presque féminine me fixaient derrière des lunettes posées sur son nez fin. Je laissai mon regard balayer son corps, détaillant alors sa tenue parfaitement accordée, sa peau d'une blancheur de poupée.

Je ne pus m'empêcher de pouffer quand il arriva pour déposer des dossiers sur la table devant moi. Comme si je n'étais pas face à lui, le brun en tailleur gris déboutonna les manchettes de sa chemise blanche pour remonter ses manches.

... : Tout contact avec cet individu est inutile pour vous, puisque vous n'avez aucun moyen de pression légitime sur lui.

Garde : Prenez garde inspecteur Park, c'est un insolent g-

Park : Et un excellent stratège s'il a réussi jusque-là à échapper à nos ratissages constants de la ville, vous ne pensez pas ?

Je levai un sourcil en souriant.

Moi : Enfin un qui reconnait au moins la vérité.

Cette remarque me valut le regard indéchiffrable de l'inspecteur Park. Ses prunelles de marbre n'étaient que le miroir du vide, et il sourit un très court instant, se délectant déjà de la suite des évènements.