Let Them Cry [FICTION NON TERMINÉE ET À NE PAS COMMENCER]

Chapitre 3 : L'histoire de ma vie.

Waw *^* merci a tous mes lecteurs (je pense que vous êtes plus des lectrices mais c'pas grave) haha ❤️👍 je sais que c'est difficile de débuter sur Wattpad et je remercie du coup tous mes premiers lecteurs qui sont déjà un petit nombre (ça peut vous paraitre peu mais pour moi pour l'instant c'est largement satisfaisant)
Commentez, votez, je veux toutes vos impressions et critiques ^^ (tant qu'elles sont construites bien sur)
En éspérant que vous restiez fidèles ❤️😂 (en passant, ceux qui ont lu le prologue peuvent ignorer cette phrase mais ceux qui ne l'ont pas fait je sais pas comment vous avez fait pour comprendre...)
Luv u mes namours 👌😁
En passant, qui a vu Interstellar ?? Omd c sksbvdlsldbdllbdj
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"Ok, je veux que tu me racontes tout de A à Z."

Je me frotte les mains. Par quoi commencer...

"Hum hum... Euh... Ben... Je suppose que ma petite enfance a été similaire à celle de la majorité des enfants... Je veux dire.. Normale... Parents aimants, une soeur -que je trouvais exaspérante mais que j'aime malgré tout- des amis... Mon cancer des poumons a été diagnostiqué lors de mes dix ans. J'ai été très vite hospitalisé. Puis, comme si c'était pas déjà assez, la tumeur s'est déplacée jusqu'à mon cerveau. -(NDA : ÇA ARRIVE SOUVENT JE L'AI VÉRIFIÉ SUR INTERNET, nah !)-

- Oh... Ça a du être terrible...

- Oh, tu sais, je m'y suis fait. Mais j'aime pas qu'on me prenne en pitié.

- Je comprends...

- Au final, des médecins venus des États Unis ont réussi à m'enlever cette tumeur au cerveau. Mais pour mes poumons, c'était déjà autre chose. La tumeur ne voulait pas se casser. -je soupire- Vers mes quinze ans, elle a commencé à rapetisser. C'était étrange et totalement inexplicable, mais tout le monde s'en réjouissait. J'allais de mieux en mieux. La tumeur avait presque disparu. Pendant environ 5-6 ans, j'ai même cru que j'étais guéri. J'ai carrément continué mes études. Puis d'un coup il m'est devenu impossible de respirer.

- Tu as du être totalement éffondré...

- Je ne sais même pas comment j'ai fait pour tenir encore 3 ans.."

Mon regard se perd dans le vide. Je sens celui d'Isabella, posé sur moi.

"La tumeur a grossi de jour en jour, jusqu'à engloutir la totalité de mes deux poumons. J'aurais aimé te dire que ma mort a été paisible. Mais ce n'a pas été le cas. C'est pas cool de s'accrocher vainement à la vie pendant que tes poumons te supplient de lâcher prise. J'avais l'impression d'arriver sur une autre planète dépourvue d'oxygène. C'était comme si... Comme si mes poumons ne marchaient plus."

Je pince les lèvres et baisse la tête en me remémorant ce souvenir que j'aurais préféré rayer de ma vie pour toujours.

" Et... Ta mort... Je veux dire, comment ça s'est passé ?

- C'était... Étrange. J'ai eu beaucoup de mal à l'accepter au début.

- Tu as tout de suite su que tu étais mort ?

- Pas vraiment... Un jour, je me suis réveillé plein d'énergie. Mais impossible de me lever. J'avais envie de me dépenser, mais j'étais totalement paralysé. Une infirmière est arrivée quelques minutes plus tard. Elle a enlevé toutes mes perfusions. J'étais très surpris. Je lui ai demandé si j'étais guéri, si je pouvais sortir, et elle ne m'a pas répondu. Après ça, des infirmiers m'ont emmené dans une autre pièce. Ou plutôt, on poussé mon lit jusqu'à une autre pièce. En chemin, j'ai croisé ma famille. Elle était complètement détruite. J'ai eu beau demander à tout le monde ce qu'il se passait, personne ne me répondait. Des gens sont venus me chercher et m'ont mis dans un camion. Arrivés je ne sais où, on m'a... Enfin, je vais t'épargner les détails. Bref, je me suis retrouvé tout propre dans un cercueil, vêtu de vêtements plus luxueux que je n'en avais jamais porté. -je ricane à ce souvenir- je crois que c'est là que j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Cette fois, ce fut en voiture qu'on déplaça mon corps. Dans une église. Là, j'ai su. Ou c'était une mauvaise blague, ou ç'en était fini de moi. Puis, d'un coup, au milieu de la cérémonie, mon corps m'a parut moins lourd, je me suis retrouvé assis dans le cercueil et je regardais la foule (des gens que je connaissais, d'autres non) qui fixait le prêtre qui récitait son discours. Je me rappelle avoir appelé, crié "oh oh, je suis là !!" Mais...