Let Them Cry [FICTION NON TERMINÉE ET À NE PAS COMMENCER]

Chapitre 22 : Le Clan

Ecouter les chansons de High School Musical ça me donne de l'inspi pendant que j'écris mdrr

The staaart of somethiiing neeeew

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***Snap : Kamyllecaz***

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"Où est-elle ?"

Je n'ai pas le temps de continuer que je me reprends une gifle sur l'autre joue, si bien calculée qu'elle y laisse une sensation de brûlure très désagréable. Putain.

"Ouh, ce que ça fait du bien." dit Rebecca en secouant la main avec laquelle elle vient de me frapper. "Encore quelque chose à dire ?"

Je lui lance un regard noir. Elle ricane, et se tourne vers le garçon qui se tient à côté d'elle en lui adressant un sourire complice. Celui-ci émet un petit rire forcé, mal à l'aise. Il ne se sent évidemment pas à sa place.

Rebecca se baisse alors vers moi une seconde fois et saisit le bas de mon visage entre son pouce et son index, faisant s'agglutiner la peau de mes joues autour de mes lèvres. J'ai peur de voir dans quel état se trouve actuellement mon visage...

"Qu'il est mignon." s'exclame-t-elle sur un ton moqueur. "Je te conseille de ne plus dire un mot avant que je revienne, ok mon chou ?"

Je durcis un peu plus mon regard, pour lui faire comprendre que je ne me plierai pas à elle et qu'elle aura bientôt le droit à une avalanche de colère de ma part. Elle rit encore, ce qui a le don de m'énerver un peu plus. Qu'est-ce qui lui prend d'agir de cette manière ? Pourquoi ?!

"Haris va s'occuper de toi, et en attendant, je vais réunir tous mes conseillers pour que l'on débatte sur votre sort, compris ?"

Ses conseillers ? Mais de quoi veut-elle parler ?! J'ouvre la bouche pour répliquer mais, anticipant mon action, elle lève l'index en l'air et secoue son autre main, comme une grand-mère qui menacerait son petit-fils de lui donner une fessée. Mes lèvres se rejoignent doucement. Mieux vaut obéir, et quand je serai détaché, je pourrai lui sauter à la figure tel un chien enragé.

Elle me lance un dernier sourire satisfait, avant de chuchoter quelque chose à l'oreille du garçon qui me fixe, anxieux, puis elle s'éloigne en un roulement de hanches plus qu'exagéré. Elle veut se la jouer reine du monde, elle n'est encore qu'une gamine.

Je me retrouve seul avec le garçon qui ne doit pas dépasser la quinzaine. Il évite mon regard et pose le sien au loin, les joues en feu. Ca, ce n'est pas un dur. Je soupire et jette un regard à la ronde. Les journalistes n'avaient pas menti.

Toutes les pierres tombales sont taguées, d'autres renversées, des fleurs fanées ont été disposées en rond autour d'un vieil arbre comme si il était sacré, où qu'il était le centre de rites satanistes. Des caveaux sont ouverts et je devine des objets entassés dedans. Mais qu'a-t-il bien pu se passer ?